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Critique de mfrance
Monsieur Norek, vous êtes un éveilleur d'esprit.
Bien sûr, la France entière sait qu'il y a eu un endroit dénommé "jungle de Calais", destiné à "entreposer" les migrants fuyant leurs pays en guerre ou dans la tourmente pour rejoindre l'Angleterre, Youké, considérée comme terre promise.
Bien sûr, on le sait, par les journaux, par les informations télévisées ou radiophoniques, mais vous, Monsieur Norek vous nous le communiquez avec votre coeur, vos tripes et votre plume trempée dans la réalité d'une situation intolérable et, en auscultant la jungle de Calais, vous nous offrez une magistrale fresque sociale.
Avec cet ouvrage poignant, vous qui avez déjà abondamment prouvé votre talent, franchissez ici une étape supplémentaire, en brossant pour le lecteur un sidérant tableau de vie et de misère humaine et vous posez avec brio le regard d'un humaniste sur le monde, un regard plein d'empathie et de pitié, mais aussi de fureur et de révolte.
Vous nous faites appréhender le désarroi et le désespoir de ces êtres, des bons et des mauvais,
qui se retrouvent désarçonnés, impuissants dans cet "entre deux mondes" où ils sont relégués, loin de leurs racines et loin de leurs rêves d'avenir et qui sont parfois prêts à tout pour s'en sortir.
"Tu ne peux mettre ensemble plus de 10 000 hommes venant des pays les plus dangereux de la Terre, quasiment enfermés, tributaires de la générosité des Calaisiens et des humanitaires, sans autre espoir qu'une traversée illégale, et croire que tout va bien se passer." p 214
Les parcours terrifiants d'Adam et de Kilani, ces deux êtres réunis par le destin, vous les distillez par petites touches permettant au lecteur de comprendre que "Nous devenons tous des monstres quand L Histoire nous le propose" et, par le biais de cette histoire remarquablement orchestrée avec une intrigue à l'issue quasi inéluctable, vous donnez à votre oeuvre la dimension éternelle de la tragédie antique,
laissant votre lecteur totalement bouleversé et déstabilisé.
Vous avez, pour longtemps, dans ce magistral roman coup de poing, fait entrer Adam, Kilani et Bastien dans mon coeur.
Merci Monsieur Norek.
Bien sûr, la France entière sait qu'il y a eu un endroit dénommé "jungle de Calais", destiné à "entreposer" les migrants fuyant leurs pays en guerre ou dans la tourmente pour rejoindre l'Angleterre, Youké, considérée comme terre promise.
Bien sûr, on le sait, par les journaux, par les informations télévisées ou radiophoniques, mais vous, Monsieur Norek vous nous le communiquez avec votre coeur, vos tripes et votre plume trempée dans la réalité d'une situation intolérable et, en auscultant la jungle de Calais, vous nous offrez une magistrale fresque sociale.
Avec cet ouvrage poignant, vous qui avez déjà abondamment prouvé votre talent, franchissez ici une étape supplémentaire, en brossant pour le lecteur un sidérant tableau de vie et de misère humaine et vous posez avec brio le regard d'un humaniste sur le monde, un regard plein d'empathie et de pitié, mais aussi de fureur et de révolte.
Vous nous faites appréhender le désarroi et le désespoir de ces êtres, des bons et des mauvais,
qui se retrouvent désarçonnés, impuissants dans cet "entre deux mondes" où ils sont relégués, loin de leurs racines et loin de leurs rêves d'avenir et qui sont parfois prêts à tout pour s'en sortir.
"Tu ne peux mettre ensemble plus de 10 000 hommes venant des pays les plus dangereux de la Terre, quasiment enfermés, tributaires de la générosité des Calaisiens et des humanitaires, sans autre espoir qu'une traversée illégale, et croire que tout va bien se passer." p 214
Les parcours terrifiants d'Adam et de Kilani, ces deux êtres réunis par le destin, vous les distillez par petites touches permettant au lecteur de comprendre que "Nous devenons tous des monstres quand L Histoire nous le propose" et, par le biais de cette histoire remarquablement orchestrée avec une intrigue à l'issue quasi inéluctable, vous donnez à votre oeuvre la dimension éternelle de la tragédie antique,
laissant votre lecteur totalement bouleversé et déstabilisé.
Vous avez, pour longtemps, dans ce magistral roman coup de poing, fait entrer Adam, Kilani et Bastien dans mon coeur.
Merci Monsieur Norek.
