Un roman de
Chuck Palahniuk, c'est une expérience de lecture unique. Parfois, il explore l'Amérique des laissés-pour-compte et parfois, il se lance dans des romans fantastiques où son imagination ne trouve plus de limites. Je pense à
Peste, un roman sans équivalent. C'est le cas aussi de
Damnés, 1er volet d'un triptyque, réécriture du chef d'oeuvre de
Dante Alighieri, réécriture très personnelle, très lointaine mais qui ne manque pas d'attrait.
Chuck Palahniuk explore 2 univers diamétralement opposés, quoique, l'Enfer et le milieu des stars hollywoodiennes. Il me semble que pas mal de lecteurs ont bloqués sur la partie démentielle et infernale de
Damnés. C'est vrai que c'est assez barré et que cette fantaisie à un petit côté naïf. Il faut rester ouvert. Cette partie m'avait déstabilisé à ma première lecture. Pas à la 2e.
Car c'est la partie souvenirs, pour lequel j'ai retrouvé le
Chuck Palahniuk qui me plaît par dessus tout. Cynique au possible, critique acide de la société, il déboulonne le piédestal des célébrités et à travers elles, les contradictions de tout un chacun. C'est drôle, inventif comme souvent. Subversif. Iconoclaste. Et truculent. Un régal mené par la voix d'une gamine de 13 ans, mal dans sa peau mais très lucide, Madison Spencer.
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http://livrepoche.fr/damnes-.. Commenter  J’apprécie         40