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Critique de Sachenka


A Silent Voice fut un coup de coeur auquel je ne m'attendais pas du tout. Dès le début, j'ai été happé et aucun des tomes ne m'a déçu. Ce septième et dernier volet clot merveilleusement bien cette série. Il me semblait que tout avait déjà été dit (et dessiné) sur l'intimidation, le harcèlement sous toutes ses forces (ou presque), et ses conséquences chez tous les acteurs, tant la victime que ses bourreaux. Eh bien, la mangaka Yoshitoki a réussi à l'aborder sous un nouvel angle mais, surtout, à fermer la boucle, toujours sur une note d'espoir.

Évidemment, Shoyo sort du coma et s'en remet plutôt bien. Pouvait-il en être autrement ? Depuis le début, le garçon cherche la rédemption, le pardon pour ses actes passés. Mais c'est lui qui n'arrivait pas à se pardonner lui-même. Je crois qu'il y est arrivé. Enfin ! Et cela a un impact bénéfique pour Shoko, qui arrive à se sentir mieux elle aussi. Les sentiments qui les unissent n'en deviennent que plus forts. Il n'est pas précisé si les deux formeront un couple et je crois que c'est mieux ainsi. Ça évitre que le manga ne tombe dans l'eau de rose.

L'autre événement principal, le film de Tomohiro, est enfin présenté. Depuis quelques tomes, il y travaille, mais je me demandais toujours où cette histoire allait mener. Je n'y ai jamais vraiment adhéré, je trouvais que c'était une distraction de l'intrigue principale. Mais, finalement, après avoir vu le résultat final, je considère que le film a sa place dans la série puisqu'il raconte autrement l'histoire de Shoyo. Et le fait que ça soit l'oeuvre d'amateurs, dont le travail a été jugé de qualité douteuse par le jury d'un concours, ça ne fait que le rendre plus authentique et poignant.

Bref, les différentes intrigues secondaires, celles qui concernent les autres personnages qui se sont ajoutés au fil des tomes, connaissent leur dénouement. À la toute fin, on retrouve nos personnages préférés quelques mois plus tard, à leur cérémonie de majorité. Cet épisode ne répond pas à toutes les questions et c'est bien ainsi : ça laisse une fin ouverte. Libre au lecteur d'imaginer la suite. Merci beaucoup Yoshitoki Oima !
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