Discursif et méthodique, métaphysique et médité, passionné et animé, régulé et plein d'esprit, l'opuscule de Frédéric Pagès se laisse déguster avec délectation. On est loin ici du verbiage conceptuel creux, vide et vain de tant de pseudo penseurs à la mode, de
Zizek à
Belhaj Kacem, de Badiou à Malabou, et j'en passe. L'humour est le meilleur antidote à l'esprit de lourdeur, ce qui ne l'empêche pas de délivrer en contrebande quelques observations bien pensées.
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