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Critique de Aelynah


Faust McCarthy est une vraie énigme à elle seule.
Déjà dans sa nature, on n'en sait pas grand chose au départ si ce n'est qu'elle fuit encore et toujours. Qu'elle rêve chaque nuit d'une louve blanche Louve qui est comme une compagne pour elle et la seule à lui faire se sentir bien.

L'histoire débute lorsqu'elle est appelée dans un coin perdu pour remplacer son ancienne colocataire de fac en tant que vétérinaire suite à son congé maternité. Nancy et elle sont comme le soleil et la lune ou plutôt la lumière et l'obscurité.
Nancy est toujours optimiste, lumineuse et pleine de joie.
Faust est plutôt du genre revêche, taiseuse et fuyante.
Alors pour celle qui fuit toute la clique surnaturelle se retrouver dans un coin qui semble les voir pulluler à foison c'est plus que gênant. Elle sait déjà qu'elle doit faire ce remplacement et partir aussitôt celui ci fini.
Mais on ne fait pas toujours tout ce que l'on veut. Surtout quand un beau matin un magnifique loup noir arrive blessé à sa porte et semble attirer derrière lui une meute de mecs sombres et pas nets.
C'est le début des emmerdes soyons francs et cash comme Faust.
Car elle n'a pas la langue dans sa poche notre veto. Et il est hors de question que ce Stephan Johnson Junior (propriétaire de Wolf's creek) rameute les éleveurs du coin pour tuer Wolfy son loup blessé alors qu'il est innocent, elle pourrait en jurer. Alors quand il va réussir à échanger avec elle de façon surprenante, toute sa vie va changer.
La voici en route pour une meute voisine afin de trouver une solution et se débarrasser de Wolfy car il commence à prendre un peu trop de place.

Faust est vraiment du genre chiante, pas facile à vivre et pas toujours agréable. Mais pourtant on pourrait dire qu'elle est aussi du genre Attach…iante.
Au fil des pages on en apprend plus sur son passé, ses fêlures et la raison des barrières qu'elle dresse tout autour d'elle.
Alors oui elle est du genre badass avec sa hache en argent en guise de sac à main.
Oui elle est aussi pleine de douceur lorsqu'elle traite les animaux sous sa garde.
Et tout ça ajouté à son franc parler, son coeur tendre sous la carapace et son besoin non reconnu de trouver ce qui manque à sa vie la rende d'autant plus humaine.
Les personnages secondaires de la meute de Big Horseshoe Mountain (alias BHM) valent aussi à eux seuls un bon moment. Leur façon d'appréhender l'Appel de leur Alpha et surtout avec qui est vraiment hilarante.
Citation d'Andrew :
"— Plus jeune, j'enviais Alek. Son bagou, sa force, son pouvoir de séduction avec les filles. Je tiens ma revanche, il va grave en chier avec toi ! le karma existe ! Que Dieu bénisse l'Appel."
Chapitre 10
C'est donc une super lecture que je viens de faire, je l'ai dévoré comme Alek a dévoré un quartier de mouton, goulument et sans sauce.
Seul petit bémol et encore hein c'est juste pour dire :p, la bataille finale aurait pu durer un peu plus. Bon ok le roman lui-même aussi ça ne m'aurait pas dérangée lol. Mais j'avoue cependant avoir été satisfaite du sort du gros méchant. Il a morflé suffisamment pour me donner, tout comme à l'héroïne, un sentiment de plénitude. Même si ensuite on se dit que beurk c'était crado quand même, ben le retour de karma, retour de flammes appelé le comme vous voulez était plutôt bien géré.
J'ai donc hâte de voir la suite sans forcément être sur des charbons ardents car même si une affaire reste en cours, l'enquête en elle-même sur ce qu'il est arrivé à Alek est terminée. Elle amène d'autres questions cependant sur Faust et sa nature.
Merci encore Cyplog pour cette découverte.
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