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Critique de belette2911


Puisque j'aime vivre dangereusement, je me suis penchée sur les aventures de Harry Dickson en bédé…

J'avais déjà lu quelques-unes de ses aventures, en petit format, et bien souvent, les explications finales étaient très vaseuses, vite expédiées, me laissant fort perplexe.

Allait-il en être de même pour la version bédé ou pas ? Telle était la question !

L'ombre d'une créature sur la couverture laissait déjà présager que nous aurions du fantastique à fond les manettes. Bon, ce n'est pas un souci pour moi, tant que c'est bien amené.

Première bonne impression avec les dessins, qui sont réalistes et détaillés.

Puis, ça dérape avec un ectoplasme sortant de la bouche d'une médium, suite à une expérience malheureuse.

Ensuite, Harry Dickson entre en scène, il habite à Baker Street et sa bonne est madame Hudson… Désolée, je m'insurge, c'est réservé uniquement à Sherlock Holmes et je me fous de savoir que Harry Dickson est le Sherlock Holmes américain. Je me fous aussi que l'on soit dans une époque où les voitures existent. Propriété privée, le 221b !

Bon, avec Harry Dickson, on entre vraiment dans le monde de l'étrange, dans le fantastique pur et dur, et non dans un récit qui sent le fantastique, sans en posséder un seul gramme (comme le chien des Baskerville). Entre nous, j'adore le fantastique, mais avec Dickson, ça ne passe pas.

Tiens, au passage, j'ai croisé Blake Mortimer qui se promenait… Et un domestique porte le nom de Jeeves.

En fait, ça ne ressemble à rien… Enfin, si, ça ressemble à un vieux film d'horreur des années 60, avec des insectes énormes pour faire peur et qui ne font jamais peur. On pourrait presque en rire.

D'ailleurs, la manière dont Harry Dickson piège et tue la créature (une mante religieuse), c'est du grand n'importe quoi… Un pentacle, une incantation de Masterton (sans doute l'auteur bien connu) et paf, tuée la bestiole. Plus rapide qu'avec du Baygon Vert.

Anybref, passez votre chemin, c'est un scénario plus que limité, bourré de bons sentiments, bourré de crétineries, de fantastique à l'emporte-pièce et ça n'a ni queue, ni tête.

J'apprécie le fantastique, mais ici, il est utilisé n'importe comment, il n'apporte strictement rien au scénario, sauf si le but était de faire une série Z. Alors, c'est réussi !

Bon sang, la version bédé est encore pire que la version des petits romans souples…

Je pense que je vais arrêter les frais ici et rendre les quelques bédés que j'avais prises en emprunt. Sans les lire, sauf si je veux ricaner comme une hyène devant d'autres scénarios encore plus capillotractés et plus cons…

Tiens, qui sait, c'est peut-être possible… Ma curiosité est piquée !

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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