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Déborah Pierret-Watanabe (Traducteur)
EAN : 9782809715989
256 pages
Editions Philippe Picquier (25/08/2022)
4.15/5   781 notes
Résumé :
Ce qui fait de ce livre grave et pudique un roman solaire, c’est d’abord le lieu : l’île aux citrons dans la mer intérieure du Japon, qu’il faut gagner en bateau ; et encore, l’image magnifique de l’union de la mer, du ciel et de la lumière : la mer scintillante, illuminée par un incroyable sourire, surplombée par la Maison du Lion, ce lieu de paix où Shizuku a choisi de venir pour vivre pleinement ses derniers jours en attendant la mort.
Avec elle, nous... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (180) Voir plus Ajouter une critique
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Je le dis d'emblée, alors que ma Pal dégouline de partout, le billet de Sandrine ( @Hundreddreams) m'a fait acheter de suite ce livre qui pourtant traite d'un sujet grave et triste et que normalement j'aurais préféré ne pas lire. Donc comment dénier le pouvoir des billets de mes amies (is) babeliotes. Ce n'est pas la première fois que je succombe à un billet et entame le livre de suite ( Peco, Bison et Cie peuvent en témoigner 😁) . Passé ce bavardage inutile revenons à l'essentiel , c'est à dire, ce livre.
Ce qui m'a séduite sans doute au première abord dans le sujet, c'est la location : le Japon dans la nature, un pays et une expérience qui m'ont toujours laissée de magnifiques souvenirs, ici de surcroît l'île aux citrons dans la mer intérieure du Japon, qu'il faut gagner en bateau. Et puis la mer, source d'énergie infinie, pour moi ce qu'il y a de plus proche du paradis. Beaucoup moins séduisant le sujet , une femme de trente trois ans au seuil de la mort, qui se rend à cet endroit pour y passer ses derniers jours. Pourtant …..
L'institution s'appelle La Maison du Lion, Elle, Shizuku Umino.
Le temps d'une lecture, dans cette maison de fin de vie on va s'immiscer dans le délice suprême de la vie jusqu'à la dernière goutte, où la seule règle est d'être libre. On peut participer cependant , Seulement Si l'on veut, à des petits rituels comme un goûter servi tous les dimanches aux conditions particulières, et propositions succulentes pour qui a un bec sucré comme moi 😋.
Un goûter qui est au coeur de l'histoire, d'où le titre.


La plume de Ito Ogawa est magique, vaporeuse , j'en avais déjà fait l'expérience avec sa magnifique Papeterie Tsubaki et sa suite. Ici encore avec cette magie elle métamorphose un sujet lugubre en joie de vivre qu'elle plante dans un décor paradisiaque “Quand j'ai ouvert les yeux, la mer scintillait, illuminée par un incroyable sourire, et les feuilles des citronniers luisaient comme des vagues dans le paysage. Un soupçon de parfum d'agrumes flottait dans l'air….”
Et puis il y a Rokka un petit chien, que Shizuku aurait voulu tant avoir dans son enfance , mais jamais eu, donc mieux vaut tard que jamais 😊. Et enfin tout ces desserts sucrés qui ne sont que sensations et plaisir, d'une grâce et beauté infinie. Bref, de quoi mourir en beauté 😊.

La mort elle-même ne m'a jamais fait peur, mais c'est la décrépitude terrible qui le précède qui me terrifie, y étant témoin tour à tour à celle de mes proches. Ici le préambule de misère est largement amorcé par l'âge de la victime , l'endroit et les conditions paradisiaques que lui octroie la vie et bien sûr par la beauté, la grâce et la finesse de la plume de Ito Ogawa. J'espère bien partir comme Shizuku bien que j'ai largement dépassé son âge 😁 !
Lisez-le sans hésitation , c'est une magnifique lecture où votre âme sera réchauffée par le soleil et la mer, et le goût des desserts et pâtisseries japonaises dont perso je raffole ! Même si cela semble une fable, c'est une fable qui fait un bien fou ! Vive la littérature japonaise !

« Rien n'est jamais inutile. Tout a un sens…. »
« Vivre, c'est être la lumière de quelqu'un d'autre. »
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Atteinte d'un cancer à l'âge de trente-trois ans, Shizuku Umino ne veut pas terminer sa vie dans une chambre d'hôpital déshumanisée. C'est pour cela qu'elle se rend dans La Maison du Lion, un établissement de fin de vie situé sur l'île aux citrons dans la mer intérieure du Japon. Un endroit paradisiaque qui lui permettra de trouver la paix, loin des traitements agressifs standards visant à prolonger surtout la douleur…

En suivant les derniers pas de Shizuku Umino, le lecteur découvre tout d'abord un endroit aussi paisible que splendide, uniquement accessible en bateau, idéal pour profiter des derniers instants de la vie. Au fil des pages, il fera également la connaissance des autres pensionnaires de l'établissement et ne manquera pas de s'attacher à la chienne Rokka, adorable petite boule de poils qui se lie d'amitié avec cette jeune femme qui avait toujours rêvé d'avoir un chien et qui lui réchauffera le coeur jusqu'au derniers instants.

Malgré un sujet foncièrement triste, mais abordé avec beaucoup de douceur et de délicatesse, « le goûter du lion » se concentre surtout sur ces petits plaisirs de la vie dont il faut profiter, allant d'un brin de musique à une bonne tasse de café, en passant par ce rendez-vous hebdomadaire, organisé chaque dimanche à 15 heures, où le dessert préféré de l'un des pensionnaires est servi, accompagné d'une lettre qui invite à découvrir les souvenirs qu'il suscite chez la personne en question. Un petit rituel qui permet d'en apprendre plus sur les autres résidents tout en dégustant leur friandise préférée…

Si je suis généralement assez fan du style nippon et des ambiances contemplatives, j'ai visiblement du mal à accrocher pleinement aux romans d'Ito Ogawa. Je ne suis certes déjà pas grand amateur de desserts à la base, ce qui m'a peut-être empêché de savourer ce roman comme il se doit, mais j'avais déjà eu la même impression de « fadeur » en lisant « La Papeterie Tsubaki ». Je n'ai rien contre une bonne dose d'onirisme et de contemplation, mais tomber en admiration devant la beauté du sourire d'une banane est visiblement au-dessus de mes moyens…

Je retiendrai donc surtout le dépaysement offert par cette île aux citrons, l'amitié sans condition de cette adorable chienne, ainsi qu'un sujet douloureux abordé avec beaucoup de délicatesse.
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Je vais vous parler d'un sujet grave, triste, traité cependant ici avec beaucoup de douceur, de délicatesse, mais aussi, - chose étonnante, avec gourmandise : la fin de vie. Gourmandise ? Je lis votre étonnement. Mais oui, j'ai bien dit gourmandise et ne voyez là aucune idée de vouloir choquer tant le sujet est chargé d'émotion. Écoutez un peu...
Nous sommes au Japon. Atteinte d'un cancer, la jeune Shizuku Umino âgée de trente-trois ans vient d'apprendre par son médecin qu'elle n'a plus que quelques semaines à vivre. La nouvelle lui a fait comme l'effet d'un séisme sous ses pieds. Nous sommes en décembre et probablement ne verra-t-elle pas fleurir les amandiers aux premiers jours du printemps.
Shizuku vit seule.
Le plus proche membre de sa famille est son père qu'elle n'a pas vu depuis cinq ans... Et puis elle ne veut pas l'inquiéter... Pour autant, elle ne veut pas finir ses jours dans la chambre d'un hôpital déshumanisé, recevant les derniers soins palliatifs dans une solitude accablante et anonyme, raccordée à des tuyaux branchés de partout.
Le hasard de la maladie l'amène à venir terminer ses jours sur l'île aux citrons, située en mer intérieure de Seto, dans la Maison du Lion. C'est bien sûr un établissement de soins palliatifs, mais au bord de la mer, sur une île, dans une maison entourée de vignes et de citronniers, on accompagne les derniers jours des personnes atteintes de maladies incurables en les aidant à emprunter d'autres chemins, loin des soins agressifs ou des traitements visant à prolonger la vie... Ici tout est fait pour apaiser les douleurs du corps et de l'âme.
La directrice de la Maison lui a écrit pour lui dire qu'on l'attendait, qu'une chambre était prête pour l'accueillir, mais plus qu'une chambre, c'est un lieu, une communauté d'invités comme elle, une île, qui l'attendent.
Son arrivée est prévue le 25 décembre, le jour de Noël. C'est la première fois depuis longtemps qu'on l'attend quelque part. La directrice, une certaine Madonna l'accueille au ponton du bateau. Bon pas la vraie Madonna quand même, je tiens à vous le préciser. Ici toutes les personnes ont droit de porter un surnom de leur choix, que ce soient le personnel de l'établissement ou bien les invités. Oui, les personnes qui viennent résider dans la Maison du Lion sont appelés des invités...
Dans ce récit écrit à la première personne, nous découvrons à travers les yeux, les gestes, les mots de Shizuku, un lieu et des personnes qui y vivent, qui viennent à sa rencontre. Nous découvrons ses premiers jours sur l'île aux citrons, ses étonnements, ses joies, ses révoltes, le désir de vie qui bat jusqu'au dernier souffle, la douceur qui vient non pas comme une résignation mais comme une apesanteur où le corps se dérobe, tandis que le coeur s'allège d'un fardeau.
L'île aux citrons, c'est un zeste de bonheur entouré d'océan.
Il y a la chienne Rokka qui se prend tout de suite d'amitié pour le jeune femme, ne la quitte plus...
Je me suis pris moi aussi d'affection pour cette chienne qui ressemble à une grosse boule de neige épaisse, qui va et vient, se frotte à sa nouvelle maîtresse, se niche dans le creux de ce corps frêle qui s'effrite, accompagnant d'une tendresse fidèle, celle qui va partir dans quelques jours vers on ne sait où... Peut-être que la chienne Rokka ressent ces choses-là, peut-être qu'elle est une passeuse à sa façon, s'est déjà pelotonnée contre un corps qui n'est plus, le fera encore longtemps après...
Et puis il y a ce rendez-vous hebdomadaire, le goûter du Lion, chaque dimanche à 15 heures, c'est comme un rituel... Chaque pensionnaire qui arrive est invité à exprimer sur une longue lettre un souhait, la commande d'un mets de son choix et à condition qu'il en écrive les raisons et l'attachement à un souvenir particulier. C'est un tirage au sort qui dicte le choix.
Le dimanche qui vient, le goûter qui va tâcher de reproduire le plus fidèlement possible ce mets, permet aux pensionnaires de le partager dans un moment convivial et touchant, en partager aussi le souvenir impérissable qui sera évoqué comme le vertige d'une madeleine de Proust. Peut-être que le bonheur d'être à la Maison du Lion tient dans cette impatience d'attendre chaque dimanche...
En dehors du goûter du dimanche, il y a d'autres gourmandises qui égrènent ce récit, le bol de douha pour accueillir le matin, l'okayu, des mochis, des cannelés, une tarte aux pommes, un thé de kombu...
« Nous savourons le délice suprême de la vie jusqu'à la dernière goutte », aime à dire la directrice du lieu.
Car ici il est question de saveurs, celle des derniers instants...
Parfois l'écriture délicate et très belle d'Ito Ogawa se fait onirique, traverse des paysages et des miroirs, convoque des personnages du passé, des voix, allument des bougies au seuil d'une porte...
Ce récit ne tombe jamais dans le pathos, même si on chemine le coeur serré vers les dernières pages, même si l'émotion nous étreint le coeur, parce que forcément la jeune Shizuku ressemble à quelqu'un de proche, qui n'est plus...
Ici, le sujet n'est pas le droit à mourir dans la dignité. C'est autre chose. Ici, les mots d'Ito Ogawa nous entraînent dans une maison où ceux qui vont mourir sont entourés, apaisés, les papilles éveillées au goût de l'instant présent. Accepter la mort, accepter son désir de vivre, accepter cela, l'accueillir comme on regarde la mer, comme on s'éprend de l'horizon, comme on respire le parfum du yuzu à pleins poumons.
En creux, Ito Ogawa ne dit-elle pas cette douceur qui manque à notre société, en particulier sur ce sujet ?
J'ai aimé pendant toutes ces pages douces, délicates, emplies de pudeur, accompagner à ma manière la jeune Shizuku, non pas dans sa dernière demeure, mais dans sa dernière île...
Je referme le livre, avec un sentiment apaisé en moi. Il y a encore cette bougie qui n'en finira pas de brûler dans ma mémoire, au seuil de la porte d'une chambre, tandis que la chienne Rokka apprivoise déjà les gestes d'un nouveau pensionnaire qui vient d'arriver...

Quelques jours après sa lecture, je me suis surpris à sentir en moi ce livre qui continuait de résonner comme le ressac d'une mer intérieure...
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L'île de la consolation

L'île aux citrons. Une île aux paysages magnifiques lovée dans la mer intérieure du Japon. Île d'un ultime voyage pour Shizuku qui est atteinte d'un cancer avancé.
Elle s'installe dans la Maison du Lion, un établissement dans lequel les invités viennent passer leur derniers jours.
Tous les dimanches à 15 heures, les invités communient autour d'un goûter que Madonna tire au sort parmi leurs demandes.
Dans cette maison, où la règle est d'utiliser son temps comme bon lui semble, on partage à travers ce dessert plus qu'un moment de bonheur pour les papilles. On partage également un souvenir joyeux bien souvent lié à l'enfance. Une madeleine de Proust, réminiscence heureuse, qui laisse planer une agréable odeur de nostalgie.

Shizuku réapprend à vivre avec cette fin qu'elle sent approcher à grands pas. Trouver un équilibre entre le sucré et le salé. S'extasier devant la banalité de la vie représentée par une banane, fruit d'un arbre choisi par Bouddha pour nous rappeler le côté éphémère de la vie.
Accepter la mort tout en reconnaissant son envie de vivre.


Ce roman contemplatif, doux et délicat revêt la forme d'un immense haïku balisé de moments délicieux.
Shizuku est telle le soleil déclinant qui éclabousse la mer de sa lumière pour laisser place ,peu à peu, à la lueur d'espoir des étoiles aux confins d'un univers inconnu.






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Ah, Shizuku, comme tu m'as émue aux larmes! Comme j'ai aimé faire ta connaissance!

Sur l'ile aux citrons, tu as décidé de te rendre , te sachant en fin de vie. Trente trois ans, si jeune, si seule. Je t'ai accompagnée avec appréhension. Car l'approche de la mort fait peur, surtout quand on l'a vue se dessiner sur le visage d'un être aimé. Je redoutais un peu trop de pathos aussi.

Mais tu m'as ouvert les yeux sur une autre manière d'aborder la finitude. Même si , bien sûr, les derniers moments dans la vraie vie ne se passent hélas pas toujours aussi sereinement pour tout le monde... Ta pureté d'âme, ta gratitude envers les petits bonheurs du jour, ton élan vital , malgré la colère, la révolte qui te prennent parfois, ton attachement aux souvenirs précieux des moments partagés avec ton père adoptif, cette fusion tendre entre toi et la petite chienne Rokka, m'ont éblouie. Ta lumière, Shizuku. Et comme Hatako, dans " La papeterie Tsubaki", tu sais tellement goûter toutes les saveurs des mets qui te sont servis dans la maison du lion. Là où des personnes chaleureuses entourent ceux qui vont partir. Là où le goûter du dimanche rassemble autour d'un dessert désiré par l'un des " invités", lié à un souvenir. Là où une bougie témoigne de chaque âme envolée.

La tienne brille, indéfiniment. Merci à Ito Ogawa de t'avoir créée, avec toute la sensibilité et la délicatesse qui la caractérisent.
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critiques presse (8)
Actualitte
17 avril 2023
Le pouvoir de ce livre, c’est de ne jamais faire de faux-pas, de ne jamais s’enliser dans une quelconque mièvrerie. Tout est mesuré, juste, et d’une sincérité tout particulièrement touchante.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Culturebox
12 avril 2023
Ce roman lumineux aborde la question de la fin de vie à travers un modèle "idéal" de centre de soins palliatifs, dans lequel tout est fait pour le confort, voire le bonheur des résidents, qui y trouvent le réconfort nécessaire pour vivre pleinement les derniers jours, semaines ou mois qui leur restent avant de quitter ce monde, en ayant fait la paix avec leur passé et leurs proches.
Lire la critique sur le site : Culturebox
LaPresse
21 novembre 2022
« La vie est semblable à une bougie. Elle ne peut allumer ou souffler sa flamme elle-même », écrit Ogawa Ito. Quand un pensionnaire s'éteint à la Maison du Lion, on allume une bougie à l'entrée des lieux. C'est dans cette maison de fin de vie que se rend Shizuku, une femme à qui il ne reste plus que quelques mois à vivre.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Marianne_
12 octobre 2022
Ce roman est un très grand haïku de 254 pages, avec tout ce qu’il faut de notations délicieuses, de désespoir souriant et d’adieu à la lumière de fin d’automne.
Lire la critique sur le site : Marianne_
LeMonde
07 octobre 2022
Avec Le Goûter du lion, l’écrivaine étend ses talents d’alchimiste aux préoccupations les plus graves, aux plus grandes douleurs, avec une égale réussite, en évitant le sentimentalisme et la mièvrerie.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Culturebox
06 octobre 2022
Un roman lumineux sur un sujet sombre, que la romancière traite avec une infinie délicatesse.
Lire la critique sur le site : Culturebox
Culturebox
28 septembre 2022
Un roman doux comme un souffle léger.
Lire la critique sur le site : Culturebox
LaCroix
02 septembre 2022
L’auteure japonaise livre un délicat roman sur les derniers jours d’une jeune femme gravement malade qui s’est réfugiée dans une résidence où tout est fait pour apaiser les douleurs du corps et de l’âme.
Lire la critique sur le site : LaCroix
Citations et extraits (168) Voir plus Ajouter une citation
La vie est semblable à une bougie. Elle ne peut allumer ou souffler sa flamme elle-même. Et une fois la flamme allumée, il n'y a rien d'autre à faire qu'attendre qu'elle se consume et disparaisse, en laissant la nature suivre son cours. Mais il arrive parfois qu'elle s'éteigne, soufflée par une force supérieure.
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Le ciel s´assombrissait et la nuit commençait à planer sur le monde.
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Le goûter n'est pas un repas essentiel pour le corps, mais il enrichit notre existence. Le goûter est une nourriture pour le coeur, une récompense pour la vie.
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Une bougie est au sommet de sa beauté à l'instant où elle s'éteint.
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- Je suis heureux de t’avoir connue. Je tiendrai ma promesse, ne t’en fait pas. Et quand tu seras lumière, j’espère que tu brilleras sur nous. Avant de mourir, ma mère m’a dit que ceux qui nous quittaient devenaient lumière.
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