Je crois bien qu'avec
François Nourissier, la conclusion s'impose : c'est un rendez-vous manqué! Pourtant... Je me souviens de ces émissions de télévision littéraires où il était régulièrement invité. Il m'apparaissait alors comme un homme sympathique et d'un talent indéniable. J'étais admirative devant cet intellectuel que je me sentais indigne de lire : un membre éminent de l'
Académie Goncourt! Pensez-donc... Première rencontre, il y a plusieurs années avec la lecture "d'
Allemande", première déconvenue... Je renouvelle avec "
La Fête des pères" ouvrage dont on avait beaucoup parlé à sa parution, et même sentiment de vide, d'incompréhension. Je n'aime pas ce style d'écriture, je n'apprécie cette platitude, je n'adhère pas à cette introspection. Et j'éprouve un malaise certain à l'idée que ce roman peut être en grande partie autobiographique, car je n'apprécie pas du tout le narrateur et alors toute l'admiration que j'avais pour l'écrivain qui se montrait sous un bon jour sur le plateaux tv de grand renom, tout ceci s'efface et pis encore s'écroule comme un château de cartes. Tout est dit, l'aventure littéraire s'arrête pour moi avec cet auteur.
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