Cobayes : Sarah et Sid

Ce tome-ci m'a laissée un peu sur ma faim (après l'histoire de l'anorexique...) car les personnages sont très attachants, du coup, je l'ai trouvé trop court. Toujours cette impression de "trop" pour que j'y croie vraiment et rentre à fond dans l'histoire.
Comme le précédent, la lecture est agréable, c'est extrêmement sanglant et ça se lit tout seul.

Dernier tome de la saga pour moi. Je les ai lus dans l'ordre des lettres donc ; Cédric, Olivier, Benoît, Anita, Yannick, Elliot et pour finir Sarah et Sid.

J'ai bien aimé, mais un peu moins que les autres. Comme il y a deux personnages principaux au lieu d'un seul et dans le même nombre de pages (je crois que les auteurs avaient une marge à respecter) du coup, j'ai l'impression d'en savoir plus sur l'un des deux personnages.

On est toujours avec la même société pharmaceutique et leur essai clinique. Que va-t-il se passer cette fois-ci avec ces personnages ?

J'ai aussi lu le chapitre final, qui m'a un peu laissé de marbre. J'aurais mieux fait de me faire ma propre idée.

ATTENTION ÂMES SENSIBLES S'ABSTENIR

Eve Patenaude relance un peu l'intérêt de la saga Cobayes en proposant ici deux protagonistes au sein d'une histoire intriquée. Sarah et Sid deux jeunes adultes désaxés, liés par la promesse de quelques milliers de dollars qui pourraient bien changer leur vie. Sarah, au rêve de ballerine inatteignable, Sid, écrasé par le syndrome du survivant.
Si la série Cobayes fait rarement dans le sentimental, je me suis toutefois trouvé impliqué dans l'histoire de nos deux tourtereaux amochés. Au point d'en regretter que le tout soit si court, et – la faute à la formule initiale – centré sur les changements qu'induisent les injections d'AlphaLab. Peu de renouvellement, la deuxième phase est connue de tous les lecteurs. S'instaure dès lors cette impression de monotonie pour quiconque a déjà lu quelques romans de cette collection. Un final en mode pilote automatique.