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Critique de lemiroirdeslivres
On va suivre deux personnages : Adam, un migrant syrien et Bastien, un policier français. Adam va fuir son pays en direction de l'Angleterre. Mais avant d'y arriver, il doit retrouver sa femme et sa fille partie avant lui, dans la jungle de Calais. Bastien, lui, vient de déménager et a un nouveau poste à la police de Calais. Il va découvrir la ville : ses magasins fermés, sa jungle et ses migrants.
D'un côté les migrants, ne rêvant que de rejoindre Youké, nom qu'ils ont donné à l'Angleterre, de l'autre la police qui doit leur lancer des gaz lacrymos toutes les nuits pour les empêcher de monter à bord des camions.
C'est une situation bien particulière, complexe et d'actualité. Mais Olivier Norek s'est inspiré de faits réels et a lui même été dans la police ce qui donne une oeuvre sans fausse note et tout à fait crédible.
Les personnages ont chacun leur défaut, mais sont tous touchants et font preuve de beaucoup de compassion. L'histoire est par moment assez dure mais on entre jamais dans le pathos et la plume de l'auteur est très fluide.
Il n'y a pas vraiment de défauts à cette histoire qui dresse le portrait d'immigrés coincés entre deux mondes : le pays qu'ils fuient et le pays qu'ils veulent rejoindre sans y parvenir. S'il fallait, cependant, en trouver quelques uns, je dirais simplement que certains personnages secondaires manquent d'approfondissement, notamment chez les collègues de Bastien auxquels je me suis beaucoup moins attachée que les personnes que rencontre Adam dans le camp.
Et l'intrigue en rapport avec la DGSI, vue à l'allure à laquelle elle se termine, aurait pu être supprimée puisqu'elle ne sert en rien le propos du livre, à mes yeux.
Mais cela reste une lecture très touchante et sans manichéisme que je conseille à tous ceux qui veulent davantage lire un drame social qu'un polar, finalement.
Lien : https://lemiroirdeslivres.wo..
D'un côté les migrants, ne rêvant que de rejoindre Youké, nom qu'ils ont donné à l'Angleterre, de l'autre la police qui doit leur lancer des gaz lacrymos toutes les nuits pour les empêcher de monter à bord des camions.
C'est une situation bien particulière, complexe et d'actualité. Mais Olivier Norek s'est inspiré de faits réels et a lui même été dans la police ce qui donne une oeuvre sans fausse note et tout à fait crédible.
Les personnages ont chacun leur défaut, mais sont tous touchants et font preuve de beaucoup de compassion. L'histoire est par moment assez dure mais on entre jamais dans le pathos et la plume de l'auteur est très fluide.
Il n'y a pas vraiment de défauts à cette histoire qui dresse le portrait d'immigrés coincés entre deux mondes : le pays qu'ils fuient et le pays qu'ils veulent rejoindre sans y parvenir. S'il fallait, cependant, en trouver quelques uns, je dirais simplement que certains personnages secondaires manquent d'approfondissement, notamment chez les collègues de Bastien auxquels je me suis beaucoup moins attachée que les personnes que rencontre Adam dans le camp.
Et l'intrigue en rapport avec la DGSI, vue à l'allure à laquelle elle se termine, aurait pu être supprimée puisqu'elle ne sert en rien le propos du livre, à mes yeux.
Mais cela reste une lecture très touchante et sans manichéisme que je conseille à tous ceux qui veulent davantage lire un drame social qu'un polar, finalement.
Lien : https://lemiroirdeslivres.wo..
