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Critique de RChris


RChris
22 décembre 2020
“Je m'appelle Coste, Victor Coste”: le capitaine du SDPJ 93 s'annonce à la façon d'un 00 avec le droit de tuer ... et il a tué, Norek annonce d'entrée la couleur.
Il dit ne pas vouloir écrire un “who dunnit” (contraction de “who (has) done it), un roman d'énigme où l'on cherche l'assassin.
Sachant qu'il sort 1800 polars par an en France, il préfère dépeindre une sociologie du milieu, sans manichéisme, en annonçant la fin dès le prologue.

Comme dans les deux premiers opus, l'enquête est pleine de réalisme : “c'est comme ça qu'on bosse” dit Olivier Norek. Pour décrire l'implacable univers carcéral, qu'il avoue moins connaître, le lieutenant de police à la section Enquête et Recherche du Service Départemental de la Police judiciaire de Seine-Saint-Denis s'est entouré d'experts (directeur de prison, surveillant).
Il nous emmène en apnée parmi les prisonniers, côtoyant une violence encore pire qu'ailleurs mais pourtant tellement vraie.
La prison de Marveil comme la ville de Malceny de "Territoires" sont toutes deux inventées.

Ce tome est le dernier de la trilogie des Costes… j'ai cherché s'il comptait y revenir… que nenni… d'autant que le romancier s'est essayé à d'autres aventures avec un égal succès (cf “Entre deux mondes”).
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