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3,72

sur 210 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Les oranges... c'est pour la mise en route, la mise en bouche, le premier chapitre.
Et pas qu'une, des tas ! Dont les peaux, une fois pressées, s'entassent dans l'évier lors de la fête de baptême de Franny, la petite dernière de Berverly et Fix.
Fruits dont le jus poisse les mains des uns et des autres, qui s'essuient comme ils peuvent au moment de se saluer.
Des montagnes d'oranges !
Bien sucrées, cueillies directement sur l'arbre en cette banlieue de Los Angeles, entraînant gaité (aidées en cela par « quelques gouttes » de gin) et accompagnant la naissance d'un amour (interdit).

L'amertume, elle,... nous tombe dessus sans prévenir dès le deuxième chapitre, et court deci-delà au fil des pages, poursuivant le lecteur.
Attention, pas l'amer d'une bonne marmelade qui flatte agréablement le palais, non, une amertume... existentielle, pourrait-on dire.

Le choc est rude... et m'aurait presque dissuadée de poursuivre... (resssenti très personnel)
(Hasard des PAL « romans » et « essais », je lisais en parallèle Ci-gît l'amer de Cyntia Fleury et j'ai pensé pouvoir vaincre l'amertume...)

Le roman se développe ensuite pour combler partiellement la cinquantaine d'années qui séparent les deux chapitres. Dans le désordre. Auprès d'un personnage ou d'un autre, une bribe d'époque puis une autre. Entre Virginie et Californie.

Alors, et les oranges ? Eh bien, tel un fil rouge on les retrouve de temps en temps dans le récit. Que ce soit sous forme d'innocentes vodka-orange ou de nettement moins inoffensifs essains d'abeilles, les butinant et modifiant tragiquement certaines trajectoires.

Des personnages finiront par en vouloir aux orangers et aux oranges : « Bert a promis de couper les orangers dans le jardin (...) Il était furieux contre ces arbres ».

J'ai apprécié l'idée de la mise en abîme avec le roman dans le roman de titre éponyme qui révèle au grand public une histoire que les membres de la famille eux-même ne connaissaient pas... mais cela n'occupe qu'une petite part du récit.


Ayant sous les yeux le titre français, pas mal choisi je trouve, j'ai donc cherché -et trouvé- les fameuses oranges.
Le titre original me parle peu « Commonwealth » ? Je n'ai pas saisi le lien (si quelqu'un veut m'éclairer...)

En résumé, mon espoir et mon enthousiasme du début ont décliné de page en page, pour finir pas loin de zéro.

Cette lecture m'a finalement fait un peu le même effet que l'écoute de « Avec le temps» de Léo Ferré : avec le temps, oui, tout s'en va...
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Je voulais changer de registre et passer à quelque chose de plus léger mais malheureusement je n'ai pas du tout accroché.
Je me suis laissée tenter par les bon avis mais chacun ses goûts et ce n'est que mon ressenti personnel, peut-être aussi que ce n'était pas le bon moment pour moi.
J'avais beaucoup aimé la maison des Hollandais donc confiante je me suis lancée mais ce n'est pas grave tellement d'autres m'attendent.
La petite critique : Un baptême et un non invité s'incruste avec une grande bouteille de gin (avec modération) mais ça n'a pas été le cas , ils ont cueillis toutes les oranges du quartier et pour finir tout le monde était un peu pompette.
Dans les effluves de la fête alcoolisée Albert Cousins celui qui n'était pas prévu, comme le dimanche il avait du mal à s'occuper de ses enfants il allait voir ailleurs et s'est retrouvé a embrassé Beverley, la maman de la petite princesse du jour.
A partir de là leurs vies ont complètement changé, divorces, remariages et la narration de l'histoire de ces deux familles sur cinquante ans.
Il n'y a pas de suite dans les époques, ça passe d'un extrême à l'autre. Trop de longueurs.
Bref je le redis ce n'est que mon avis et si des personnes veulent le lire n'hésitez pas, vous aurez peut-être ou certainement une autre émotion.
Amicalement à tous.
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Une orange gorgée du soleil de Californie, pleine de douceur, de joie, puis révélant aussi son amertume encore cachée.
L'orange amère c'est aussi le fruit du bigaradier, sa chair est un peu juteuse, acide et avec beaucoup de pépins. Un mot associé à bigarré, lumineux, brillant…
Sombre aussi… Comme nous le découvrirons au cours du roman avec son autre signification…
*
Au début de l'histoire, deux couples et leurs enfants ; s'ensuivront les séparations et deux familles recomposées, de la Californie jusqu'en Virginie.

Une saga familiale américaine qui débute dans les années 60 et se déroule sur près d'un demi-siècle, centrée sur la fratrie composée de quatre filles et deux garçons qu'un drame tragique va toucher au cours d'un été.

Le succès littéraire d'un auteur, compagnon de l'une des filles, va réveiller les souvenirs, les mensonges et les failles émotionnelles de cette « tribu éparpillée, soudée par le souvenir », mais composée de membres unis par un indéfectible attachement.

Roman sur la famille, l'enfance et les liens au sein d'une fratrie. On s'aime, on se déteste, on se réconcilie, on oublie, on s'accommode…
Le temps qui s'écoule sur les sentiments, l'amour, la haine, l'affection…
Il y a les confidences que l'on fait parfois, puis les choses que l'on garde pour soi.
Une fresque avec des personnages aux attitudes touchantes ou parfois exaspérantes.

*
J'ai un avis mitigé sur ce roman, inégal dans le développement.
J'ai trouvé, outre de nombreux clichés, certaines longueurs, une écriture dont le sens m'a parfois un peu échappé. J'imagine bien ce roman adapté en série TV.
*
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Los Angeles. Par une journée de juin particulièrement étouffante, la superbe Beverley Keating fête le baptême de sa seconde fille, Frances (Franny) Son policier de mari, Fix Keating, ne se souvient pas avoir invité Albert Cousins (avocat au bureau du procureur) venu en compagnie de son collègue Dick Spencer. Beverley a deux petites filles. Albert est père de trois enfants, sa femme attend son quatrième bébé …

Un roman qui se dévoile par petites touches et beaucoup de flash-back, sur une durée de cinquante longues années (l'histoire débute en 1964) Les informations viennent un peu comme elles se présentent, sans plus de détails. Il faudra attendre le bon vouloir de l'auteure qui garde volontairement son lecteur dans un flou artistique … Ainsi, découvrirons-nous les divorces respectifs de Beverley et Albert et les six enfants de cette famille recomposée : Caroline et Franny Keating, Cal, Holly, Jeannette et Albie Cousins … Des souvenirs qui donneront vie à un roman, écrit par le compagnon de Franny (suite aux confidences de cette dernière)

Alors, vous dire pourquoi je n'ai pas vraiment réussi à accrocher à ce récit : construction, style, rythme ?… Gros mystère ! L'alchimie ne s'est tout simplement pas produite entre ce roman et moi : je me suis un peu ennuyée. Déçue je suis, car le fond de l'histoire me paraissait pourtant terriblement prometteuse … Je suis passée à côté d'un bel ouvrage, semble-t-il … Bon, eh bien ça arrive, ça sera pour la prochaine fois !
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Une histoire de famille sur plusieurs générations, avec des personnages intéressants au caractère détaillé et approfondi, comme on aime en lire régulièrement, avec des préférences entre frères et soeurs, des secrets inavouables, des histoires d'amour improbables et des familles recomposées plus ou moins agréablement...
L'un des personnages principaux est l'une des deux mères du début du récit - la génération suivante aura aussi des enfants - celle qui s'appelle Beverly ; c'est une femme magnifique, très belle, qui se mariera trois fois, et traversera la vie à sa façon, élégante et charmante.
De son premier mariage avec Fix, deux filles sont nées, Caroline dont le caractère fera rire jaune les mères d'adolescentes un peu difficiles (genre insolentes et agressives...) et Franny qui est également un des pivots du récit ; c'est à son baptème que Bert à rencontré Beverly et c'est elle qui, bien plus tard vivra un roman d'amour avec un écrivain connu qui se servira de l'histoire qu'elle lui aura racontée de son enfance pour se relancer en littérature.
Le milieu décrit est celui des policiers, Fix en est un, et des procureurs, comme Bert le deuxième mari ; Bert de son côté ayant quatre enfants, après son remariage avec Beverly les six se retrouvent l'été alors que personne n'a vraiment envie de s'occuper d'eux. Alors ils font des bêtises et il se produit des accidents qui marqueront à jamais leur vie.

Il y a beaucoup de moments jubilatoires dans cette lecture, souvent dans le style pince-sans-rire ; et des passages qui sonnent très justes dans les relations que les personnages ont entre eux ; mais aussi des épisodes cocasses ou très émouvants ; l'ensemble est un riche "portrait de famille" qui se lit avec grand plaisir.

Extrait (p 29) : " Fix retourna à son couteau et à ses oranges. C'était un homme prudent, qui prenait son temps. Même soûl, il n'allait pas se trancher un doigt. Vous avez des gosses ? Cousins fit oui de la tête. Trois et demi. Fix siffla. Vous n'arrêtez pas. Cousins se demanda s'il voulait dire : Vous n'arrêtez pas de courir après les gosses, ou bien Vous n'arrêtez pas de baiser votre femme. Peu importe. Il posa une autre écorce d'orange vide dans l'évier qui débordait d'écorces d'oranges vides."
(p 148) : " Albie se retourna et lança sa fourchette sur sa soeur, il la lança comme un javelot, en espérant transpercer sa poitrine, mais elle rebondit sur son épaule sans lui faire de mal. Albie avait dix ans et il contrôlait mal ses gestes."
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03.02.2021
On se perd un peu dans ce roman américain de Ann Patchett avec ces deux principales familles Albert et Teresa Cousins d'une part et Fix et Beverly Keating qui divorcent, pour que Albert et Beverly, qui ont eu le coup de foudre, se marient et qui finiront par divorcer aussi...
En 1971, de ces premières unions où sont nés Calvin 12 ans, Holly 10 ans, Jeannette 8 ans et Albert (Albie) 6 ans famille Cousins et Caroline et Frances (Franny) famille Keating, se forment une sorte de fratrie qui se rapprochent surtout pendant les vacances et que l'on voit grandir, évoluer, à leur tour se marier et avoir des enfants mais où reste une animosité entre ceux nés en Californie et ceux de Virginie.
Après un bond soudain de quelques années, Franny est mise en avant dans cette Orange amère avec la rencontre d'un personnage qui donnera le titre du livre.
Les parents vieillissants, ce sont les enfants qui prennent soin d'eux, la vie est parfois plus difficile pour ceux divorcés qui restent seuls...
Il y a de nombreux allers retours dans le temps avec la version de plusieurs enfants avec des non dits, des rancoeurs et des remords que l'on découvrira au fil de la lecture.
Car oui, évidemment, il y a eu un «drame » et chacun en a été affecté en grandissant...
J'ai mis quelques jours pour le lire ! Des passages passionnants mais d'autres où l'on n'accroche pas, avide de plus de descriptions, de sentiments, d'actions !
Le livre se termine étrangement, subitement je trouve, j'aurais imaginé une autre fin.
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Difficile de donner un avis sur ce livre tant les sujets abordés sont nombreux, et traités de façon totalement superficielle.
Ann Patchett propose une fresque familiale américaine, à partir des années 60.
Beverly Keating est mariée à Fix et mère et deux enfants. Albert Cousins, une connaissance de son mari s'invite au baptême de leur fille alors qu'il fuit son domicile envahi de cris de ses enfants qu'il ne supporte pas.
Albert et Beverly vont chacun quitter leur conjoint pour se marier et fonder une nouvelle famille recomposée. Les six enfants s'entendent plus ou moins bien. Ils s'ennuient ensemble, ils grandissent.
Alors qu'on pense que le thème de la fratrie et du couple est le coeur du livre, avec notamment un terrible secret à découvrir au fil du roman, l'autrice bifurque en plein milieu pour aborder un nouveau thème (un peu étrange tant il apparaît éloigné du premier sujet) : le vol de son histoire de vie par un auteur.
Une des soeurs Keating va raconter son enfance à son amoureux , grand romancier, qui va en faire un roman populaire.

Finalement, dans le dernier quart du livre on aborde la fin de vie et peut être les regrets ? C'est vraiment décousu et la fin est à mon sens un grand loupé !

Il y a des personnages fascinants dans ce roman : Albie et Cal notamment, et Beverly que l'on juge beaucoup trop rapidement.
Ces trois personnages seront éternellement en second plan, c'est vraiment dommage.

Ce roman avait toutes les cartes en main pour être passionnant : la période, le style, les personnages … mais l'autrice a voulu en faire trop et le résultat est plutôt décevant.
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Durant la réception de baptême de sa deuxième fille, Beverly Keating embrasse Bert Cousins, un vague collègue de son mari, présent ici par hasard, à moins que le hasard n'existe pas...
Bert, père de quatre enfants divorce, Beverly quitte également son mari, Fix. le couple part bientôt à l'autre bout des Etats Unis, commence alors pour leur six enfants la vie de tout couple de famille recomposée...
Lorsqu'un drame survient pendant des vacances à la campagne chez les grands parents une fissure se forme et va peu à peu disloquer l'harmonie...

Un roman touffu parfois difficile à suivre, à cause des flashbacks non annoncés. Cependant vu dans sa globalité, c'est une belle description des relations intra familiales dans une famille recomposée.
L'amour, la haine, l'éducation, la trahison, la culpabilité et autres sentiments sont mis en lumière de façon subtile.
Une saga familiale sur plusieurs générations, où les liens entre les personnages sont complexes mais forts. C'est à la fois dramatique, tendre et émouvant.
Un roman qu'on imagine tout à fait à l'écran.
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Roman sur une fresque familiale. Je n ai pas adhéré.
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Parfois un peu dur pour moi de me retrouver dans les familles reconstituées. Très bon roman actuel et abordant des thèmes rudes tout en gardant une vision positive du monde.
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