Arte, tome 5

Arte part dans ce cinquième tome pour Venise, où elle doit honorer une commande et devenir la préceptrice d'une petite fille au caractère affirmé.
Si ce tome est tout aussi bon que les précédents, de par les dessins et les thèmes abordés, j'avoue que je suis assez triste de quitter, temporairement je l'espère, Florence et ses différents protagonistes. Heureusement Arte découvre à Venise un nouveau personnage féminin qui a du potentiel.

Pour ceux qui ont déjà lu mes articles, vous savez déjà que je suis une grande fan de la série Arte de Kei Ohkuro. Ça a été un vrai coup de coeur puissance 1000 ! Et ce nouveau tome me le confirme !

Pour ceux et celles qui ne connaissent pas, Arte est une jeune aristocrate à l'époque des mécènes à Florence. Se rebellant contre sa catégorie sociale, elle décide de devenir la première femme peintre ! Elle est donc prise en tant qu'apprentie par un peintre connu pour ne prendre aucun apprenti.

Au fur et à mesure des tomes, nous voyons comment Arte arrive à se faire une place dans ce monde macho d'hommes artistes et artisans !
Dans ce cinquième tome, Arte arrive à Venise pour un contrat conclu dans le tome précédent. Elle doit s'occuper d'une jeune fille qui fait fuir chacune de ses préceptrices. En échange, Arte pourra faire des portraits des personnes de la maison et dessiner autant qu'elle le souhaite.

Ce tome a été une vraie joie ! En le finissant j'ai eu qu'une seule hâte : lire la suite ! J'ai beaucoup aimé ce tome où la position d'Arte change totalement. Alors qu'elle se bat depuis plusieurs mois sur sa condition d'aristocrate, ici elle doit se rappeler de cela afin de pouvoir aider son élève.

Dans cette histoire, nous découvrons une petite fille, Caterina, qui elle aussi ne se suffit pas à sa condition. Ici, nous découvrons un autre art. Mais nous voyons également le combat que doit mener une petite fille de 11 ans pour continuer à être motiver par sa passion sans que cela ne la mette dans une situation délicate avec ses parents de la haute aristocratie de Venise.

J'ai beaucoup aimé le rappel du combat d'Arte avec sa mère qu'on ne voit que très peu dans le premier tome. On voit de très près « l'après » mais on se doute qu'il y a eu de nombreuses disputes avant. Là on peut voir « l'avant ». On peut voir comment Caterina essaye de se protéger et de protéger sa passion mais, du coup, doit mettre de la distance avec ses parents, avec chaque personne qui l'entoure.Les dessins simples mais élégants enchantent de nouveau ce manga qui témoigne encore et toujours du combat des femmes dans cette époque où seuls les hommes pouvaient travailler dans les arts.
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Arte arrive à Venise, avec nous, et les premiers temps on s'en met plein les yeux. J'adore son innocence et son émerveillement face à tout ce qu'elle découvre.
J'ai tout d'abord été subjugué par le faste et la beauté de la ville, la demeure. Je me suis posée des questions sur Caterina : belle, mais pourquoi ces parents n'y voit rien ? Est elle méchante ? Pourrie et gâtée ? Pourquoi ? Au fond, c'est une chic fille ! Arte est elle aussi subjuguée, jusqu'à voir que les gens sont partout les mêmes et que le mieux c'est encore de rester elle même.
On comprend mieux ! Mais tout comme Arte je me questionne sur le bien fondé de tout ça. Finalement la mère n'était elle pas désireuse d'autres choses ? Ne se privent ils pas de belles découvertes, de saveurs, de certains sentiments, partages, liens … En agissant ainsi ?!
Arte fait également un joli point sur sa situation, ses choix avec avantages et inconvénients. Elle est lucide, elle est géniale, sincère et directe.
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Arte débarque à Venise, ville qui l'impressionne beaucoup à son arrivée mais elle se rend vite compte qu'au final, les gens sont tous les mêmes peu importe leur lieu de vie. Elle laisse rapidement ses peurs de côté et retrouve confiance en elle pour accomplir sa mission, se rapprocher de la nièce de Youri, Caterina.

C'est agréable de découvrir de nouveau personnages, surtout que la jeune Caterina et Arte ont beaucoup plus en commun qu'elles ne le pensent. Je suis sur qu'une belle amitié les attends. J'avoue que j'aimerais une pointe de romance car maintenant que Leo n'est plus là, je ressens un petit manque lol.

L'histoire est toujours douce et agréable à lire, c'est toujours un plaisir de suivre les aventures de Arte.

L'arrivée d'Arte nous fait découvrir un nouveau personnage. La petite Caterina est revêche mais très attachante. Cette rencontre ajoute du piment à l'histoire et relance l'intrigue. Les relations humaines et la psychologie sont au coeur de ce tome.

L'arrivée à Venise nous offre de nouveaux décors. Même si ce sont toujours les personnages qui sont les plus travaillés, le nouveau cadre dans lequel ils évoluent est bien réalisé. J'espère que la suite des aventures d'Arte sera aussi passionnante.

J'avais vraiment hâte de lire ce tome 5.
Il faut dire que dans celui-ci, Arte s'installe à Venise où elle va être préceptrice de Caterina, la nièce de Youri Fariel.

J'aime profondément Venise. Cette ville est une merveille, il y règne une ambiance très particulière que malheureusement ce tome ne rend pas.
Les personnages et tissus sont toujours parfaitement rendus mais j'ai regretté des décors un peu bâclés cette fois.
Les bâtiments, les peintures dans l'église par exemple, sont à peine ébauchés.

Ceci dit, l'histoire est toujours intéressante.
Arte va découvrir le secret de l'insolence de Caterina. Elle fait toujours preuve de bienveillance, d'humour et de pugnacité.
On découvre un peu le commerce de Venise, l'esclavage est un peu évoqué ainsi que les assiettes des nobles et celles des pauvres.
Les premiers tomes sont tout de même plus intéressants mais j'aime toujours les aventures d'Arte et je vais continuer à la suivre. J'ai hâte qu'elle retourne à Florence retrouver Léo, même si je sais qu'il va falloir attendre le tome 8 pour cela...

Un tome un peu décroché du reste de la série qui malheureusement ne répond pas à l'ambition de celle-ci. On s'intéresse juste à la pauvre petite Caterina, c'est répétitif et décevant même si elle est très mignonne cette gamine. On ne s'intéresse toujours pas à Arte en tant qu'artiste, c'est dommage.
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Nouveau cadre, nouveaux décors, nouveaux personnages mais c'est toujours aussi agréable à lire. Je préfère même les nouveaux personnages, surtout la jeune Caterina au taciturne Léo, mais c'est totalement subjectif à ce niveau. En tout cas, Arte devient préceptrice : elle doit apprendre les bonnes manières à son élève. On quitte le temps de quelques chapitres le domaine de l'art. On découvre même la gastronomie à l'époque de la Renaissance, comment elle a été renouvelée par la découverte récente du Nouveau Monde, mais la mangaka ne s'appesantit pas. Ce qui est intéressant, c'est de voir à quel point elle a su approfondir ses analyses, allant jusqu'à se documenter sur les différences entre la façon dont les riches et les pauvres sucraient leurs aliments et les conséquences sur leur hygiène dentaire. Mais c'est tout à fait caractéristique de Kei Ohkubo : derrière l'écriture de ce seinen, on sent des heures et des heures de lectures et de recherches documentaires alors que l'on dévore en un clin d'oeil les aventures de l'héroïne. 🎨 du grand art.
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Un excellent tome !

Attention spoil, je ne peux malheureusement pas faire autrement. Dans ce tome, Arte a quitté Florence et Leo pour Venise. Elle a suivi Youri après qu'il est rempli sa part du marché, à elle de remplir la sienne, soit apprendre les bonnes manières à sa nièce. Celle-ci n'a pas gardé très longtemps ses professeurs de bonne manière, Arte va-t-elle tenir plus longtemps? Les paris sont ouverts chez les domestiques. Si la nièce de Youri ne sait pas se tenir en public, est-ce seulement par caprice?

La condition féminine !

Ce tome 5 nous donne l'occasion de nous pencher davantage sur la condition féminine de l'époque avec l'étiquette, ce que peut faire une femme ou pas et ceux selon son rang. Comment faisaient les femmes aristocrates pour élever leurs enfants ? Les élevaient-elles seulement ? Elles doivent laisser les nourrices s'en occuper, ce n'est pas de leur rang. de fait, elle ne remplissent jamais vraiment le rôle de mère. Un véritable déchirement !

Mais pas seulement !

Il aborde aussi les différences sociales pas seulement : les riches ont tout, les pauvres ont rien. L'auteure aborde l'alimentation qui est tellement différente selon le milieu social, et tout ce qui en découle. C'est vraiment enrichissant. Certes, c'est un peu loin de la peinture mais j'y ai trouvé mon compte.

En résumé : C'est un excellente tome, il marque un tournant. L'auteure se recentre sur la condition féminine laisse un peu de côté la peinture et j'ai adoré. J'ai hâte de lire la suite.

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Alors que nous quittions Arte en route pour sa nouvelle vie à Venise, nous la retrouvons ici dans un tout nouveau rôle, tout de même très différent du précédent, celui de préceptrice. Ce ne seront donc plus les talents de peintre d'Arte qui seront dorénavant mis en avant (du moins beaucoup moins), mais plutôt ceux qui lui permettent de se lier aussi facilement aux autres, et j'ai vraiment adoré ça.

J'ai réellement pris un immense plaisir à la découvrir sous un autre angle et à la voir s'émerveiller et évoluer dans un nouvel environnement, loin de son maître d'apprentissage et de ses petites habitudes. Et même si je dois avouer que Léo m'a un peu manqué par moment, ce manque a très rapidement été comblé par l'introduction de nouveaux personnages, dont un en particulier, qui est non seulement extrêmement touchant et qui, cerise sur le gâteau, a énormément de points communs avec Arte...