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Critique de Eleanara
Alice Oseman est une autrice dont j'apprécie énormément le travail. J'ai entendu énormément de bien de Loveless, tant et si bien que j'étais très curieuse de le découvrir. C'est pourquoi, l'annonce de sa publication en français m'a ravie au plus haut point. de ce fait, je remercie les éditions Hachette pour cette traduction, mais également pour m'avoir permis de découvrir ce titre en avant-première.
Loveless est un roman que j'ai beaucoup apprécié. Il est vrai que j'ai mis un peu de temps avant d'être complètement plongée dans ma lecture. Toutefois, arrivé à un certain stade, j'étais totalement impliquée dans le quotidien de Georgia et sa nouvelle vie universitaire. Il y a peu d'ouvrages qui se concentrent sur cette partie de la vie et j'étais très heureuse de lire un roman qui se déroule au début de la vie universitaire.
Je dois avouer que je me suis peu attachée à l'héroïne. Nous avions beau partager plusieurs points communs (les veillées à lire des fanfictions en font partie), j'avais l'impression qu'elle était inaccessible. C'est ce qui m'a freinée au début de ma lecture mais finalement, je me suis attachée à son entourage. Chose étrange, j'ai nettement plus apprécié l'héroïne dans une dynamique de groupe. J'aimais découvrir des moments entre Jason, Pip et elle, mais aussi suivre son amitié naissante avec Rooney. Les instants qu'ils partagent ensemble m'ont davantage intéressée et j'ai fini par énormément apprécier cette bande d'amis. J'aimais suivre les différentes relations qu'ils ont entre eux et l'évolution de leur amitié. J'étais emballée par leur projet d'association Shakespeare. C'est rare qu'une passion pour le théâtre est mis en avant et c'est un point que j'ai apprécié.
Plus encore, j'ai beaucoup aimé la diversité dans le panel des personnages. C'est un élément incontournable dans les oeuvres d'Alice Oseman et c'est une des raisons pour lesquelles j'aime beaucoup son travail. Avoir une héroïne principale aromantique et asexuelle est une nouveauté plus que plaisante (d'autant plus quand l'histoire est écrite par une personne concernée). C'est regrettable qu'il existe si peu d'ouvrages avec des héros et héroïnes aromantiques et/ou asexuels, fort heureusement, c'est en train d'évoluer. Je suis heureuse que des adolescents et jeunes francophones d'aujourd'hui puissent lire des titres comme Loveless. En plus de Georgia, on peut également retrouver un personnage secondaire asexuel gay et non-binaire, un personnage secondaire lesbien racisé et un personnage secondaire pansexuel. Cela a été un plaisir de lire une histoire menée par de tels personnages, mais aussi que la seule relation amoureuse présente dans le roman soit entre deux femmes. J'ai aimé que le roman s'attarde sur la quête identitaire de Georgia et ses doutes quant à son orientation sexuelle. Il ne se passe pas énormément de choses et l'histoire peut être répétitive par certains aspects. Une fois qu'on s'est habitué au rythme, on profite de la lecture.
Alice Oseman a le don pour écrire des personnages très différents, mais incroyablement crédibles, humains, attachants. Loveless transmet de très belles valeurs et met à l'honneur l'amitié. C'est tellement rafraîchissant qu'un roman (surtout destiné aux adolescents et jeunes adultes) s'intéresse autant aux relations amicales, qu'il n'y ait pas de romance principale (bien que la romance secondaire soit importante) et que l'amour amical soit mis sur le même plan que l'amour romantique. J'ai aimé tous ces éléments et plus encore. J'ai été absolument conquise par la relation entre Rooney et Georgia, une des raisons qui ont fait que j'ai autant apprécié ma lecture. J'ai aimé que le personnage de Rooney montre une vision positive de la sexualité féminine.
Si j'ai passé un agréable moment de lecture, il y a cependant deux points qui m'ont interpellée. J'ai regretté que l'autrice ne traite pas de l'asexualité et de l'aromantisme d'un point de vue plus féminin. On ne s'attarde pas particulièrement sur la pression sociale qui concerne spécifiquement les femmes, à savoir être en couple et faire des enfants. C'est évoqué bien entendu, mais j'aurais apprécié que ce soit traité davantage, avec plus de profondeur.
En résumé, je vous conseille de faire la rencontre de Georgia, de Rooney, de Jason, de Pip et des autres.
Loveless est un roman que j'ai beaucoup apprécié. Il est vrai que j'ai mis un peu de temps avant d'être complètement plongée dans ma lecture. Toutefois, arrivé à un certain stade, j'étais totalement impliquée dans le quotidien de Georgia et sa nouvelle vie universitaire. Il y a peu d'ouvrages qui se concentrent sur cette partie de la vie et j'étais très heureuse de lire un roman qui se déroule au début de la vie universitaire.
Je dois avouer que je me suis peu attachée à l'héroïne. Nous avions beau partager plusieurs points communs (les veillées à lire des fanfictions en font partie), j'avais l'impression qu'elle était inaccessible. C'est ce qui m'a freinée au début de ma lecture mais finalement, je me suis attachée à son entourage. Chose étrange, j'ai nettement plus apprécié l'héroïne dans une dynamique de groupe. J'aimais découvrir des moments entre Jason, Pip et elle, mais aussi suivre son amitié naissante avec Rooney. Les instants qu'ils partagent ensemble m'ont davantage intéressée et j'ai fini par énormément apprécier cette bande d'amis. J'aimais suivre les différentes relations qu'ils ont entre eux et l'évolution de leur amitié. J'étais emballée par leur projet d'association Shakespeare. C'est rare qu'une passion pour le théâtre est mis en avant et c'est un point que j'ai apprécié.
Plus encore, j'ai beaucoup aimé la diversité dans le panel des personnages. C'est un élément incontournable dans les oeuvres d'Alice Oseman et c'est une des raisons pour lesquelles j'aime beaucoup son travail. Avoir une héroïne principale aromantique et asexuelle est une nouveauté plus que plaisante (d'autant plus quand l'histoire est écrite par une personne concernée). C'est regrettable qu'il existe si peu d'ouvrages avec des héros et héroïnes aromantiques et/ou asexuels, fort heureusement, c'est en train d'évoluer. Je suis heureuse que des adolescents et jeunes francophones d'aujourd'hui puissent lire des titres comme Loveless. En plus de Georgia, on peut également retrouver un personnage secondaire asexuel gay et non-binaire, un personnage secondaire lesbien racisé et un personnage secondaire pansexuel. Cela a été un plaisir de lire une histoire menée par de tels personnages, mais aussi que la seule relation amoureuse présente dans le roman soit entre deux femmes. J'ai aimé que le roman s'attarde sur la quête identitaire de Georgia et ses doutes quant à son orientation sexuelle. Il ne se passe pas énormément de choses et l'histoire peut être répétitive par certains aspects. Une fois qu'on s'est habitué au rythme, on profite de la lecture.
Alice Oseman a le don pour écrire des personnages très différents, mais incroyablement crédibles, humains, attachants. Loveless transmet de très belles valeurs et met à l'honneur l'amitié. C'est tellement rafraîchissant qu'un roman (surtout destiné aux adolescents et jeunes adultes) s'intéresse autant aux relations amicales, qu'il n'y ait pas de romance principale (bien que la romance secondaire soit importante) et que l'amour amical soit mis sur le même plan que l'amour romantique. J'ai aimé tous ces éléments et plus encore. J'ai été absolument conquise par la relation entre Rooney et Georgia, une des raisons qui ont fait que j'ai autant apprécié ma lecture. J'ai aimé que le personnage de Rooney montre une vision positive de la sexualité féminine.
Si j'ai passé un agréable moment de lecture, il y a cependant deux points qui m'ont interpellée. J'ai regretté que l'autrice ne traite pas de l'asexualité et de l'aromantisme d'un point de vue plus féminin. On ne s'attarde pas particulièrement sur la pression sociale qui concerne spécifiquement les femmes, à savoir être en couple et faire des enfants. C'est évoqué bien entendu, mais j'aurais apprécié que ce soit traité davantage, avec plus de profondeur.
En résumé, je vous conseille de faire la rencontre de Georgia, de Rooney, de Jason, de Pip et des autres.
