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Critique de Ellenripley
Un vrai chef étoilé de Babélio, Norek. Une valeur sûre à bientôt 5 croix sur la carlingue. En ce qui me concerne, un flic de plus, comme si on n'en avait pas assez dans nos rues. Un qui écrit, ni mieux, ni plus mal que bon nombre de ses collègues à qui ont ouvre grandes les portes de l'édition pour qu'ils nous racontent soit leurs souvenirs musclés, soit leurs fantasmes, bref leur vision de ce que doit être un bon polar qui marche droit.
"Entre deux mondes" est de ceux-là, sauf que ça marche de traviole tout du long et que c'est long justement. La prose surtout: n'est pas Pagan qui veut. En dehors du flic à tendance humaniste - pour sauver les apparences - et de la confrontation au monde des migrants pour montrer qu'on a un flingue à la hanche mais qu'on n'en a pas moins un coeur, il me restera de cet énième opus de la police montée en graine l'image formidablement cinématographique (mais de série Z) de ce téléphone portable qui reçoit un dernier appel par cent mètres de fond, sous l'océan, dans la poche d'un noyé. Porca miseria !
"Entre deux mondes" est de ceux-là, sauf que ça marche de traviole tout du long et que c'est long justement. La prose surtout: n'est pas Pagan qui veut. En dehors du flic à tendance humaniste - pour sauver les apparences - et de la confrontation au monde des migrants pour montrer qu'on a un flingue à la hanche mais qu'on n'en a pas moins un coeur, il me restera de cet énième opus de la police montée en graine l'image formidablement cinématographique (mais de série Z) de ce téléphone portable qui reçoit un dernier appel par cent mètres de fond, sous l'océan, dans la poche d'un noyé. Porca miseria !
