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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Ce témoignage est dans ma PAL depuis longtemps. J'ai le souvenir d'avoir vu le film de Steeve McQueen lorsque j'étais jeune et ce dernier m'avait touchée.
Etrangement, ce témoignage écrit ne m'a pas vraiment touchée. Cela est peut-être dû à l'écriture en elle-même. Il ne faut pas oublié qu'il s'agit du témoignage d'un homme noir durant la moitié du XIXème siècle. Celui-ci raconte son kidnapping et sa condition d'esclave dans le sud des Etas-Unis pendant 12 longues années. Après sa libération et à son retour à la vie d'homme libre, il raconte son histoire. Alors, est-ce dû au style d'écriture de Solomon Northup même, est-ce dû à la façon de raconter de l'époque, est-ce dû à la traduction ? J'avoue donc avoir lu une grande partie de ce livre en diagonale. Cela n'enlève rien à la valeur historique du récit, ni aux épreuves subies par cet homme. Ce n'est que mon propre ressenti.
Cela reste surtout un témoignage sur ce qu'a endure Solomon, sur les conditions de vie des autres esclaves qu'il a cotoyés, sur les propriétaires de ces esclaves vu du côté des esclaves....
Une autre époque aux Etats-Unis...
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Annoncé comme le roman qui a inspiré le film du même titre, ce récit publié pour la première fois peu après La case de l'oncle Tom (1852) , relate l'histoire de Solomon Northup, afro-américain (comme on ne les nommait pas à l'époque), qui malgré son statut d'homme libre, est capturé par un trafiquant et se retrouve isolé de sa famille et réduit au statut d'esclave.

Le récit est un témoignage historique précieux car vécu et restitué par le narrateur lui-même, et constitue une source d'information précise sur les conditions de vie des esclaves aux Etats-Unis : alimentation (lard et maïs), hygiène, logement, et surtout mauvais traitements, plus ou moins cruels en fonction de la perversité des propriétaires. Traumatismes physiques, mais pas seulement (un esclave peut se retrouver contraint à jouer le rôle de capo et maltraiter ses compagnons d'infortune, sous peine de subir lui-même le châtiment).

Le récit n'apporte pas d'information très nouvelle par rapport à ce que l'on a pu lire depuis 150 ans. La Case de l'oncle Tom apportait de nombreuses données sur le quotidien des esclaves, de façon plus romancée, plus larmoyante. Et l'on comprend donc pourquoi ce texte est un document repris par les historiens. Les techniques de travail dans les champs de coton, ou dans les plantations de canne à sucre sont méticuleusement décrites. le contexte politique de l'époque, juste avant la Guerre civile est bien analysé.

C'est donc un récit dont la valeur est plus sociologique que littéraire. On peut imaginer ce qu'en a fait Steve McQueen (pas vu).
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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Je n'ai pas vraiment accroché au récit de Solomon Northup pourtant d'habitude les témoignages me marques plus qu'un simple roman.
Je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé, je m'attendais à une histoire qui me touche..
N'ayant pas vu le film je n'ai aucune comparaison.
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Une histoire intéressante, un témoignage émouvant, mais pas de la grande littérature, notamment des passages un peu longs et trop détaillés sur certains aspects techniques (culture de la canne à sucre et du coton). Néanmoins, ce livre traite d'un aspect original et assez méconnu de l'esclavagisme (la capture de noirs libres).
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Le jugement de Solomon

Vers 1840, Solomon Northup vit dans l'Etat de New York.

C'est un homme Noir de 33 ans, libre car descendant d'un esclave affranchi. Il est marié et père de famille. Il exerce le métier de charpentier, à côté d'autres boulots occasionnels (un charpentier de 33 ans, il ne dédaigne pas les symboles le bougre).
Il est également violoniste à ses heures.

C'est d'ailleurs en cette qualité qu'un jour, deux hommes lui proposent une tournée dans un cirque itinérant.
Il les suit.

Arrivé à Washington, Solomon est drogué et enfermé enchainé dans une prison à esclaves (après tout ce cirque, se retrouver au violon, quelle ironie, quand même !)
A chaque mention de son statut d'homme libre, il est battu. Il cesse alors d'opposer de la résistance et il est emmené avec ses compagnons d'infortune, dans le sud du pays pour y être vendu comme esclave.

Il va passer 12 ans dans les plantations de Bayou Boeuf en Louisiane, passant de maître en maître, connaissant surtout les mauvais traitements et la lutte pour la survie.
Son calvaire prendra fin avec la rencontre d'un blanc opposé à l'esclavage, qui fera les démarches nécessaires pour lui permettre de retrouver enfin, la liberté et sa famille.

....(!)

Comprenons nous bien, je ne suis pas un chaud partisan de l'esclavagisme.
J'attache bien ma femme de temps en temps, comme tout le monde, mais je ne la fouette guère que du bout de la badine, comme ça, en passant.
J'avoue même qu'il m'arrive de culpabiliser un peu en imaginant ces pauvres gamins enfermés dans des caves pour fabriquer les jouets de mes enfants, ou la vie de ces travailleurs forcés chargés d'exhumer les terres rares qui permettront de fabriquer mon portable, pour rembourser des dettes inextinguibles.
Tiens, si je m'écoutais, je trouverais même, que recourir à l'esclavage sexuel pour satisfaire la "sexualité festive" des nouveaux maîtres du monde et de la saumure, n'est pas très sympa.

Eh bien, en dépit de cette compassion avérée, je me suis ennuyé à mourir à la lecture de ce livre empesé.
Il s'agit a priori, d'un récit véridique (en tous cas, rien ne permet d'en douter).
L'invraisemblable perversion qui amène des personnes à considérer l'autre comme une marchandise, les châtiments et les humiliations...tout ceci est amplement décrit, mais de la plus triste des manières, sans susciter véritablement la moindre empathie.

C'est précis, circonstancié, utile sans doute, ne serait ce que pour rappeler ce qu'est ce crime, comment le boom économique à amené les propriétaires sudistes à recourir à ces enlèvements et comment le "Noir" était considéré (même dans le Nord, alors que ses ravisseurs sont traduits en justice, il n'est pas autorisé à s'exprimer et les "Blancs" sont innocentés).

Mais ce récit est tellement distancié qu'aucune émotion ne surgit de ces pages, même dans les scènes les plus terribles. Alors qu'aucune colère n'aurait semblé assez forte, c'est la mesure et l'ennui qui dominent.

Dommage, mais un beau sujet ne fait pas toujours un bon livre.
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Témoignage terrible de Solomon, né homme libre, violoniste, mari et père de famille, enlevé à 33 ans et qui passera les 12 années suivantes comme esclave.



Je dois avouer que je n'ai pas pu lire ce livre d'une traite tant certains passages m'étaient insupportables. Quelques exemples:



Solomon se retrouve avec une autre jeune femme Eliza et ses deux jeunes enfants, Randall et Emily, pour être vendus. Randall est " acheté" par un planteur de Bâton Rouge . " Eliza courut alors vers lui, l'enlaça passionnément , l'embrassa encore et encore et lui dit se souvenir de lui... ses larmes tombaient comme la pluie sur le visage de l'enfant".Puis c'est Elle qui est "achetée" et séparée de sa fille . " L'enfant , sentant l'imminence du danger serra instinctivement ses mains autour du coup de sa mère et enfouit sa tête dans sa poitrine ( ...)Freeman ordonna sévèrement à Eliza de se calmer puis ( ...) dans une volée d'insultes, lui asséna un coup impitoyable. ( ) Eliza ne revit jamais Emily ni Randall". J'en ai encore les larmes aux yeux.



Nous connaissons tous cette période de l'histoire , mais la vivre à travers le témoignage de Solomon c'est comme un passage en enfer pour le lecteur. Ce récit authentique vous arrache des larmes. Je ne peux pas vous décrire tous ces passages où Solomon et ses camarades esclaves sont fouettés, battus , humiliés ! Je vous fais grâce des propos insoutenables des maîtres blancs sur l'infériorité des noirs !



Pour finir Solomon va croiser le chemin d'un blanc, Bass qui tient des propos humains et qui va aider Solomon.


Lien : http://www.mrsblovesbooks.ca..
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Imposible d'entrer en empathie avec Solomon, j'avais constamment à l'esprit un orateur qui s'efforçait de démontrer la véracité de son histoire. J'ai renoncé au projet d'aller voir le film.
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J'ai eu du mal à me mettre dans ce livre pourtant intéressant. Une fois les lieux et noms situés, je me suis attachée à cet homme et son parcours. Ce livre rappelle la chance de vivre avec Liberté... rappelle aussi notre Histoire. Par curiosité je regarderais bien le film maintenant.
Bel ouvrage.
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J'ai trouvé que le livre trainait en longueur, ne développait pas les résonnances dramatiques les plus prometteuses (le trio femme esclave - maitre épris - maitresse jalouse), (l'incertitude de la délivrance), pour ce concentrer sur du factuel, souvent gâché par une écriture qui dévoile systématiquement ce qu'il va se passer avant que cela ne se passe et transitant par des éléments très ennuyeux.
Le message et le témoignage n'a pas suffit à me faire oublier que l'écriture restait moyenne.
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Lecture un peu différente aujourd'hui avec un témoignage sur l'esclavage aux Etats-Unis au 19ème siècle.

Récit autobiographique, 12 years a slave nous raconte l'histoire d'un noir libre enlevé et vendu dans les plantations du sud. Ce récit a été adapté au cinéma en 2013 et il a gagné 5 oscars. Je n'ai pas vu le film, je me suis donc lancée dans l'histoire sans trop savoir où j'allais.

Témoignage de première main sur l'esclavage, le roman est raconté à la première personne. Solomon est un homme qui croira jusqu'au bout qu'il retrouvera sa liberté et sa famille. La présence du roman est la preuve qu'il a eu raison de croire en son destin.

J'ai été touchée par son destin, on ne peut pas rester insensible face à la façon dont les esclaves sont traités dans le roman. Peu de blancs apparaissent sous un jour positif, ce roman ne montre pas l'Homme sous son meilleur jour…

L'histoire est intéressante mais par moment je me suis un peu ennuyée. Il faut dire que l'auteur raconte en détails certaines choses, comme la cueillette du coton ou de la canne à sucre. Et c'est beaucoup trop détaillé, ça coupe le rythme de l'histoire. Ce n'est pas une histoire avec de multiples rebondissements, le rythme est plutôt lent. du coup, ces passages n'apportent pas grand chose, surtout qu'ils auraient pu être plus court.

Néanmoins, ce roman reste un beau témoignage d'une époque pas glorieuse des Etats-Unis.
Lien : http://lemondedemara2.canalb..
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