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Critique de Foxfire


Cette masse critique devait me permettre de découvrir la nouvelle sensation du polar anglais. Je remercie d'ailleurs Babelio et les éditions De La Martinière pour cet envoi. "Des garçons bien élevés" est loin d'être l'uppercut annoncé. Loin d'être K.O, même pas sonnée, le roman de Tony Parsons m'a tout juste fait l'effet d'une pichenette.

Wolfe, le personnage principal, même s'il est plutôt attachant, est un concentré de clichés. Un flic qui a "perdu" sa femme, élève seul sa fille, qui pratique la boxe et qui à un moment se heurtera à une hiérarchie bornée, c'est du déjà-vu, ailleurs et souvent. Autour du héros gravitent des personnages secondaires inexistants. J'ai fini le roman hier soir et je serais bien incapable de décrire un seul d'entre eux. C'est dire s'ils sont creux.

A ces personnages pas réussis s'ajoute une intrigue bien fade. Facilités et maladresses émaillent le récit : rebondissements prévisibles, romance inattendue tant elle tombe comme un cheveu sur la soupe, résolution peu crédible avec ses personnages sortis du chapeau au dernier moment.

Et pourtant, étonnamment, on ne s'ennuie pas. "Des garçons bien élevés" se lit vite et facilement. le récit est rythmé et dynamique.
En fait, lire "Des garçons bien élevés", c'est un peu comme tomber sur un épisode de "New-York unité spéciale" ou "Esprits criminels", on regarde jusqu'au bout, on veut connaitre le dénouement mais arrivé à la fin, on se dit qu'on aurait mieux fait d'aller se coucher.
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