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Critique de Romileon


Phileas Chasselat, peintre batailliste, deux fois primé au Salon, s'est laissé séduire par sa gloire, par la facilité.
Il a dès lors délaissé ses pinceaux pour courir fêtes, bals, tripots. Alors qu'il se retrouve démuni de tout ou en passe de l'être, son ami Nicolas lui présente Clémence Soyer qui rêve d'exposer au Salon. le hic, c'est qu'elle ne peint pas des paysages, des fleurs comme il sied à son sexe, elle peint des scènes de bataille.
Phileas devient son professeur, puis son amoureux, puis son mari.
Confrontés aux préjugés de l'époque sur ce qu'il faut peindre, sur la manière de mettre en scène,d e mettre en avant certains éléments dans un tableau, le couple conclut un arrangement destiné à révéler l'hypocrisie du milieu de l'Art.
Cela fonctionne un temps, le temps pour Phileas de se laisser à nouveau attirer par le chant des sirènes de la vie mondaine.
Dans une langue soignée visant à restituer le langage fin XIXème, le narrateur, Phileas évoque avec justesse le milieu de l'Art officiel, présente les difficultés auxquelles sont confrontés les artistes en général et les artistes femmes en particulier.
Si ma curiosité a été piquée à cette lecture je dois avouer que le personnage de Phileas m'a tout de suite agacé, son caractère versatile, superficiel, sa faiblesse et sa mauvaise foi sous couvert d'une honnêteté garantie par cette confession m'ont pesé.
Je remercie Alexandre Page de la confiance qu'il m'a accordée en me permettant de découvrir l'un de ses romans.
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