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Critique de florencem


Ce tome quinze de Bakemonogatari avait pourtant bien commencé. Les deux auteurs finissaient enfin l'arc de Kiss-Shot et avec brio, et puis, je ne sais pas ce qu'il s'est passé, mais ensuite, j'ai trouvé le tout très brouillon pour finir sur une fin qui tire mais tire en longueur. Et clairement, l'impression que Nisioisin essaye de gratter pour faire durer son manga est quelque chose qui m'agace vraiment.

Premier tiers du tome : là où j'ai passé un bon moment. Il faut dire que la tension était à son maximum et que cette fin allait enfin nous révéler pourquoi Shinobu existait et surtout qui elle était (pas trop de suspens rendu à ce niveau-là mais tout de même). Je ne saurai vous dire, même avec le recul, si j'approuve la décision d'Araragi concernant Kiss-Shot. Je la comprends tout à fait, et elle est le reflet de notre héros, mais quand même… Vivre sans vraiment vivre, est-ce une vie ? Oui, on se la joue Shakespeare dans Bakemonogatari. Mais le débat est intéressant, et surtout comme le dit Oshino avec ce choix, c'est un peu une épée de Damoclès qui plane au-dessus de l'humanité, mais ce choix résulte aussi d'une grande part d'humanité… Il n'y avait de toute façon aucune décision qui aurait contenté tout le monde ou qui aurait été « parfaite ». Nos héros devront donc vivre avec ça.

Deuxième tiers du manga : Et là, on part en roue libre. On revient au temps présent de façon assez abrupte. Alors Nisioisin essaye de nous replacer dans le contexte en nous rappelant toutes les rencontres d'Araragi depuis le départ (on perd notre temps en somme), et on retrouve Senjōgahara alors que juste avant l'arc de Kiss-Shot, elle était carrément aux abonnés absents… J'avoue, j'étais totalement perdue. Et puis les dialogues à rallonge qui n'apporte rien… j'ai rapidement décroché. Sans compter, qu'il y a toujours le GRAND mystère autour d'Hanekawa. On en parle depuis le premier tome et toujours rien. Alors que cela s'est passé durant la même période que l'arrivée de Kiss-Shot. Je m'attendais carrément à ce que cet événement soit traité dans la foulée, surtout que la relation entre Hanekawa et Araragi a été très développée durant l'arc Kiss-Shot. Bref… j'étais agacée.

Troisième tiers : Mais on dirait que ça bouge un petit peu… Mais juste un peu alors. On nous lance des miettes pour nous appâter (Shinobu qui se baladerait en dehors de la zone de sécurité mis en place par Oshino, l'apparition d'un chat sous diverses formes qui fait penser à Hanekawa…), mais ça ne bouge pas. C'est lent. Trop lent. On sent les prémices de ce que j'attendais mais les dialogues s'étirent pour ne rien dire, ça manque cruellement d'action, on revient aux petites culottes et grosses poitrines… Et pourtant, il y avait un élément de narration qui était top avec cette journée du 13 juin, le changement de toute une vie…

Alors oui, soulée de voir qu'une série ayant un potentiel de fou perde encore une fois de sa qualité à ce niveau-là. Soulée aussi que l'auteur décide encore une fois de faire d'Araragi ce pervers / adolescent aux hormones en folie. le personnage a pourtant été tellement bien développer dernièrement que décider de laisser tomber ça et de se concentrer sur quelque chose de plus profond et abouti serait quand même une idée super. Il n'y a pas besoin de tirer sur la corde, surtout avec de « l'humour » potache. Il y a clairement de quoi faire… Je garde tout de même espoir avec le tome seize qui devrait normalement être plus intéressant. Cette lecture n'a pas été mauvaise, loin de là, mais je m'attends maintenant à nettement plus, surtout au vu des tomes de l'arc précédent.
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