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Cette masse critique devait me permettre de découvrir la nouvelle sensation du polar anglais. Je remercie d'ailleurs Babelio et les éditions De La Martinière pour cet envoi. "Des garçons bien élevés" est loin d'être l'uppercut annoncé. Loin d'être K.O, même pas sonnée, le roman de Tony Parsons m'a tout juste fait l'effet d'une pichenette.

Wolfe, le personnage principal, même s'il est plutôt attachant, est un concentré de clichés. Un flic qui a "perdu" sa femme, élève seul sa fille, qui pratique la boxe et qui à un moment se heurtera à une hiérarchie bornée, c'est du déjà-vu, ailleurs et souvent. Autour du héros gravitent des personnages secondaires inexistants. J'ai fini le roman hier soir et je serais bien incapable de décrire un seul d'entre eux. C'est dire s'ils sont creux.

A ces personnages pas réussis s'ajoute une intrigue bien fade. Facilités et maladresses émaillent le récit : rebondissements prévisibles, romance inattendue tant elle tombe comme un cheveu sur la soupe, résolution peu crédible avec ses personnages sortis du chapeau au dernier moment.

Et pourtant, étonnamment, on ne s'ennuie pas. "Des garçons bien élevés" se lit vite et facilement. le récit est rythmé et dynamique.
En fait, lire "Des garçons bien élevés", c'est un peu comme tomber sur un épisode de "New-York unité spéciale" ou "Esprits criminels", on regarde jusqu'au bout, on veut connaitre le dénouement mais arrivé à la fin, on se dit qu'on aurait mieux fait d'aller se coucher.
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Je vais malheureusement devoir avouer que j'ai été déçue par ce roman, j'en avais quelque peu entendu parler et donc il attendait bien sagement dans ma Pile à Lire.

Un début qui met l'eau à la bouche, un début d'enquête qui est aussi très intéressant, et puis ensuite une grosse période creuse, et c'est un vrai problème pour moi, car je ne prend forcément plus grand plaisir à lire, je m'ennuie...

J'ai donc trouvé que l'histoire qui partait dans le genre de direction que j'aime: Une belle route, bordée d'une multitude de choses à admirer , a bifurqué vers une petite route de campagne perdu au fin fond de nul part, sans grand intérêt au niveau du paysage.

Voilà ce que je peux en dire, je ne suis pas très prolifique lorsqu'un livre m'a déçu et c'est le cas ici, donc je n'en dirai pas plus.
Lien : https://livresque78.wordpres..
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Des garçons bien élevés, le roman policier de Tony Parsons, ce sont plusieurs trentenaires qui sont égorgés les uns après les autres et ont pour point commun d'avoir fréquenté la même école quinze ans plus tôt, à l'époque du viol d'une jeune fille. L'inspecteur Wolfe, qui s'occupe seul de sa fille de 5 ans mène l'enquête.........
Un peu déçue par ce polar, malgré l'écriture assez fluide, je n'ai pas éprouvé empathie ou sympathie pour le flic Wolfe, le récit émaillé de digressions sur les différents services de police ralentissent le rythme, et les portraits psychologiques sont peu fouillés (je rejoins d'autres critiques).
J'ai lâché le livre plusieurs fois, et j'ai trouvé que le dénouement n'était pas vraiment préparé dans le sens où les évènements et protagonistes sortent un peu de l'ornière de façon abrupte.
Je tiens à remercier Babelio Masse critique et les Editions de la Martinière pour la confiance qu'ils m'ont accordé en me confiant la lecture de ce roman.
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Il y avait déjà Bob l'éponge, Bob le Bricoleur, il y avait aussi Bob le Marrant (Friends) et voici le nouveau, Bob le Boucher, qui ne découpe pas les côtes d'agneau plus vite que l'éclair, mais il fait le Buzz (mdr) sur les réseaux sociaux car c'est un serial killer.

Non mais sérieusement, Bob le Boucher, ça ne fait pas sérieux du tout !

Jack The Ripper, ça claque, ça en impose, ça fout les chocottes.

L'Éventreur du Yorkshire, ça fait canin, je vous l'accorde, mais on sent de suite qu'on a affaire à un gars qui laissera sa trace dans l'Histoire, de même pour le Cannibale du Milwaukee ou L'Étrangleur de Boston.

Mais nom de dieu, Bob le Boucher, fallait avoir envie de faire rire les gens. Pourtant, ceux qui ont croisé sa route ont arrêté de rire, Bob leur ayant fait un sourire énorme dans leur gorge. Enfin si c'est bien lui…

Première enquête aux côtés de Max Wolfe et sans vouloir crier au loup, ce type boit trop de triple expresso ! Et c'est une consommatrice de café qui vous le dit. Il en consomme plus en quelques jours que moi durant tout le Mois Anglais (et j'en avale des litres).

Dommage que, une fois de plus, on se retrouve avec un inspecteur à la vie fracassée, veuf selon mes premières déductions, avec une gamine de 5 ans et un chien, insomniaque (l'inspecteur, pas le chien), un peu borderline parfois, véritable bombe à retardement à lui tout seul, le genre de flic qui fait que c'est pour cela qu'on ne les arme pas, en Angleterre.

Ne vous attendez pas à une enquête menée à une allure de malade, ça prend son temps mais ça se lit vite. Pas trop de surprise non plus pour le mobile car l'introduction nous laisse comprendre qu'il y aura de la vengeance là-dessous.

En tout cas, on a du mystère et cette envie d'aller de l'avant pour savoir le fin mot de tous ces assassinats et aussi savoir qui les commets. Tout en s'occupant de sa gamine, du chien, de ses leçons de boxe, notre DC Wolfe nous baladera d'un témoin à l'autre pendant qu'autour de lui, un tueur joue à "Dix petits nègres".

Sans trop développer, l'auteur nous présente une vieille institution, un collège de 500 ans, un collège qui forme la future élite, mais on devine qu'il y a un prix à payer et qu'il ne parle pas que des frais d'entrée.

Tel un danseur, l'auteur arpente son ring, sans baisser sa garde, mais en nous portant quelques petits coups, juste pour tester nos réactions avant de nous décerner l'uppercut dans le dernier round, nous laissant reprendre notre souffle après le coup sous la ceinture.

Ah c'est vache, ça ! Mais c'est comme ça qu'on l'aime, notre match de boxe : pas trafiqué, pas truqué et la possibilité d'un changement de leader jusqu'au dernier coup de gong, même si un est au sol, quasi K.O.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Max Wolfe est un policier de la brigade contre le terrorisme qui , après un coup d'éclat, se voit transférer aux homicides.
Max Wolfe vit seul avec sa petite fille de 5 ans et leur chien.
Voilà le nouveau détective est né.
La brigade des homicides aura à résoudre les meurtres de 4 anciens d'un collège privé et renommé. Vous me voyez venir ? Lutte des classes, arrogance, hiérarchie anglaise, traditions, $$, aristocratie, collège privé, accents, loyauté et silence. Des sujets tellement discutés, qu'il est bien difficile de leur trouver un angle de traitement plus original et différent.
Cela dit, revenons aux meurtres.
4 meurtres, finement exécutés, c'est net et précis: on leur coupe la gorge avec un couteau spécial.
Cela dit, revenons au récit.
Celui-ci s'ouvre sur le viol collectif d'une ado dans cette institution prestigieuse vingt ans plus tôt. Et à partir de là, nous voilà à faire des liens et à tirer des conclusions. On sent la vengenace à plein nez, on voit de loin le déjà vu, on connnait déjà la cause et/ou le mobile de ces meurtres sanglants.
Bon l'évaluation maintenant.
Est-ce bien écrit ? C'est correctement écrit, c'est fluide et très clair.
Est-ce la naissance d'un détective auquel on s'attachera? Peut-être oui le trouverons-nous attachant ce policier père célibataire mais sans plus. Disons qu'il est un peu terne.
Est-ce que les personnages ont du mordant ? Non. Une bizarre d'impression en ce qui concerne le rôle des femmes dans ce livre. Pour les autres, c'est du remâché. Psychologie peu fouillée.
Est-ce une intrigue captivante ? Non. Rien ne nous motive à tourner les pages, rien de bien prenant.
Est-ce que la chute est bien amenée ? Des indices gros comme le bras parsemés le long du récit nous font presque tout deviner. Et l'intrigue est, à mon avis, dénouée un peu trop rapidement.
Je donne toutefois du crédit à l'alliance entre scènes de crimes, actions, violence, enquête. Tout cela est très bien présenté.
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première enquête de l, inspecteur max wolf.flic et père célibataire depuis que sa femme et parti refaire sa vie.il élève seul sa fille de cinq ans.un triller aux scènes d, action efficace, mais qui réserve de jolie moment de comédie dans la relation père - fille.
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Dans Des Garçons bien élevés, on suit l'enquête du DC Max Wolfe, enquête qui gravite autour d'une photographie vieille de 20 ans sur laquelle un groupe de sept jeunes hommes prend la pose. Parmi ces sept personnages, deux viennent d'être égorgés et c'est loin d'être fini.

L'atout majeur de ce polar anglais reste sans conteste le parti pris de l'auteur de mettre de suite le lecteur dans la confidence : le 1er chapitre nous donne à voir le viol et le meurtre d'une jeune fille par un groupe de jeunes garçons, à travers le regard de la victime. Ainsi, le lecteur connaît tout de suite le mobile des meurtres qui auront lieu vingt ans plus tard. L'enjeu est alors presque inversé : on en vient à espérer que le meurtrier ne sera pas arrêté avant d'avoir eu le temps de se venger de tous.

L'intrigue est intelligente, les rebondissement nombreux et totalement imprévus. Le bât blesse par contre avec les personnages dont la psychologie n'est pas assez approfondie. Quand il est question de leur vie personnelle, on voit clairement les fils du marionnettiste et c'est sans surprise aucune que l'on voit les liens se tisser entre eux (ou se défaire).

Pour ma part, n'ayant aucune notion sur la police britannique, j'avoue avoir été un peu déboussolée lors de la présentation des personnages (leur grade et la place de chacun par rapport aux autres). Mais les notes de bas de page m'ont éclairée et j'ai fini par m'y faire.

En résumé : un bon polar qui se dévore, une intrigue bien menée et sous une forme innovante mais des personnages pas assez développés qui m'empêchent de mettre 4 étoiles.

Je remercie Babelio et les éditions de la Martinière pour cette découverte que je prolongerai probablement avec le prochain Max Wolfe, déjà sorti en Grande Bretagne.

Challenge ABC 2015/2016
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1988. Une bande de jeunes garçons violente une fille. Moment épouvantable qui sera d'ailleurs tragique à la fille.
Vingt ans plus tard. Quelqu'un s'acharne sur des hommes. Après les avoir tué, nous retrouvons PORC près des cadavres. Un premier meurtre sur un banquier. Puis, plus tard, c'est un SDF qu'on retrouve sans vie. Quel est le lien entre eux ? Il s'avère que ces deux hommes ont fréquenté le même établissement dans leur jeunesse, l'école privé Potter's Field. Ces deux hommes étaient apparemment deux amis issus d'une même bande. Quatre hommes de leur bande sont encore vivants. Qui leur en veut ? Pourquoi maintenant ? L'inspecteur Max Wolfe, père d'une petite fille qu'il élève seul, se retrouve chargé de l'enquête.

L'histoire est vivement intéressante, le style de l'auteur, très fluide. On est facilement embarqué dans l'histoire. Cependant, nous ne sommes pas dans un thriller ordinaire où le lecteur est tenu en haleine par de nombreux rebondissements. Pourtant, on est poussé à poursuivre notre lecture. Par curiosité. Mais peut être également car les personnages sont tous humains et vivement bien détaillés. La psychologie est un point fort à cette histoire. L'inspecteur lui-même est humain, il fait lui-même face à ses propres démons. de ce fait, on s'attache facilement à lui.

L'enquête suit son cours, ce n'est pas long, les pages défilent plutôt rapidement. Il m'a été impossible de découvrir le fin mot de l'histoire, qui était responsable de ses meurtres. Pas de déception pour moi de ce fait. Cela dit, étant une fan inconditionnelle des thrillers aux nombreux rebondissements, je pense que c'est la raison pour laquelle, je n'ai pas eu de coup de coeur pour ce livre. Malgré tout, une très bonne lecture et une histoire réussie de la part de l'auteur.
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Je ne suis pas un très grand amateur de polars, juste un de temps en temps…Quand l’équipe de babelio me l’a proposé, j’ai cependant accepté volontiers, notamment intrigué par cette couverture accrocheuse de beaux cochons bien fangeux, plus que par cet auteur néophyte dans le domaine, Tony Parsons…

L’essai est concluant. Si j’aime la littérature de qualité et non commerciale, je goûte peu aux intrigues ultra-complexes, ce qui me dérange parfois chez certains maîtres du polar et a tendance à me détourner du genre. Ici, l’intrigue est assez limpide, avec une petite subtilité : il y a en fait deux tueurs, puisqu’un crime originel donne lieu à une série de crimes vengeurs.

Autre atout à mon sens, et cela a déjà été souligné dans certaines critiques ici, si nous suivons bien un flic de plus près, Max Wolfe, il s’inscrit vraiment dans une équipe d’enquêteurs. Il n’a rien d’une star, on sent qu’il a ses failles et ses problèmes, qui s’inscrivent dans une modernité bienvenue : père célibataire aux petits soins pour sa petite fille et son chien (ce qui est tout britannique), mal au dos, humain…ce qui nous change agréablement du flic alcoolo, misanthrope ou misogyne mais infaillible sur le raisonnement, profil qui lasse légèrement tant il est usé et devenu caricatural.

Sur l’intrigue, pour faire court et ne pas tout déflorer, tout part d’une scène inaugurale haletante, où une jeune femme tente de s’échapper d’une bâtisse où sept hommes l’ont séquestrée et malmenée…Elle parvient à frapper, crevant l’œil d’un d’entre eux, se sauvant en courant, pour tomber dans le piège au moment où elle croit son salut arrivé…c’est glaçant, et chose qu’on retrouvera régulièrement par la suite, assez horrible.

Car au-delà du premier chapitre, on bascule deux décennies plus tard, où des hommes amis, aisés, et en vue dans la société londonienne, issus d’une riche et prestigieuse école privée, Potter’s Field, sont successivement et atrocement assassinés, avec comme suspect constant un certain Bob le boucher qui revendique ces crimes via le web d’un « Mort aux porcs », et s’avère très expert pour trancher très profondément les gorges de ses victimes.
Qui se cache derrière cette signature sans pitié ? Si le lecteur comprend vite que les victimes sont les mêmes hommes qui ont fait disparaître cette jeune femme, Max Wolfe et ses collègues vont devoir élucider les motivations du tueur et de ses éventuels complices…forcément proches de la victime de l’époque.
Mais lequel des sept hommes incriminés a finalement tué cette jeune femme ?

Dès lors, l’auteur maintient assez bien le suspense et donne du rythme, grâce notamment à quelques rebondissements et fausses pistes, des scènes mouvementées avec fusils d’assaut et gilets pare-balles, où les policiers souffrent et sont loin d’être invincibles, voire meurent…Et puis il y a la présence charismatique de la riche et séduisante veuve d’un des sept hommes assassinés, qui ne laisse pas notre ami Max indifférent…La fin est assez déroutante, laissant forcément un goût d’inachevé, avec un beau…clin d’œil et, encore une petite originalité finalement assez réaliste, les coupables sont souvent malins et parfois intouchables, quand les enquêtes doivent bien être closes un jour pour les policiers humains et fatigués…

Belle découverte qui sait s'inscrire dans la mentalité britannique (la place de choix des animaux et des parcs) et s'inspirer des faits divers britanniques récents (affaires de pédophilie par exemple). Apparemment Tony Parsons a créé là un personnage à qui il va confier de nouvelles enquêtes. A suivre…
Merci encore aux équipes de Babelio, à leur confiance et leur générosité, ainsi qu’aux éditions de la Martinière.
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Une jeune fille est violentée et agressée par une bande d'amis. Elle sait qu'elle ne va pas s'en sortir vivante. Ainsi débute Des garçons bien élevés.
Londres, vingt ans plus tard, un banquier Hugo Buck est retrouvé la gorge tranchée à son domicile. Une inscription lissée par son meurtrier est relevée : « porc ». L'enquêteur Maw Wolfe est chargé de l'enquête. Il élève seule sa fille âgée de cinq ans qu'il considère comme la prunelle de ses yeux mais il est également un flic têtu, un peu tête brulée. Quelques jours plus tard, un SDF est retrouvé assassiné de la même façon. Forcément, il y a un lien. le banquier et le SDF ont fréquenté la même école privée Potter's Field à l'adolescence. Tous deux ainsi que cinq autre garçons étaient très amis. Quatre hommes de ce groupe sont encore vivants et tous ont des position sociales ou politiques aisées. Qu'ont–ils faits pour être ainsi devenues des proies ?
On n'est pas un roman policier où les rebondissements s'accumulent à chaque page mais bien plus dans une livre qui détaille la psychologie des personnages. Durant l'enquête, des fils petit à petit se tissent mais il est impossible de deviner pour le lecteur qui se cache derrière celui que l'on appelle Bob le boucher. La psychologie, les personnalités des personnages sont vraiment creusées avec un .
Une lecture où l'auteur ne nous bouscule pas, ne nous oppresse pas et pourtant ce livre est impossible à lâcher ! Impeccablement mené avec un enquêteur terriblement humain, j'en redemande !
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