Cuba… La Havane, le paradis du cigare (les mauvaises langues diront que
Bill Clinton aimait qu'on lui fume le Havane). Cuba, pays de
Fidel Castro et pays sous embargo.
Découvrir les enquêtes de l'inspecteur Mario Conde faisait aussi partie de mes petits challenges personnels car j'aime varier mes plaisirs policier et voyager afin de découvrir des endroits moins connus.
La grosse question sera : est-ce que je reviendrai à La Havane ?
Pas sûr… Autant Mario Conde aime la littérature, le rhum et la bonne cuisine, tout comme moi, je ne pense pas que je referai une virée avec lui, ou alors, juste pour lui donner une seconde chance parce que mes impressions après cette lecture sont mitigées.
♫ Quatre consonnes et trois voyelles c'est le prénom de Raphaël, ♪ Je le murmure à mon oreille et chaque lettre m'émerveille, ♫
Sorry, mais lorsqu'on entend les gens parler de Rafael, on pense à la chanson de Carla Bruni tant ce type pue le premier de la classe, le mec à qui tout réussi, le mec intelligent, gentil, formidable, en tant que collègue ou mari…
Par contre, du côté de Mario Conde, il est super jaloux de lui, il l'a envié et a rêvé de lui péter sa petite gueule d'amour. On pourrait le suspecter d'être partial sur cette enquête.
Là où le bât a blessé, c'est que l'enquête sur la disparition de Rafael Morin, ancien de l'école de Conde, est assez poussive, lente, et m'a donné l'envie de sauter des pages au lieu d'aller m'accouder au bar et de m'envoyer de whisky Ballentine avec l'inspecteur atypique et Tamara, la somptueuse l'épouse du Rafael, celle pour qui Conde se branle encore le manche tout en pensant à sa poitrine et au reste.
Au départ, j'ai apprécié tous les retours en arrière dans la vie de Mario Conde, suivre ses souvenirs d'école, de sa vie d'enfant, d'ado, ses débuts dans la police, l'embargo du pays, suivre sa vie après le boulot, ses amis, la bouffe chez la maman de son meilleur ami, mais au bout d'un moment, j'ai eu l'impression que l'enquête tournait en rond et que ça n'avançait pas, et donc, j'ai un peu perdu le fil et sauté des pages.
Une enquête, qui, dans son final, sera fort classique, si pas banale, tant ce problème là est vieux comme le monde.
Alors, je ne sais pas si je reviendrai à La Havane (♫ Dans un grand Boeing bleu de mer ♫) pour boire un verre de rhum avec Mario Conde, l'inspecteur un peu fracassé, car des policier cassé, la littérature en regorge et ma PAL aussi.
Peut-être lui laisserai-je une seconde chance, juste pour voir La Havane au printemps après l'avoir découverte en hiver.
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