La couverture et le titre annonce bien la couleur : c'est une histoire d'amouuur...
C'est mignon tout plein, plein de clichés mais ce que j'ai aimé, paradoxalement, c'est moins la romance (coeur de l'intrigue) trop classique que la relation de l'héroïne, Jude, avec son père atteint d'Alzheimer.
Les remarques sur l'avancée de la maladie qui transforme le père en étranger, plus imprégné des souvenirs lointains que récents, sonnent justes et reflètent bien le désarroi de cette adolescente qui se rend compte de la vie que son père a eu avant sa naissance, avant d'"entrer" dans son histoire, des souvenirs qui ont existé avant elle et des souvenirs qui ne se feront plus avec elle.
C'est cet aspect du roman qui dépeint une jeune fille confrontée à la disparition progressive du père qu'elle connaît et au renversement des rôles (c'est elle qui veille sur son père et même le surveille) que je retiens dans ce roman.
L'autre aspect singulier, c'est que cela se passe dans la communauté hispanique américaine et donc phrases en espagnol, cuisine hispanique, un petit dépaysement donc.
Par contre, ce que je n'ai pas vraiment apprécié, ce sont les monologues imaginaires de l'héroïne très nunuche (elle fait même parler son chien!) et les remarques (toujours de l'héroïne narratrice) sur l'aspect physique d'Emilio (fossettes, joues mal rasées, mèche, bandana, son torse nu ...N'en rajoutez plus dans les clichés!).
Leurs interactions (dialogues compris) n'ont rien d'extraordinaire, rien que je n'aurai lu ailleurs.
Le récit, comme l'héroïne, beaucoup tourné vers la nostalgie et le passé se finit quand même sur une note optimiste orientée vers le futur.
A partir de 13-14 ans
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rien a dire, juste bof. j'ai mis 2 car j'ai lu jusqu'au bout sans sauter les pages mais je n'en parlerai pas de ce livre a mon entourage
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Beaucoup de longueurs à mon goût, je n'ai pas accroché au délire du pacte. Je n'ai pas accroché non plus à la relation Emilio/Jude, je trouve qu'il y a beaucoup de moments où il ne se passait pas grand chose et je me suis ennuyée. En revanche, j'ai trouvé que les moments avec le père de Jude, atteint d'Alzheimer, étaient à la fois touchants et tristes. J'ai adhéré que dans les dernière pages, dommage.
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