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Eric Reyes Roher (Traducteur)
EAN : 9782021419214
256 pages
Seuil (01/10/2020)
3.52/5   47 notes
Résumé :
À 42 ans, Paula Cid mène une vie ordinaire à Barcelone. Passionnée par son travail en néonatalogie et immergée dans la routine de la vie de couple, elle ne voit pas la catastrophe arriver : après quinze ans de vie commune, son compagnon la quitte pour une autre. Et quand il meurt dans un accident de vélo quelques heures plus tard, sa vie bascule. Meurtrie, elle ne sait plus ce qu’elle est en droit de ressentir. À la douleur de la perte viennent s’ajouter la rancoeur... >Voir plus
Que lire après Apprendre à parler avec les plantesVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (25) Voir plus Ajouter une critique
3,52

sur 47 notes
Paula n'a jamais voulu être mère,
et même si elle aime Mauro, Paula n'a pas voulu l'épouser.
Une conception égoïste de sa vie de femme qu'elle assume, revendique même.
Il est vrai que son métier de néonatalogue la comble.
Mais voilà au bout de quinze ans l'impensable se produit, Mauro en aime une autre,
et, quelques heures après lui avoir annoncé, se tue dans un accident de vélo.
Pour Paula, c'est le début de longue période introspective. A la douleur d'avoir perdu son grand amour s'ajoute celui d'avoir été trahie. Totalement égarée, la jeune femme
ne sait plus ce qu'elle est en droit de ressentir.

C'est avec une sensibilité caustique que Marta Orioles explore les méandres de la pensée d'une femme — en proie au chagrin à la solitude à la jalousie à la rancoeur et à la détestation de ceux qui ne la comprennent pas — que seul un cheminement douloureux autorisera de nouveau à vivre, à aimer et à être aimée. Sans aucun doute, un premier roman réussi dont le thème de l'absence ne peut qu'avoir des résonances en chacun de nous.

" L'amour est tangible, acoustique et valeureux. La condition pour le vivre, c'est de vivre, justement ... "

Merci à Babelio et aux Éditions du Seuil.


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Ouvrage reçu lors d'une opération de Masse Critique Privilège, je tiens tout d'abord à commencer cette critique par remercier les éditions du Seuil ainsi que Babelio pour l'envoi de cet ouvrage, splendide et bouleversant.

Si j'ai mis un peu plus de temps pour lire cet ouvrage que pour les autres opérations de ce genre, c'est tout simplement parce que ce dernier m'a déchiré, m'a ému aux larmes et qu'il m'était tout simplement impossible de le lire d'une seule traite, il fallait absolument que je respire un peu et m'aère les idées entre deux phases de lecture. Ayant appris le décès d'un ami, qui n'avait même pas l'âge de Mauro, le personnage absent mais pourtant omniprésent dans cet ouvrage, hier, je tiens à lui dédicacer cette modeste critique.

Paula Cid, notre héroïne se retrouve veuve à 42 ans avec encore toute son histoire, celle que l'on écrit désormais seule, à écrire. Si elle n'a jamais voulu être mère elle-même, elle l'était cependant des centaines de fois grâce au métier qu'elle exerçait dans un service de néonatologie. Tout l'amour qu'elle aurait pu prodiguer en tant que mère de cet enfant que Mauro, son compagnon dans la vie, désirait tant, elle le prodiguait de manière décuplée aux enfants des autres, ceux que la vie n'avait pas encore accueilli pleinement de par leur condition fragile. Vivront-ils ? Elle n'en sait rien mais elle se donne corps et âme à son métier et lorsque Mauro lui annonce qu'il souhaite continuer son chemin sans elle, cela n'est rien comparé à l'annonce de sa mort brutale dans un tragique accident quelques heures à peine plus tard. Comment va-t-elle continuer sa route ? Parviendra-t-elle de nouveau à aimer et à se faire aimer ? Ce n'est pas tant la mort, pourtant si douloureuse à admettre de son compagnon, qui la bouleverse mais le fait qu'il lui ait annoncé que, ce qui, pourtant, était une évidence, que leurs chemins, devaient se séparer.

Une écriture sur l'absence de l'autre, sur la reconstruction de toute une vie, sur l'acceptation du soutien de son entourage et surtout sur l'amour que peuvent vous procurer les plantes (cette dernière anecdote s'adresse est certes un clin d'oeil au titre du livre mais ceux et celles qui ont lu ou liront cet ouvrage comprendront).

Une écriture fluide et légère mais ô combien douloureuse dans les messages qu'elle transmet et qu'elle véhicule ! Un ouvrage que je ne peux que vous recommander mais attention, il faut être prêt à s'embarquer dans pareille aventure car je ne peux pas vous garantir que vous n'en ressortirez pas profondément touchés ou comme moi, un peu dévastée bien que cet ouvrage, malgré la question de deuil omniprésente, reste avant tout un hymne à la vie !
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Paula, la quarantaine, est néonatalogue dans un hôpital de Barcelone. le jour-même où il lui annonce qu'il la quitte pour une autre après quinze ans de vie commune, son compagnon se tue dans un accident de vélo. Déchirée entre chagrin, colère et jalousie, Paula devra entreprendre un long et difficile travail sur elle-même pour parvenir à faire son deuil et à se reconstruire.


Le sujet est difficile et peut risquer de rebuter par ce qu'on peut en imaginer de sombre et de déprimant. Après avoir ainsi rencontré quelques difficultés à entrer dans l'histoire, aussi un peu parce que les premiers chapitres m'ont fait craindre une de ces romances modernes aux connotations feel good dont je ne suis pas friande, j'ai fini par me laisser emporter par ce récit aux accents si véridiques que l'on est fortement tenté de le percevoir largement autobiographique. La finesse des analyses et des observations, tout comme la justesse des personnages, rendent au final ce livre parfaitement convaincant.


Si l'émotion affleure souvent, elle est toujours contenue avec une grande pudeur, l'impertinence et la causticité de Paula écartant tout risque de complaisance ou de sensiblerie. En définitive, c'est seulement lorsque, prise au dépourvu, Paula relâche le farouche contrôle qu'elle s'impose, que l'émotion nous envahit également, en particulier au travers des joies et des drames d'un service de néonatalogie, ou encore du lien entre l'héroïne et son père vieillissant.


Pétri des mille détails infimes qui construisent nos existences au quotidien et qui lui confèrent toute son authenticité, ce récit réussit à nous faire toucher du doigt l'infrangible solitude des êtres coulés par un accident de la vie, et qui, seuls, devront trouver en eux la force de revenir à flot, à bord d'un monde impassiblement vivant, et surtout, insupportablement moralisateur.


Merci à Babelio et aux Editions du Seuil pour cette découverte.

Lien : https://leslecturesdecanneti..
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Paula Cid, 42 ans et néonatologue, mène une existence tranquille, une vie des plus ordinaires à Barcelone. La routine d'un couple sans enfants, un verre de vin le soir pour laisser derrière la passion de son métier. Sauf qu'un jour, son compagnon de route et de vie lui annonce brutalement qu'il la quitte pour une autre. Sauf que ce même jour, quelques heures après, son ex-compagnon de route et de vie se tue en vélo. La double peine, la tristesse de s'être fait larguée et celle de le voir mort, les deux le jour même, se mêle et s'entremêle dans sa tête. Un sentiment de désespoir et de rage qui cohabite en elle.

Pas le temps de s'interroger sur « l'autre », qu'elle croisera dans les couloirs d'un hôpital froid et blanc. Pas le temps d'imaginer comment ils se sont rencontrés, dans un café ou sur un site de rencontre sur internet. Aussitôt la nouvelle annoncée, sans avoir le temps de fracasser un verre ou un vase contre le mur, Paula doit déjà faire le deuil de son (ex)compagnon. Et se reconstruire, s'auto-détruire, imaginer, respirer, s'affaler sur le canapé un verre de vin à la main, re-baiser ?, s'échapper, arrêter de vivre aussi. Les sentiments filent, les pensées passent, mais l'envie qu'en est-il après cette double perte, cette double peine, cet amas de tristesse qui du jour au lendemain s'est accumulé au pied de son lit.

En fait, pourquoi j'ai franchement aimé cette histoire, cette histoire d'amour au bord de la mort, cette histoire de deuil au bord de la mer. Un roman, une romance, qui pourrait pourtant facilement tomber dans le pathos. Peut-être…parce qu'elle parle de mort et d'amour, et peut-être aussi parce que j'aimerai moi aussi apprendre à parler avec les plantes, puisque je n'ai jamais appris à parler avec les êtres.
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A 42 ans, Paula Cid mène la vie qu'elle a choisie : des journées bien remplies dans le service de néonatologie où elle exerce, des soirées tranquilles auprès de Mauro, son compagnon depuis quinze ans. Son couple est stable, paisible, réconfortant. Et puis, un jour d'hiver, dans un restaurant de bord de mer, Mauro lui annonce qu'il la quitte pour une autre. A peine a-t-elle le temps de digérer la nouvelle qu'un coup de fil lui apprend le décès de Mauro dans un accident de la route. Alors Paula perd pied, prise entre la rage et le chagrin, frustrée d'une explication, d'une dispute, d'une mise au point salutaire, incapable de savoir si elle est en droit de pleurer cet homme qui n'était plus le sien. Entourée de son père, tendrement discret, de ses amis à qui elle n'a rien dit de la trahison de Mauro, Paula se réfugie dans le travail tout en essayant de faire son deuil et de se reconstruire.

Pendant une année, Marta Orriols nous fait partager le quotidien, les pensées, les sentiments, les cris, les larmes et le renouveau de son héroïne, Paula. Une année pour rager et pleurer. Une année pour réapprendre à vivre et à rire. C'est un long chemin pour en arriver à accepter la mort, à pardonner la trahison, à se débarrasser de la culpabilité d'être en vie, de faire l'amour, de simplement continuer quand l'autre n'est plus là.
Malgré un sujet difficile, ce roman n'est ni larmoyant ni démoralisant. Au contraire, c'est un livre qui fait du bien, qui englobe le lecteur dans une bulle de douceur, de quiétude. Si Paula est à terre après cette double épreuve, elle se relève très vite, ne serait-ce que pour continuer à accompagner ses petits patients dans leurs débuts si difficiles dans le monde. Et puis elle ne perd pas son humour, sa causticité, sa façon ironique de voir la vie. C'est d'ailleurs la vie plus que la mort qui est au coeur de ce roman. La vie comme elle va, avec ses hauts, ses bas, ses accidents de parcours, ses moments de tristesse, ses moments d'euphorie, ses rencontres inopinées, sa folie. La vie des bébés que Paula aide à mettre au monde et à devenir forts, la vie qui continue malgré le manque, malgré l'absence. La vie qu'il faut que Paula reconstruise au jour le jour, en femme forte, vraie, vivante.
Un roman touchant et pudique, qui sait aussi se faire cruel et mordant, une belle découverte.

Un grand merci à Babelio et aux éditions du Seuil pour cette masse critique privilégiée.
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critiques presse (1)
LePoint
28 septembre 2020
Dans un premier roman catalan, célébré par le public et la critique, une femme fait face à la rupture et au deuil. Un thème classique mais... original.
Lire la critique sur le site : LePoint
Citations et extraits (37) Voir plus Ajouter une citation
Vous réunissez deux êtres qui n’ont jamais été mis ensemble. Parfois c’est comme une première tentative d’assocIer un ballon à hydrogène et un ballon à air chaud : préfère-t-on s'écraser et brûler, ou brûler et s’écraser ? Mais parfois cela marche, et quelque chose de nouveau est créé, et le monde est changé. Puis un moment ou à un autre, tôt ou tard, pour telle ou telle raison, l’u des deux est emporté. Et ce qui est retiré est plus grand que la somme de ce qui était réuni. Ce n’est peut-être pas mathématiquement possible, mais ça l’est en termes de sentiment et émotion.

Julian Barnes, Quand tout est déjà arrivé
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Le vin me fait une bouffée d'oxygène, il redevient ce qui adoucit, libère, exalte, et cesse d'être ce couloir étroit par où je fuyais il y a encore quelques jours. Il m'apprend à le savourer par petites gorgées et à lui trouver des arômes éclatants, à apprécier les notes de sous-bois, d'humus, de cuir.
"Ferme les yeux. Ne sens-tu pas le lit de fruits rouges et noirs mûrs à point ?"
Je fais non de la tête.
"Réexplique-moi tout ça."
J'avale de nouveau et pars à la recherche de ses lèvres frémissantes, de sa langue au goût de vin. Je sens dans mon dos la flamme d'un feu doux qui caramélise les oignons et grille une giboulée d'ail, et sous mon pull celle de ses mains, la chaleur d'une peau, son toucher, la vie, enfin.
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Le téléphone sonnait dans mon sac, ce ne pouvait être que lui. A peine deux heures qu'on s'était quittés de la pire des façons. J'ai laissé sonner en avalant sans appétit une orange. Du jus coulait sur mon poignet. Au restaurant du bord de plage, après qu'il eut vidé son sac, j'avais la bouche sèche de rage, aussi aigre que ma surprise. Habiter une ville de bord de mer embellit terriblement les tragédies qui s'y déroulent, mais alors qu'il me débitait ce que j'avais d'abord conçu comme une série de lieux communs, la mer, elle, ne bronchait pas. Les vagues se couchaient sur la grève comme une jupe d'été blanche et ondulées sur des jambes bronzées. Beauté impassible et stérile, incapable de se rembrunir.
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Un verre de vin à portée de main, le deuxième déjà. J'essaye de savoir si avant je buvais avec la même fréquence. Je sais que non, que je ne buvais pas autant, mais je fais semblant d'avoir un doute. Lorsqu'on est seule, il est primordial de maintenir un certain dialogue avec soi-même, de se mettre dos au mur, de ne pas tout se permettre. Après cinq minutes, l'alcool est passé dans le sang, l'idée étant de m'écraser dans le canapé et laisser l'éthanol déprimer mon système nerveux central, m'endormir et faire chuter l'intensité de mes fonctions cérébrales et sensorielles, mais j'échoue, comme pour tout ces derniers temps.
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Traduction personnelle
Quelquefois la nuit, au lit, enveloppés confortablement dans d' énormes coussins moelleux, et avec l'arrogance de notre jeunesse tardive, nous regardions les actualités dans la pénombre, les pieds enlacés, et c'est alors que la mort, sans que nous le sachions, s'insinuait, bleuâtre, par les verres des lunettes de Mauro. Cent trente personnes meurent à Paris dans des attaques revendiquées par l'Etat islamique, six morts en moins de vingt-quatre heures sur les routes en trois chocs frontaux différents, le débordement d'un ruisseau cause quatre morts dans un petit village du sud de l'Espagne, au moins soixante morts dans une chaîne d'attentats en Syrie. Et nous, terrorisés sur le coup, lâchions sans doute "Mince, quelle horreur", ou "Le pauvre, quelle malchance", et la nouvelle, si elle n'était pas trop répétée, se dissolvait la nuit même dans la chambre d'un couple qui lui-même s'éteignait. Nous changions de chaîne et regardions la fin d'un film, tandis que je révisais mon horaire du lendemain, ou que je lui rappelais qu'il devait passer à la teinturerie récupérer le manteau noir ; si c'était un jour "avec" pour nous, les derniers mois, nous tentions peut-être de faire l'amour, mais sans envie. Si la nouvelle revenait en boucle , ses effets se prolongeaient un peu plus longtemps, on en parlait au travail à la pause-café, ou bien au marché tout en faisant la queue à la poissonnerie.
Mais nous étions vivants, la mort c'était celle des autres.

Algunes nits, del llit estant, envoltats pel confort d'uns coixins flonjos enormes, i des de l'arrogància de la nostra joventut tardana, miràvem les notícies en la penombra, amb els peus entrellaçats, i era aleshores quan la mort, sense que nosaltres ho sabéssim, s'acomodava tota blavosa als vidres de les ulleres de Mauro. Cent trenta-set persones moren à París a causa dels atacs reivindicats per l'organització terrorísta Estat Islàmic, sis morts en menys de vint-i-quatre hores a les carreteres en tres topades frontals diferents, el desbordament d'un riu causa quatre morts en un petit poble al sud d'Espanya, almenys setanta morts en una cadena d'atemptats à Síria. I nosaltres, que ens esglaiàvem per un moment, potser deixàvem anar coses com "Ostres, està el pati", o "Pobre, quina mala sort", i la notícia, si no tenia gaire força, es fonia la mateixa nit dins dels límits del dormitori d'una parella que també s'estava extingit. Canviàvem de canal i miràvem el final d'una pel.lícula, i mentrestant jo concretava a quina hora arribaria l'endemà o li recordava que passés per la tintoreria a recollir l'abric negre; si teníem un bon dia, els últims mesos, potser intentàvem fer l'amor però amb desgana. Si la noticia era més sonada, se'n prolongaven els efectes una mica més, s'en parlava a la feina à l'hora del cafè o al mercat tot fent cua a la peixateria.
Però nosaltres estàvem vius, la mort era dels altres.
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Video de Marta Orriols (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Marta Orriols
Dans la même journée, Paula Cid voit son existence basculer une première fois lors d'un déjeuner de rupture au bord de la mer, puis une seconde fois dans la salle d'attente d'un hôpital. À quarante-deux ans, celle qui menait une existence bien ordonnée, entre un travail passionnant en néonatalogie et une relation amoureuse quelque peu endormie par les années, est submergée par un sentiment d'abandon qui suscite en elle autant de tristesse que de rancoeur. Entre rage et désespoir, commence alors le long chemin vers la maturité et l'apaisement, peuplé d'amants inutiles ou salvateurs, de fêtes familiales désastreuses, de tendresse paternelle et de complicités professionnelles.
Véritable phénomène et best-seller en catalogne, "Apprendre à parler avec les plantes" scrute avec brio les mouvements de l'âme féminine. Loin de tomber dans l'écueil du sentimentalisme et du drame facile, Marta Orriols crée un personnage qui, face à l'incertitude et à l'angoisse, revisite le passé non pour en découdre mais pour parvenir à comprendre, à dépasser la douleur et, tout simplement, à vivre.
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