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Critique de Annette55


Izumi, déçue par un mariage complètement raté, la trentaine, brouillonne , effrayée, mène une existence morne , routinière , seulement égayée par la présence de son petit garçon: âgé de six ans , le petit Sosûke.

Un jour, sur un quai de gare , elle rencontre Chiyoko, une lycéenne de dix- neuf ans.
Elle la sauve au dernier moment : celle- ci était prête à se jeter sous un train .
Izumi invite la jeune fille à partager son repas.
Quelques jours plus tard, elles se revoient ,Chiyoko aide Izumi à venir à bout de ses tâches ménagères, c'est le coup de foudre, après avoir fait l'amour, elles ne se quitteront plus.

Afin de vivre au mieux cet amour tout neuf, elles fuguent ensemble , trouvent refuge dans un village de montagne, au «Machu Picchu  » sous le plus beau ciel étoilé du Japon.

Ici commence l'histoire de la famille Takashima, , contraction de leurs deux noms, suivi de la naissance de Takara - le- miracle , fille bien nommée de Chiyoko, enceinte avant la rencontre avec Izumi.

Elles dressent le pavillon arc- en- ciel sur le toit d'une maison d'hôtes , unique en son genre .
La famille accueille tous ceux qui se présentent: couples homosexuels, étudiants, personnes seules , gens qui souffrent , en toute bienveillance et chaleur humaine...
Une maison «  du bonheur » au milieu de l'immensité de Dame Nature au Japon!
Cet ouvrage a le mérite de mettre en avant de la plus belle manière un puissant manifeste en faveur de l'homoparentalité et de l'homosexualité la vie des minorités sexuelles , ces gens vivant en marge , à l'écart de tout : SUJET TABOU au Japon.

C'est un chemin peu aisé , en regard à l'intolérance, aux préjugés , remarques désobligeantes ,questions , silences : cette famille recomposée pas comme les autres .

Malheureusement , je n'ai pas retrouvé la poésie et la délicatesse des autres roman japonais déjà lus notamment , rien à voir avec «  Le-Ruban » de la même auteure.

Les personnages sont à la limite du caricatural .
Ils manquent de vraisemblance, la vision sage, bien pensante, l'atmosphère sirupeuse mettent mal à l'aise le lecteur.

Trop beau, pétri de bons sentiments! .
L'auteure s'égare dans certains clichés.
Quelques longueurs et mièvreries rendent l'ouvrage indigeste...
Dès le début j'ai ressenti la pauvreté convenue des dialogues .
J'ai eu du mal à le finir .
Bien sûr, la fin est déchirante ...
Grosse déception pour la première fois au sein de mon périple japonais .
Mais ce n'est que mon ressenti, je peux me tromper...
« De même que le jour succède à la nuit, qu'après la pluie vient le beau temps , l'hiver finit toujours par s'achever »..

«  le Bon Dieu pourrait quand même , me semble- t- il , avoir la générosité d'accorder un bébé à tous les amoureux qui le souhaitent , qu'ils soient hétérosexuels ou homosexuels? » ...
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