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Critique de sabine59


Ah, Shizuku, comme tu m'as émue aux larmes! Comme j'ai aimé faire ta connaissance!

Sur l'ile aux citrons, tu as décidé de te rendre , te sachant en fin de vie. Trente trois ans, si jeune, si seule. Je t'ai accompagnée avec appréhension. Car l'approche de la mort fait peur, surtout quand on l'a vue se dessiner sur le visage d'un être aimé. Je redoutais un peu trop de pathos aussi.

Mais tu m'as ouvert les yeux sur une autre manière d'aborder la finitude. Même si , bien sûr, les derniers moments dans la vraie vie ne se passent hélas pas toujours aussi sereinement pour tout le monde... Ta pureté d'âme, ta gratitude envers les petits bonheurs du jour, ton élan vital , malgré la colère, la révolte qui te prennent parfois, ton attachement aux souvenirs précieux des moments partagés avec ton père adoptif, cette fusion tendre entre toi et la petite chienne Rokka, m'ont éblouie. Ta lumière, Shizuku. Et comme Hatako, dans " La papeterie Tsubaki", tu sais tellement goûter toutes les saveurs des mets qui te sont servis dans la maison du lion. Là où des personnes chaleureuses entourent ceux qui vont partir. Là où le goûter du dimanche rassemble autour d'un dessert désiré par l'un des " invités", lié à un souvenir. Là où une bougie témoigne de chaque âme envolée.

La tienne brille, indéfiniment. Merci à Ito Ogawa de t'avoir créée, avec toute la sensibilité et la délicatesse qui la caractérisent.
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