Faisant directement suite à
Damnés (qui aurait pu s'appeler L'Enfer),
le Purgatoire reprend l'histoire là où on l'a laissé mais c'est réducteur de dire ça car
Chuck Palahniuk, virtuose de la construction et du rythme, sait raconter des histoires dont les fils s'entremêlent étroitement. C'est le cas avec
le Purgatoire qui, en continuant l'épopée divine de Madison Spencer revient aussi sur son passé et ce que l'on sait d'elle en ajoutant de nouvelles strates de connaissances, de nouveaux éclairages.
Le Purgatoire, c'est aussi une nouvelle forme. Pas d'alternance comme dans
Damnés, là, c'est sous forme de
journal intime public, un blog que tient l'héroïne pour nous raconter ses aventures et ses états d'âme. Faut dire que
Chuck Palahniuk est très à l'aise dans cette narration à la première personne. de cette manière, sa verve acide, corrosive, impacte beaucoup plus. Avec toujours des punchlines implacables. Je ne vois rien de notre société (plus encore la société américaine) qui ne soit épargné. Il attaque tous les codes, toutes les croyances avec brio.
La suite sur le blog…
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http://livrepoche.fr/le-purg.. Commenter  J’apprécie         20