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Critique de lehibook


Au fil de ses écrits Yôko Ogawa me semble de plus en plus s'écarter de la description monde réel pour insérer des personnages dans des mondes-bulles , en exprimant par la fable son point de vue. Ainsi dans ce roman la narratrice vit dans une école abandonnée , près d'une maternité démolie , elle y ordonne d'étranges cérémonies qui voient les parents venir rendre par des poupées et des décors artificiels une vie à leurs enfants disparus. On y tient des « concerts de soi à soi » qui redonnent une voix aux disparus par des instruments réalisés à partir de leurs restes. Cependant ces « Kindertotenlieder » à la japonaise sont empreints de la mélancolie souriante du « wabi-sabi » , ,rien ne dure, rien n'est fini,rien n'est parfait. Une plongée dans l'ailleurs , qui amène à l'esprit du lecteur des images oniriques et belles On peut aussi penser que se roman commente , l'effondrement démographique du pays de l'auteure.
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