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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Ma première vraie petite copine je l'ai pécho en maternelle, elle était noire, elle se prénommait Karine, je me souviens lui faire des bisous dans la cour devant mon meilleur pote de l'époque Cyril, un asiatique adopté avec qui je partageais ma nourrice, au bout d'un an, ils ont décidé de nous séparer Cyril et moi parce que les conneries et notre amitié nous empêchaient de nous émanciper socialement avec le reste du monde qui nous entourait…

Karine et moi c'était du sérieux, des vrais amoureux, on se baladait main dans la main partout, c'était mignon, innocent, naïf mais sincère bref mon premier baiser c'était une noire, une jolie noire… Et puis elle est partie…

Il y a dans ce triste monde nombre de choses qui m'échappent : la cruauté, l'immoralité, le racisme, l'intolérance, la religion etc… l'autre jour aux infos, il y avait cet homme Turc, pas très vieux qui exploitait des enfants syriens au nom du marché, au nom du capitalisme, du business, de l'argent, j'ai regardé cet homme justifier l'injustifiable au prix de la misère qui gangrène sans honte l'homme civilisé, celui qui est capable d'exploiter l'immoralité dans l'horreur, le sang, persuadé de détenir ce droit légitime de disposer des inégalités pour s'enrichir, souvent au nom d'un dieu créateur de l'Univers qui dans sa grande bonté à décidé d'inventer l'enculé, le fils de pute, la misère, la pauvreté, le viol, l'inégalité, la torture, le racisme, l'intolérance, la bombe atomique, l'esclavage etc… tout un tas de trucs bien merdique qui fait de nous ce que nous sommes, des êtres égoïstes, capables du pire et parfois du meilleur, l'équilibre est une illusion de bonne conscience pour les gens bien nés, nous qui oublions trop souvent notre chance…

Pourtant nous ne sommes très peu de chose à l'échelle de l'univers, un truc à peine perceptible, sans importance, et puis le hasard a créé l'homme capable de comprendre qu'une femme nue c'est le début d'une belle journée qui commence, un bout de sein, et un peu d'imagination… n'est ce pas merveilleux ? alors pourquoi chercher à détruire la beauté qui se trouve à portée de bite, chercher à tout niquer chez le voisin au lieu de baiser avec la chance d'une vie pépère dans la joie et l'euphorie d'un bonheur que l'on pourrait se partager entre deux orgies de paix…

Comment peut-on justifier le mal absolu, les atrocités, sans remord ? Comme ça d'un coup de fouet jusqu'à la mort ou la souffrance des uns pour le plaisir et l'enrichissement des autres, déterminer quelle couleur de peau fera de toi la victime ou le bourreau, parce que il en est ainsi, et encore aujourd'hui comment des gens bien avisés dans leur enculerie de branleurs frustrés, peuvent encore tolérer et voter pour des parties d'extrême droite :

« Non mais moi c'est un vote sanction, ce n'est pas pareil… »

Mais ferme ta putain de gueule, l'esclavage, hitler ça te parle un peu la conscience, la raison, le bon sens ? Les gens cultivent leur haine comme des moutons, suivant le troupeau de bêtises sans se poser les bonnes questions sur ce que nous sommes, on se noie dans la connerie, certains tentent d'écoper la merde, mais comme la raison populaire coule alors ils sautent aussi, tête baissée se déversant comme une maladie immonde qui pollue et détruit la beauté de toute vie quelle qu'elle soit, peu importe d'où nous venons, de quelle couleur est notre peau, notre taille, notre tronche de cul, nos kilos en trop, nos handicaps, on respire, on bouffe, on boit et on chie de la manière, et surtout on baise pour perdurer dans le temps commettant les mêmes erreurs d'un passé cruel…

L'histoire de Solomon est une histoire parmi tant autre avec un happy end mais au prix de combien d'autres histoires dramatiques qui se sont jouées devant nos yeux, devant mes yeux d'égoïste toute juste bon à écrire trois quatre lignes, avec démagogie, hypocrisie, parce moi le premier je ne me bouge pas le cul pour changer les choses, la tâche est la mesure de ma lâcheté, préférant vivre ma vie loin de la misère suivant le troupeau de cette chance d'être né blanc, alors aurais-je été bourreau si on m'avait donner ce fouet, ou fidèle à des principes quitte à crever pour une cause noble et dans le courage d'une morale théorique, mais entre la théorie et la pratique il y a des millions de morts…

Allez savoir vous qui nous sommes vraiment…

A plus les copains
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Cet ouvrage Douze ans d'esclavage est un témoignage et pas un roman. Ne cherchez pas des effets de style et d'écriture.

Solomon Nothup, homme noir libre vivant dans l'État de New-York, est kidnappé en 1841 et vendu. Puis, il va passer 12 ans en tant qu'esclave en Louisiane avant de retrouver la liberté.
Ce récit sur l'esclavage est saisissant, poignant et heurtant. Nous voici confrontés à une description de certains humains dont l'attitude est insoutenable. Pourquoi et comment une telle haine peut se concrétiser par des actes et des pensées abjects ? Nous sommes en 2022 et hélas certains "bipèdes" nous prouvent que 1841 n'est pas si loin .......
Livre de référence historique de grande qualité.
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1. Critique du livre :

Ce livre deviendra tôt ou tard une référence absolue concernant l'histoire de l'esclavagisme aux Etats Unis, au même titre que "La couleur pourpre" en son temps, ce roman nous ouvre les yeux sur les tragédies qu'ont pu connaitre des milliers d'immigrés afro-américains en dévoilant la cupidité et la violence de ces "maîtres" exploitants agricoles. La première chose qui frappe dans cette autobiographie, c'est la violence, qu'elle soit physique ou morale, toujours traumatisante, elle est décrite de manière dure et réaliste sans mélo ni niaiserie. Mais l'histoire, même si elle est très dure, est finalement superbe, c'est une leçon de vie incroyable. On assiste à la transformation de la vie d'un homme talentueux et heureux en un véritable cauchemar où la survie devient le leitmotiv, côtoyant jour après jour l'humiliation, la violence, le racisme … en espérant revoir les siens…

Northup a eu la chance de pouvoir vivre libre dans l'état de New York à 1841, avec sa femme et ses deux enfants. Une chance qui va rapidement lui être reprise, quand il est abordé par deux prétendus artistes qui, en réalité, vont le droguer et le revendre comme esclave à la Nouvelle-Orléans. Peu enclin à se laisser traiter de la sorte, Northup va vite se rendre compte que la moindre tentative pour réclamer sa liberté pourrait le conduire à une bien cruelle destinée. Solomon Northup affronte l'esclavagisme de la manière la plus frontale possible. En résulte un roman choc proprement traumatisant, absent de tout pathétisme auquel un thème pareil pourrait facilement mener. Nul manichéisme ou simplification primaire, juste le plus honnête témoignage sur l'esclavagisme. Northup parvient en quelques passages à en résumer toute l'horreur. Les personnages présentent également tous une densité absolument incroyable, chacun dévoilant une profondeur inouïe, où l'ambigüité partage même le martyr des plus meurtris, et où on décèle une humanité bien vivace dans le regard ou le comportement des bourreaux.

Ce témoignage laissera le lecteur dans un état de sidération bien après la lecture. Sa violence, sa brutalité innommable nous ramène au présent, avec cet effroyable déni de l'être humain que l'on observe tous les jours dans les horribles conflits actuels. Les hommes, pour la plupart, sont des êtres malfaisants dès qu'un peu de puissance leur est donnée. Ce récit sans filtre, sans concession, de la vie des esclaves au XIXe siècle est une expérience traumatisante. Car l'individualisme qui protège d'une façon illusoire, réapparaît au sein de cette communauté et annihile toute action collective. Chacun essaie de se préserver des coups, des viols, des humiliations, et ainsi se fait prisonnier de lui-même. Cette ignorance de la douleur d'autrui, c'est une souffrance, une honte, une impuissance, une colère de ne pas pouvoir intervenir sans y perdre la vie dans les pires sévices. Là est la condition inacceptable de l'esclavage, la soumission individuelle au maître sans porte de sortie, sinon la mort.

En conclusion, s'il convient d'admettre qu'il peut être difficile de lire "12 Years a Slave", de par les sentiments qu'il provoque, il s'agit d'un témoignage nécessaire et l'une des oeuvres les plus importantes qu'ait produite Solomon Northup sur l'histoire des États-Unis.

2. Critique du film :

Après avoir filmé l'enfermement physique dans Hunger (2008) puis l'enfermement psychologique dans Shame (2011), Steve McQueen continue avec cette thématique en s'intéressant cette fois-ci à la privation de la liberté humaine en tant que système en réalisant une oeuvre sur l'esclavage. le réalisateur a une nouvelle fois sollicité son acteur fétiche, Michael Fassbender, qui campe ici le rôle d'un esclavagiste tyrannique en proie aux pires comportements humains. La beauté des décors et des paysages de la Louisiane dénotent face à la médiocrité et la bassesse dont font preuve les êtres qui y résident. Les châtiments réservés aux esclaves sont retranscrits ici de manière directe, et certaines scènes sont difficilement supportables. On en ressort pas indemne, notamment à travers quelques scènes chocs où McQueen ne fait pas dans le sentimentalisme et il est sans concession, à l'image des scènes de fouets ou de pendaison. 12 Years a Slave impose deux vérités: il s'agit du plus grand film de McQueen, et il est également évident qu'il fera partie de ce que l'année 2014 nous a offert de plus impressionnant. Certains films ont peut-être osé aborder cet horrible chapitre de l'Histoire des États-Unis (Amistad, Beloved, Amazing Grace, Django Unchained…). Certains ont même su marquer le Cinéma. Mais aucun avant 12 Years a Slave n'aura su le faire de manière si indélébile.
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12 years a slave est le récit autobiographique d'un père de famille, libre, instruit… et noir, dans l'Amérique du milieu du XIXe siècle.
Drogué, kidnappé et vendu comme esclave, il va connaître pendant douze ans l'enfer de l'esclavage dans le sud profond des Etats unis, l'humiliation, l'injustice et la torture, sans jamais perdre l'espoir d'une libération possible ni, surtout, sa dignité d'homme.
Un témoignage bouleversant et un récit de première main sur le racisme ordinaire de l'Amérique sudiste, la mentalité et les pratiques des Etats esclavagistes.
Si vous aimez ce livre, vous aimerez peut-être aussi :
- Life is so good, de George DAWSON (autre témoignage sur la condition d'esclave dans le sud des Etats unis, et une véritable leçon d'humanité)
- La Couleur des sentiments, de Kathryn Stockett (un roman qui retrace la vie et le quotidien des nourrices noires, employées au service des familles blanches américaines dans le Mississipi des années soixante)
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Quand l'on découvre le film inspiré de ce livre , l'on à déja la nausée .
Quand on lis ce livre , cette histoire vraie , ce que cet homme à endurer , et ce qu'il décrit des traitements infligés aux noirs américains , l'on est malade d'horreur .
Comment des étres humains on t'ils pu étres aussi immondes ?
Ces pages sont à faire lire par chacun , ce livre doit étre au programme des scolaires , pour que les mentalités changent .
On ne sort pas indemne de ce livre , c'est impossible .
Rares sont les oeuvres aussi puissantes et terribles .
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Que dire de ce livre..?
Ce livre m'a ouvert les yeux sur ce que nous étions et ce que nous pouvons être : nous les humains...
Nous sommes tellement capable de la pire cruauté que s'en ai désolant, choquant...
Solomon Northup nous racontes son histoire... Il vivait avec sa famille jusqu'au jour ou il se fait drogué et vendu comme esclave... Tout au long de son récit on peut voir comment il se fait traiter lui est aussi les personnes qui l'en entourent. Solomon Northup est un homme digne et bon, il ne comprenait pas pourquoi on l'avait vendu alors que c'est un homme libre, tout au long il essaye de ne pas sombrer dans la folie...c'est d'ailleurs l'espoir de retrouver les personnes qui lui son cher et surtout sa famille qui l'aide à ne pas vouloir la mort plutôt que de continuer à vivre pendant 12 ans comme esclaves...
J'ai vraiment aimer découvrir comment l'esclavage se passait et découvrir à quel point qui nous pouvons devenir...
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J'avais adoré le film et force est de constater que le livre qui décrit minutieusement et méticuleusement le quotidien des esclaves dans les plantations du sud des États-Unis est tout aussi fort en émotions. Je suis impressionné par le récit de Solomon Northup qui semble juste, raisonné, objectif, après tant d'année à souffrir injustement, à être frappé, mutilé, humilié, il ne semble pas avoir de rancoeur ou être aveuglé par une haine féroce envers tous les blancs. Malheureusement cette histoire n'est ni un roman ni une fiction, c'est une description de l'enfer vécu par cet homme et on ne peut qu'être traversé d'effroi face à toute la violence, toute la haine qu'il a dû subir injustement.

A tous ceux qui souhaitent en apprendre un peu plus sur l'esclavage, douze ans d'esclavage est un incontournable.
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J'ai mis un peu de temps avant de me décider à lire ce témoignage, qui est manifestement une référence en matière de littérature sur l'esclavage. J'en ai entendu parler par le film que je n'ai pas encore vu, attendant de lire le livre en premier. Mais sortir ce livre de l'ombre en l'adaptant pour le grand écran fut vraiment une idée merveilleuse car cela nous a permis de découvrir l'histoire d'un homme, et de mieux comprendre toute une période de l'histoire...

Solomon Northcup est un homme de couleur, libre. Il sait que certains de ses frères n'ont pas sa chance mais il ne connait pas réellement l'esclavage. Pourtant un jour, alors qu'il a fondé une famille, il se retrouve confronté à des kidnappeur qui vont lui enlever la chose la plus importante de sa vie, sa liberté. Dés lors il va comprendre qu'il vaut mieux éviter de révéler son véritable statut, devenir invisible et faire le moins possible parler de lui. On va lui changer son nom et il va se retrouver vendu à un "Maître" blanc. Une nouvelle vie va commencer pour un homme qui jamais ne perdra ni l'envie, ni l'occasion de s'enfuir. Esclave dans la tête mais Libre dans son coeur.

Si vous n'avez pas lu grand chose au sujet de l'esclavage attendez vous tout de même à certaines scènes dures. Solomon et ses compagnons vivent des choses inconcevables, inhumaines, et injustes. le pire étant que les animaux sont parfois mieux traités que les esclaves. Je me demande encore comment certains ont pu penser que nous étions différents les uns les autres de part notre couleur de peau. C'est effroyable. Ce témoignage est criant d'injustice et de maltraitance. J'ai pleuré pour des esclaves, j'ai voulu tuer des blancs, la colère ne m'a pas quittée durant toute ma lecture. Un sourire parfois car certains hommes ne sont pas aussi stupides que les autres, et que Solomon a une volonté à toute épreuve. Ils nous assure d'ailleurs souvent de sa bonne foi à nous lecteur, et je n'ai pas douté une seconde de la véracité de son vécu.

N'hésitez pas, si ce n'est pas déjà fait à lire ce livre. Il y a beaucoup à apprendre de Solomon et son histoire. La vérité déjà, un monde qui nous est inconnu, mais aussi des valeurs, et du courage. Je ne le noterai pas, car il s'agit là d'un témoignage mais c'est un véritable coup de coeur que je relirais certainement.
Lien : http://refuge-litteraire.ekl..
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Comment peut-on éprouver du plaisir à humilier, á faire souffrir.
De quel droit certaines personnes se sentent supérieurs ? " Maître"
Quel tristesse !!
En lisant ce livre nous pourrions dire que l'escalavage de nos jours est révolu?
Mais l'est-il vraiment ?
Dans notre monde actuel n'est-on pas entrain de retourner dans une forme d'esclavage ?
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Un témoignage poignant où la violence d'un vécu décrit par Solomon Northup pourtant purement factuellement vous émeut et vous accable au-delà du descriptible. A lire ... impérativement ... et par tous ... absolument !
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