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Critique de Gaphanie


Le 2 mars 1923, Françoise Chavaigne, jeune infirmière, accepte de soigner le Capitaine Omer Loncours, vieillard qui vit en reclus sur l'île de Mortes-Frontières.

Arrivée sur place, après avoir été fouillée par les gardes de son étrange client, elle est accueillie par le Capitaine qui lui fait une étrange confidence : les soins ne sont pas pour lui, mais pour sa pupille Hazel. Et attention : interdiction d'apporter le moindre miroir, interdiction de poser la moindre question qui ne relève pas des soins, interdiction de faire le moindre commentaire sur ce qu'elle verra. Gloups !

Françoise, qui a oublié d'être bête, ne tarde pas à se rendre compte que la jeune Hazel se croit abominablement défigurée. Et recueille bien malgré elle les confidences de la jeune femme, apprenant les visites nocturnes de son abominable tuteur.

Françoise fait alors croire qu'Hazel est atteinte de pleurésie, pour pouvoir revenir chaque jour au chevet de celle qui ne tardera pas à devenir son amie. Se doutant que le vieil Omer épie leurs conversations, elle met au point un stratagème ingénieux : elle tente de fabriquer un miroir à l'aide du mercure contenu dans les thermomètres. Son projet de confronter Hazel à son image pour confondre l'imposture du Capitaine va tourner court, et Françoise sera vite à son tour prisonnière de Mortes-Frontières.

Comment va bien pouvoir se terminer ce huis clos plein de tension ? Surprise, Amélie Nothomb nous propose deux fins. J'ai pour ma part préféré la première.

Encore une histoire très originale aux dialogues exceptionnels, comme seule Amélie sait les faire !
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