Adam, un policier syrien infiltré, près d'être démasqué veut mettre sa femme et sa fille à l'abri et les confie à un passeur. En pleine mer, la petite fille est jetée à la mer parce qu'elle est malade et sa mère l'y rejoint. Adam arrive dans la jungle à Calais où il pense qu'elles vont parvenir. Il entre en contact avec Bastien, un policier local pour lequel il travaille discrètement dans le camp. Il sauve Kilani, un gamin africain d'affreux afghans qui le violent et se met en tête de le faire passer en Angleterre. Cependant il découvre que Kilani est un tueur (il a été enfant soldat) et qu'il a exécuté deux personnes dans le camp. Il trouve la poupée de sa fille dans le sac de Kilani et se persuade que c'est lui qui a tué sa femme et sa fille, alors que le gamin n'a été que le témoin du drame et que les deux personnes qu'il a tuées dans le camp sont celles qui les ont balancées à la mer. Il a envie de tuer Kilani qui est muet et ne peut s'expliquer, mais y renonce. C'est Bastien qui le fait passer en Angleterre.
Le roman est très bien documenté sur la situation des réfugiés à Calais. Hélas, sur cette documentation, Olivier Norek fabrique une histoire de bons et de méchants stéréotypée, remplie des poncifs du genre policier (problèmes de famille et de relations avec ses subordonnés pour le chef), et bouclée par une invraisemblance digne d'Eugène Sue, Depuis les aventures de Zorro, on n'avait pas eu le bonheur de rencontrer un muet dans un roman. le style de l'auteur est d'une indigence totale ; il doit s'être exercé en écrivant des rapports de police et s'est imaginé qu'en les mettant au passé simple, il faisait de la littérature.
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