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Critique de MaggyM



C'est le 31 décembre. Amalia s'apprête à recevoir ses trois enfants et son frère pour passer le cap de la nouvelle année. Fer(nando) est déjà là, Silvia ne va pas tarder, Emma viendra avec Olga, sa compagne et Eduardo... qui sait?

C'est avec des réminiscences d'un Air de Famille de Klapisch que je suis entrée dans cette lecture. Par certains côtés, on peut retrouver des similitudes. D'abord dans le synopsis et son amplitude temporelle: tout commence et tout finit dans les mêmes 24h (et même moins). Ensuite, dans le fait que tous les membres d'une même famille sont rassemblés pour partager un moment, avec plus ou moins de bonheur et d'envie, et puis, il y a "la pièce rapportée", celle qui se demande par moment comment elle a échoué là. Enfin, c'est bourré d'humour tendre, de non-dits, de vérités pas toujours bonnes à dire, de faux-semblants... et de beaucoup, beaucoup d'amour.

Le premier roman paru en français de l'auteur est un petit condensé de vie dans lequel tout le monde pourra se reconnaître sur l'un ou l'autre aspect. Ca brasse large: l'homosexualité, le couple, la solitude, la capacité à se dire les choses... ou pas, la parentalité, le rapport au père. Bref, toutes ces millions de petites choses qui font la vie et la famille. Ces moments où l'on se sent comme arrivés chez soi, alors qu'à d'autre l'on voudrait s'enfuir; ces instants où l'on est totalement connecté avec ceux qui nous ont vu grandir, alors que parfois on se sent étrangers...

Et puis il y a la mère, la maman, ce petit bout de femme qui nous a mis au monde, qui nous a portés à bout de bras, qui nous a laissés partir; à qui on ne pardonne rien alors qu'on voudrait tout pardonner, avec qui le dialogue passe parfois mal alors qu'on voudrait tout lui raconter, qui n'a l'air de rien comprendre à rien alors qu'elle a juste tout compris, depuis longtemps. Comme un phare dans la tempête, comme le morceau de sucre dans un café corsé, comme un sourire au milieu des larmes...
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