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Critique de Cigale17


Revoilà donc le capitaine Coste, cette fois dans un décor particulièrement dépaysant, l'île de Saint-Pierre-et-Miquelon au climat si particulier, avec ce phénomène étonnant qu'on appelle les brumes de Capelans. Découpé en quatre parties flanquées d'un prologue, d'un épilogue et clos par cinq pages et demie de remerciements, le roman nous propose un Coste mal remis des ses dernières aventures, « propulsé au commandement de la police aux frontières de l'île ». Il s'agit pourtant d'une couverture. En fait, Coste accueille dans son domicile des hôtes qui bénéficient du programme de protection des témoins. Il va bientôt recevoir une invitée très particulière…
***
Un thriller, vite lu, vite oublié, et un réel agacement qui n'a rien à voir avec Olivier Norek : de nombreuses pages de ce roman ont été cornées par des lecteur·rice·s qui l'ont emprunté avant moi à la bibliothèque… Par ailleurs, j'ai été déçue dès le prologue par des scories que n'a pas repérées un improbable correcteur entre les pages 13 et 20 : « Des meubles […], des rideaux […] et une odeur de renfermé que l'on voyait très distinctement ; Et le témoignage d'un retraité grincheux et de son chien patraque évoquant une voiture ; […] quand trois autres hommes, dont une femme. » Je déteste, en lisant, que le prof reprenne le dessus : ce n'est généralement pas bon signe ! Il y a plusieurs autres maladresses de ce type, mais pas à un rythme aussi soutenu. Je n'avais pas lu de thrillers depuis un certain temps et je crois que je ne suis décidément pas le bon public pour ça : les rebondissements et les invraisemblances finissent par m'agacer. le personnage de Russo est désespérément caricatural et celui de Mercredi agrège aussi pas mal de clichés. Même si j'avais des réserves à propos de Surface, c'était un roman plus original et mieux écrit que Dans les brumes de Capelans. Mon dernier Norek ? Probablement.
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