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Critique de Flaubauski
Un vieil homme a décidé de s'isoler du monde en s'installant dans un hameau abandonné, au beau milieu de la forêt et des montagnes. Ses journées sont bercées par toutes les petites choses du quotidien, et ses soirées par la présence d'une petite lumière, face à lui, dans la montagne et la forêt, alors que personne n'est censé y habiter. Il choisira, un jour, d'aller découvrir la source de cette petite lumière, de plus en plus obsédante, et il ne sera pas au bout de ses surprises.
Récit qui prend un tour onirique et fantastique assez inattendu - il n'y a pas que notre vieil homme qui n'est pas au bout de ses surprises, en effet -, qui transcende la réalité la plus banale en une aventure exceptionnelle, touchante, faite d'amitié, d'acceptation de l'Autre pour combler une solitude certes choisie, mais parfois pesante, qui nous propose un dénouement finalement très sombre, La Petite Lumière est une pépite graphique.
Les aquarelles, qui font ressortir toute la noirceur de la majorité des planches - le récit est en effet principalement nocturne - magnifient particulièrement cet onirisme obscur du récit, qui est contrebalancé par cette petite touche de luminosité perpétuelle, au fin fond de la forêt.
Je remercie les éditions Delcourt et NetGalley de m'en avoir permis la découverte. Découverte qui m'a donné envie, et de lire le récit d'Antonio Moresco dont il est adapté, et de lire d'autres oeuvres de Gregory Panaccione.
Récit qui prend un tour onirique et fantastique assez inattendu - il n'y a pas que notre vieil homme qui n'est pas au bout de ses surprises, en effet -, qui transcende la réalité la plus banale en une aventure exceptionnelle, touchante, faite d'amitié, d'acceptation de l'Autre pour combler une solitude certes choisie, mais parfois pesante, qui nous propose un dénouement finalement très sombre, La Petite Lumière est une pépite graphique.
Les aquarelles, qui font ressortir toute la noirceur de la majorité des planches - le récit est en effet principalement nocturne - magnifient particulièrement cet onirisme obscur du récit, qui est contrebalancé par cette petite touche de luminosité perpétuelle, au fin fond de la forêt.
Je remercie les éditions Delcourt et NetGalley de m'en avoir permis la découverte. Découverte qui m'a donné envie, et de lire le récit d'Antonio Moresco dont il est adapté, et de lire d'autres oeuvres de Gregory Panaccione.
