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Découvert par hasard à travers la lecture d'un extrait dans un manuel de français de première, ce roman très dense m'a captivée.
Cette oeuvre polyphonique montre comment différentes jeunes filles appartenant à des milieux pauvres, créent leur gang tout d'abord pour ne plus être seules dans la vie et se soutenir puis pour se venger des hommes mais aussi afin de sortir de leur destinée misérable. Ces « confessions », prises en charge par une narratrice alternant première et troisième personne, multiplient les points de vue, les noms, les pseudonymes. Alliées aux nombreuses analepses et prolepses, différentes typographies et documents (extraits de billets, de lettres), l'auteur permet au lecteur un rôle actif qui, comme les personnages, entre dans un dédale de pensées débouchant sur des projets menant au pire, à la fuite et à la dissolution d'un gang qui aura pris des allures de grand banditisme.
Ce roman nous offre un visage de l'Amérique proche des photographies de Walter Evans ou la misère côtoie la richesse, ou les Blancs riches ou voyous ont bien du mal à vivre en paix avec les Noirs. A travers cette photographie de l'Amérique, Carol Oates évoque les communistes et les syndicats, bêtes noires des patrons. Les dernières pages du roman montrent l'héroïne « Legs », assistant à un discours de Fidel Castro à Cuba au début des années 60.
Lien : http://yzabel-resumes-et-poi..
Critique de isabelledesage
Découvert par hasard à travers la lecture d'un extrait dans un manuel de français de première, ce roman très dense m'a captivée.
Cette oeuvre polyphonique montre comment différentes jeunes filles appartenant à des milieux pauvres, créent leur gang tout d'abord pour ne plus être seules dans la vie et se soutenir puis pour se venger des hommes mais aussi afin de sortir de leur destinée misérable. Ces « confessions », prises en charge par une narratrice alternant première et troisième personne, multiplient les points de vue, les noms, les pseudonymes. Alliées aux nombreuses analepses et prolepses, différentes typographies et documents (extraits de billets, de lettres), l'auteur permet au lecteur un rôle actif qui, comme les personnages, entre dans un dédale de pensées débouchant sur des projets menant au pire, à la fuite et à la dissolution d'un gang qui aura pris des allures de grand banditisme.
Ce roman nous offre un visage de l'Amérique proche des photographies de Walter Evans ou la misère côtoie la richesse, ou les Blancs riches ou voyous ont bien du mal à vivre en paix avec les Noirs. A travers cette photographie de l'Amérique, Carol Oates évoque les communistes et les syndicats, bêtes noires des patrons. Les dernières pages du roman montrent l'héroïne « Legs », assistant à un discours de Fidel Castro à Cuba au début des années 60.
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