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Critique de Ambere
Alors là un seul mot : WAW Ce livre part directement dans mes meilleures lectures depuis de nombreuses années.
Monsieur Olivier Norek nous plonge dans l'enfer de Calais, et donne la vérité sur ce qui se passe vraiment dans ces camps de réfugiés. Loin de la démagogie et du racisme suggéré (voire complétement assumé) des media, on découvre le vrai visage de ces gens meurtris, aux histoires toutes différentes mais qui les conduisent tous au même endroit : Calais, la passerelle vers le UK.
On suit l'arrivée d'Adam, Syrien fuyant le régime violent de son pays, et qui veut rejoindre sa femme et sa fille qui doivent l'attendre au camp. Malheureusement il ne les trouve pas ; il rencontre alors un jeune Soudanais, muet et maltraité qu'il va défendre comme son propre fils.
Bastien, jeune flic débarqué de Bordeaux prend la responsabilité de la BSU et constate l'étendue des dégâts : une région dévastée par la crise économique, qui doit aussi faire face à une deuxième plongée de son économie, car à cause de la peur des touristes et des transporteurs face aux migrants, les commerces ferment les uns après les autres, et c'est tout une région qui s'en retrouve plus sinistrée encore. Les locaux blâment alors ces migrants, qui ne leur apportent que du mauvais…
Voilà un roman sans concession, sur la misère, sur la nature humaine, dans tout ce qu'elle a de plus mauvais et de meilleur… et sur l'espoir aussi. Car j'aime à croire que tout n'est pas perdu. Qu'un jour on se sortira de cette spirale. Mais je sais, oui. Je suis utopiste :)
Monsieur Olivier Norek nous plonge dans l'enfer de Calais, et donne la vérité sur ce qui se passe vraiment dans ces camps de réfugiés. Loin de la démagogie et du racisme suggéré (voire complétement assumé) des media, on découvre le vrai visage de ces gens meurtris, aux histoires toutes différentes mais qui les conduisent tous au même endroit : Calais, la passerelle vers le UK.
On suit l'arrivée d'Adam, Syrien fuyant le régime violent de son pays, et qui veut rejoindre sa femme et sa fille qui doivent l'attendre au camp. Malheureusement il ne les trouve pas ; il rencontre alors un jeune Soudanais, muet et maltraité qu'il va défendre comme son propre fils.
Bastien, jeune flic débarqué de Bordeaux prend la responsabilité de la BSU et constate l'étendue des dégâts : une région dévastée par la crise économique, qui doit aussi faire face à une deuxième plongée de son économie, car à cause de la peur des touristes et des transporteurs face aux migrants, les commerces ferment les uns après les autres, et c'est tout une région qui s'en retrouve plus sinistrée encore. Les locaux blâment alors ces migrants, qui ne leur apportent que du mauvais…
Voilà un roman sans concession, sur la misère, sur la nature humaine, dans tout ce qu'elle a de plus mauvais et de meilleur… et sur l'espoir aussi. Car j'aime à croire que tout n'est pas perdu. Qu'un jour on se sortira de cette spirale. Mais je sais, oui. Je suis utopiste :)
