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Critique de palamede


Paula n'a jamais voulu être mère,
et même si elle aime Mauro, Paula n'a pas voulu l'épouser.
Une conception égoïste de sa vie de femme qu'elle assume, revendique même.
Il est vrai que son métier de néonatalogue la comble.
Mais voilà au bout de quinze ans l'impensable se produit, Mauro en aime une autre,
et, quelques heures après lui avoir annoncé, se tue dans un accident de vélo.
Pour Paula, c'est le début de longue période introspective. A la douleur d'avoir perdu son grand amour s'ajoute celui d'avoir été trahie. Totalement égarée, la jeune femme
ne sait plus ce qu'elle est en droit de ressentir.

C'est avec une sensibilité caustique que Marta Orioles explore les méandres de la pensée d'une femme — en proie au chagrin à la solitude à la jalousie à la rancoeur et à la détestation de ceux qui ne la comprennent pas — que seul un cheminement douloureux autorisera de nouveau à vivre, à aimer et à être aimée. Sans aucun doute, un premier roman réussi dont le thème de l'absence ne peut qu'avoir des résonances en chacun de nous.

" L'amour est tangible, acoustique et valeureux. La condition pour le vivre, c'est de vivre, justement ... "

Merci à Babelio et aux Éditions du Seuil.


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