À moi la nuit, toi le jour

Bon…. disons que c'était une bonne idée de base : l'histoire d'une colocation sans que les colocataires ne se rencontrent jamais, la colocation d'un lit entre Leon, qui est infirmier, travaille de nuit et a besoin d'argent, et Tiffany, éditrice un brin excentrique qui travaille le jour et ne peut pas se payer un loyer hors de prix à Londres. J'ai été tentée par cette histoire, dont le résumé laissait penser qu'elle était assez originale.
Et le début du livre s'annonçait assez bien.
Et puis en fait, au fur et à mesure de la lecture, tout ce qu'on pressentait dès le début se produit, sans aucune surprise. Et puis les personnages sont trop lisses : les gentils sont vraiment très (trop) gentils, et les méchants sont vraiment très (trop) méchants.
Seule l'idée d'une relation « épistolaire » via des post-it rend le roman sympathique.
C'est très fleur bleue, tout est très prédictible, et l'humour n'est pas franchement au rendez-vous, ça rend le roman peu intéressant. La scène finale est d'une grande mièvrerie et très attendue.
C'est dommage, parce qu'il y avait là matière à faire un bon roman à partir de cette idée de départ. En tout cas, ça n'a pas marché avec moi.

Je ne sais pas pourquoi je n'ai pas abandonné cette lecture. La fatigue, sans doute et peut être un secret espoir que toute l'intrigue ne soit pas cousue de fil blanc. Eh bien, si. Aucune surprise. Mièvre. Vu et revu. Aucune originalité. Un petit goût de Bridget Jones mais très très fade