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Critique de Cyrlight
Après avoir été victime de phénomènes inexpliqués qui l'ont placée dans une position plus que délicate, Daire est envoyé par sa mère au Nouveau-Mexique, chez sa grand-mère Paloma, où elle découvre qu'elle appartient à la tribu des Chasseurs d'âmes. Sur place, elle doit apprendre à maîtriser ses pouvoirs, ou s'attendre à subir le même sort que son père…
Je n'ai guère aimé les livres d'Alyson Noël que j'ai lus jusqu'à présent, mais je suis persévérante (comprendre par là que j'en avais trouvé un paquet à Noz sans savoir dans quoi je mettais les pieds et que, tant qu'à les avoir dans ma PAL, eh bien autant les lire envers et contre tout), et…
Eh bien, je suppose que c'est ce qui sauve ce roman. La comparaison. Sans être un chef-d'oeuvre, il s'est, à mon grand soulagement, révélé moins pire qu'Éternels. Et aussi meilleur que les autres ouvrages de ma bibliothèque qui traitent du chamanisme ou d'une magie analogue.
Ce qui ne l'empêche pas de souffrir de nombreux défauts, à commencer par son rythme. Que c'est looooong ! Il faut attendre l'arrivée au Nouveau-Mexique, soit quasiment le quart du récit, pour que l'intrigue décolle enfin.
Intrigue qui, si elle ne sombre pas dans les plus mauvais clichés dignes d'Éternels, ne se démarque pas non plus par son originalité. Daire est une héroïne dotée de pouvoirs exceptionnels (même parmi les siens), « plutôt pas mal physiquement », qui débarque dans une ville perdue où, évidemment, elle attire tous les regards, et s'aliène d'entrée la bande de pétasses locale.
Dois-je également mentionner les deux jumeaux (beaux à tomber), qui gravitent autour d'elle, l'un gentil et l'autre méchant ? Fort heureusement, l'histoire ne vire pas, comme je le redoutais, au triangle amoureux façon frères Salvatore. Pas encore, du moins…
En revanche, quand elle ne s'enlise pas, comme dans sa première partie, elle avance à coup d'ellipses, et la magie, les capacités et, de manière générale, l'apprentissage de Daire restent assez nébuleux. Et comme le mentor énigmatique qui passe son temps à ne rien expliquer, si ce n'est que son élève n'est pas prêt ou qu'il saura / comprendra le moment venu, ça va bien cinq minutes (ou cinq pages), j'aurais aimé davantage de développement à ce niveau.
Et à celui des personnages, tant qu'à faire, puisqu'ils rivalisent par leur absence de charisme, en particulier les protagonistes. Chay est sympathique, mais trop en retrait, à l'instar de Xotichl qui ne sert concrètement à rien. La seule qui sort un peu de l'ordinaire et qui m'a agréablement surprise, c'est Lita. Comme quoi, tout peut arriver.
Enfin, j'ai eu du mal avec l'appellation « Chasseurs » d'âmes. Je ne trouve pas le terme très adapté à la faction des Santos qui mettent leur magie au service du bien et s'efforcent de protéger lesdites âmes des griffes des antagonistes, à l'inverse prêts à tout pour s'en emparer et les utiliser à mauvais escient.
Ce n'est clairement pas par sa qualité que ce roman se démarque (même s'il reste passable), mais, à l'instar du Plus beau des voeux, l'autre oeuvre d'Alyson Noël que je n'ai pas détestée, par le fait que l'auteur m'a habituée à bien pire. C'est pourquoi, si vous souhaitez découvrir sa plume, je vous invite à vous tourner vers cette saga. Ne perdez cependant pas de vue que c'est par défaut plus que par réelle conviction.
Lien : https://leslecturesdecyrligh..
Je n'ai guère aimé les livres d'Alyson Noël que j'ai lus jusqu'à présent, mais je suis persévérante (comprendre par là que j'en avais trouvé un paquet à Noz sans savoir dans quoi je mettais les pieds et que, tant qu'à les avoir dans ma PAL, eh bien autant les lire envers et contre tout), et…
Eh bien, je suppose que c'est ce qui sauve ce roman. La comparaison. Sans être un chef-d'oeuvre, il s'est, à mon grand soulagement, révélé moins pire qu'Éternels. Et aussi meilleur que les autres ouvrages de ma bibliothèque qui traitent du chamanisme ou d'une magie analogue.
Ce qui ne l'empêche pas de souffrir de nombreux défauts, à commencer par son rythme. Que c'est looooong ! Il faut attendre l'arrivée au Nouveau-Mexique, soit quasiment le quart du récit, pour que l'intrigue décolle enfin.
Intrigue qui, si elle ne sombre pas dans les plus mauvais clichés dignes d'Éternels, ne se démarque pas non plus par son originalité. Daire est une héroïne dotée de pouvoirs exceptionnels (même parmi les siens), « plutôt pas mal physiquement », qui débarque dans une ville perdue où, évidemment, elle attire tous les regards, et s'aliène d'entrée la bande de pétasses locale.
Dois-je également mentionner les deux jumeaux (beaux à tomber), qui gravitent autour d'elle, l'un gentil et l'autre méchant ? Fort heureusement, l'histoire ne vire pas, comme je le redoutais, au triangle amoureux façon frères Salvatore. Pas encore, du moins…
En revanche, quand elle ne s'enlise pas, comme dans sa première partie, elle avance à coup d'ellipses, et la magie, les capacités et, de manière générale, l'apprentissage de Daire restent assez nébuleux. Et comme le mentor énigmatique qui passe son temps à ne rien expliquer, si ce n'est que son élève n'est pas prêt ou qu'il saura / comprendra le moment venu, ça va bien cinq minutes (ou cinq pages), j'aurais aimé davantage de développement à ce niveau.
Et à celui des personnages, tant qu'à faire, puisqu'ils rivalisent par leur absence de charisme, en particulier les protagonistes. Chay est sympathique, mais trop en retrait, à l'instar de Xotichl qui ne sert concrètement à rien. La seule qui sort un peu de l'ordinaire et qui m'a agréablement surprise, c'est Lita. Comme quoi, tout peut arriver.
Enfin, j'ai eu du mal avec l'appellation « Chasseurs » d'âmes. Je ne trouve pas le terme très adapté à la faction des Santos qui mettent leur magie au service du bien et s'efforcent de protéger lesdites âmes des griffes des antagonistes, à l'inverse prêts à tout pour s'en emparer et les utiliser à mauvais escient.
Ce n'est clairement pas par sa qualité que ce roman se démarque (même s'il reste passable), mais, à l'instar du Plus beau des voeux, l'autre oeuvre d'Alyson Noël que je n'ai pas détestée, par le fait que l'auteur m'a habituée à bien pire. C'est pourquoi, si vous souhaitez découvrir sa plume, je vous invite à vous tourner vers cette saga. Ne perdez cependant pas de vue que c'est par défaut plus que par réelle conviction.
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