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Critique de Marpesse


Dans Lettre à mon chien, il est question de la relation de François Nourissier avec sa chienne Polka, mais aussi du métier d'écrivain, du retirement qui, comme il le dit, n'était (et n'est) pas très à la mode.

Lettre à mon chien est un livre dans lequel François Nourissier s'adresse à sa chienne Polka, rebaptisée ainsi par Claude Gallimard car son vrai nom, c'est Pilule. Il nous raconte ses expériences avec les animaux, souvent liées à l'observation, malgré lui, de leurs souffrances. Sa sensibilité en la matière est très grande. Un de ces petits chapitres, à propos, s'appelle "Un grand chien noir". Il nous dit comment il a vu, un jour, dans la circulation parisienne, un grand chien noir éperdu, coincé sur un îlot, près d'un tunnel, prisonnier des voitures. L'auteur s'est affolé, à tout fait pour pouvoir garer sa voiture plus loin,se porter à son secours, mais la peur de le retrouver écrasé a été si grande, si viscérale qu'il a fait demi-tour.

François Nourissier nous raconte la compagnie de Polka dans sa vie quotidienne et sa vie d'écrivain. Tout ce qu'il écrit est tellement vrai, on y retrouve tellement sa vie avec son propre animal que c'en est émouvant. Voilà un auteur qui a tout compris de la présence de l'animal dans une vie.

J'ai cherché des informations sur Polka, l'année de sa disparition, des photos de Nourissier avec elle. Il y en a peu, hormis cette vidéo postée ci-dessus et datant de 1976.

En 1981, on le voit sur une photo pour Paris Match avec un berger allemand : Polka, le teckel, était sans doute morte, elle qui avait déjà plus de dix ans au moins au moment de l'écriture de ce roman en 1974 (il mentionne une paralysie en 1967).

Dans le dernier chapitre, François Nourissier constate qu'il existe deux mondes, deux sortes d'humains. Une belle conclusion à un livre très touchant et sincère.


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