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Citations sur Les Enquêtes de l'Inspecteur McLean : De mort naturelle (45)

Assis sur une chaise en plastique inconfortable, un agent en uniforme montait la garde devant la porte d'une chambre. Histoire de tuer le temps, il lisait un roman de Ian Rankin.
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Une fille enthousiaste, brillante, chaleureuse… et morte.
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Readers have had mixed feelings about the opening chapter too. A few have been put off the book altogether, whilst many have commented that the tone of the opening chapter is markedly different from the rest of the story. I still like it as a piece of writing, particularly the first sentence, but it would make more sense perhaps in a work of horror.
And so I have reverted to the original opening chapter ; the one I wrote when I started the short story, some time in late 2005. I don't think the book loses anything for the omission of those initial five hundred words, but if you want to judge for yourself, or see what all the fuss was about, they're printed below. Be warned though ; they are not for the squeamish.
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Death takes a long time to claim her, and even then she isn't at peace.
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La mort met longtemps à venir. Et même lorsque c'est fait, la paix n'arrive pas avec elle.
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Les pensionnaires des tiroirs ne bavardant pas entre eux, la morgue était toujours très silencieuse. Mais cet après-midi, le silence était encore plus pesant, comme si tous les sons avaient été aspirés hors des murs.
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Madame Rose finissait tout juste de plumer une pintade : une femme d'âge moyen, la tête recouverte d'un foulard et l'air éberluée de s'être fait délester d'une bonne partie de son argent. McLean fronça les sourcils sans rien dire tandis que "la" voyante les guidait dans son bureau, Stuart et lui.
- Mme Brown vient me voir depuis la mort de son mari. Cela remonte à trois ans et elle passe tous les deux mois.
Madame Rose chassa les matous de deux fauteuils qu'elle désigna aux policiers et prit place derrière son bureau.
- Je ne peux rien faire pour elle, vu que l'au-delà n'est pas vraiment ma spécialité. De toute façon, je n'ai pas l'impression que son "cher Donald" aurait très envie de lui parler. Mais comment l'empêcher de me donner son argent ?
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- C'est presque ça, mais avec les cheveux plus sombres. Non, celui-là, plutôt ! Au fond, c'est peut-être celui-ci...
Bien qu'il habitât le même immeuble qu'elle depuis quinze ans, McLean n'était jamais entré dans le sanctuaire de Mme McCutcheon. Quand il le fit enfin, rien ne le surprit. La configuration du salon rappelait son appartement, trois étages plus haut, mais les similitudes s'arrêtaient là. La vieille dame avait des objets partout - pour l'essentiel, des trucs à deux balles genre boîtes de chocolats victoriennes ou fripes en tissus écossais, et tout ce bazar rapetissait la pièce pourtant de très bonnes dimensions. Et bien sûr, il y avait les chats. Dont l'inspecteur perdit le compte après dix, parce que certains bougeaient tout le temps. D'autres le regardaient, perchés sur des étagères ou des sièges, ou venaient se frotter à ses jambes, le dissuadant de changer de place. Quant à s'asseoir, c'était hors de question.
- Je ne sais pas trop... Ils ont tous l'air patibulaire. Vous n'avez rien de plus souriant ? L'homme que j'ai vu était quasiment hilare.
L'agent Kydd était assise près de Mme McCutcheon sur un canapé que cette dernière avait dû hériter de sa grand-mère. Le dossier était recouvert d'une têtière en dentelle - la même que celle des deux fauteuils présentement occupés par des félins aux yeux soupçonneux et aux moustaches frémissantes. Malgré les chats, le salon était propre et très bien rangé - simplement, il y avait bien trop de choses. Et en dépit de ce qu'on aurait pu craindre, il y planait une bonne odeur d'encaustique. Si on songeait à la puanteur qui régnait dans l'entrée, inutile d'être bien malin pour comprendre que la vieille dame avait appris à ses matous l'art de pisser dehors.
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Son verre à la main, l'inspecteur s'assit dans un des fauteuils de cuir disposés devant la cheminée. Avec ses grandes fenêtres qui avaient absorbé tout le soleil de l'après-midi, l'atmosphère de la bibliothèque était confortable mais pas étouffante. Depuis toujours, c'était la pièce favorite de McLean. Un sanctuaire où il pouvait échapper pour un temps à la folie qui régnait en ville. Se calant dans son siège, il ferma les yeux et se laissa enfin submerger par la fatigue.

Quand McLean se réveilla, il faisait nuit noire. Un moment, il se demanda où il était, mais la mémoire lui revint très vite. Alors qu'il allait allumer la lampe posée sur la table base avec le courrier à trier et son verre à peine entamé, il prit conscience de ce qui l'avait réveillé. Un bruit. Un grincement de parquet presque imperceptible, mais bel et bien réel. Il y avait un intrus dans la maison.
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Au milieu de la salle des opérations de l'enquête Smythe, l'inspecteur en chef Charles Duguid dirigeait ses troupes comme un chef d'orchestre campé devant des musiciens particulièrement mauvais. A contrecoeur, des policiers venaient quêter son approbation pour leurs initiatives - hélas très souvent jugées dérisoires. Alors qu'il observait la scène depuis le seuil, McLean se demanda si tout ça n'aurait pas beaucoup mieux fonctionné sans la présence de Dugland.
- Non, ne perdez pas votre temps avec ça. Je veux du concret, pas des spéculations ! (Duguid tourna la tête et aperçut McLean). Ah ! inspecteur ! (Dans sa bouche, ce mot parvenait à sonner comme une insulte). Merci de daigner vous joindre à nous. Agent Kydd, avant de participer à d'autres enquêtes, vous seriez inspirées de demander l'autorisation à votre chef.
McLean se prépara à défendre la jeune femme, mais elle s'excusa d'un signe de tête et fila rejoindre d'autres agents en uniforme assis devant une rangée d'ordinateurs. Les qualités de meneurs d'hommes de Dugland étaient légendaires et McLean en gardait un souvenir impérissable. Son talent reposait sur de solides fondations : beugler et bousculer. Tout policier doté d'un instinct de survie apprenait très vite à faire avec et à ne jamais répondre à la provocation.
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