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Critique de Hillel
Le contenu de ce roman est à l'image de sa couverture, parsemé de brefs chapitres, de moments sympathiques et lumineux, et de clichés des deux héros partis pour une folle aventure.
Axi décide de quitter sa vie de bonne élève bien trop rangée, son père alcoolique, et sa ville misérable pour une fugue aux allures de "Sur la route" de J. Kerouak. Mais ce road-trip à travers les Etats-Unis elle ne peut ni ne veut le faire seule, car elle le fait avant tout pour vivre cette aventure avec son meilleur et merveilleux ami le beau Robinson.
Toute la première partie présente la fugue de nos deux héros. Entre les délits de ces deux ados sur la routes, la découverte des Etats, les nuits à la belle étoiles, les rencontres improbables, le tout est assez sympa. de plus, le rapprochement se fait entre ces deux amis qui attendent finalement le bon moment pour s'aimer. Ils vont donc faire naître le désir, se rapprocher un peu plus chaque jour, se découvrir comme jamais, tout en se cachant des choses. Et pourtant cette première partie m'est apparue en demi teinte, assez mièvre. Je me suis un peu ennuyée, j'ai trouvé les répliques plates. de plus, l'auteur ne nous révèle pas tout le fin mot de cette fugue, et le temps se fait long jusqu'aux premières révélations...
Et puis le roman prend un autre virage à la deuxième partie, plus intense et dramatique. Nous découvrons enfin la face cachée de nos deux jeunes héros.
Si j'ai préféré cette seconde partie et davantage accroché avec le récit, j'ai peu aimé le style. J'ai trouvé beaucoup de dialogues brefs et surfaits, beaucoup d'événements qui s'enchaînent très rapidement avec nombres d'ellipses, dans un registre très jeunesse et prévisible. Cela reste léger il m'a manqué un peu de profondeur d'humour ou d'originalité pour adhérer complètement à un récit dont le thème a déjà été vu.
Mais à vrai dire l'auteur a réussi à m'embarquer sur ses derniers chapitres, là où le ton n'est plus à la légèreté ni aux faux semblants. Enfin le roman a sonné juste, touchant et captivant.
Nombreux verront une similitude avec "Nos étoiles contraires", mais à part le thème de deux jeunes qui se sont rencontrés autour de la maladie j'ai trouvé les deux romans très différents. Là où il y avait de l'humour et des figures de style qui nous embarquaient le sourire et les larmes aux yeux dans le roman de John Green, on a ici un style plus simple et des photos qui illustre ce carnet de voyage. Car oui, au final on a l'impression de lire un carnet ou le journal intime d'Axi.
Axi décide de quitter sa vie de bonne élève bien trop rangée, son père alcoolique, et sa ville misérable pour une fugue aux allures de "Sur la route" de J. Kerouak. Mais ce road-trip à travers les Etats-Unis elle ne peut ni ne veut le faire seule, car elle le fait avant tout pour vivre cette aventure avec son meilleur et merveilleux ami le beau Robinson.
Toute la première partie présente la fugue de nos deux héros. Entre les délits de ces deux ados sur la routes, la découverte des Etats, les nuits à la belle étoiles, les rencontres improbables, le tout est assez sympa. de plus, le rapprochement se fait entre ces deux amis qui attendent finalement le bon moment pour s'aimer. Ils vont donc faire naître le désir, se rapprocher un peu plus chaque jour, se découvrir comme jamais, tout en se cachant des choses. Et pourtant cette première partie m'est apparue en demi teinte, assez mièvre. Je me suis un peu ennuyée, j'ai trouvé les répliques plates. de plus, l'auteur ne nous révèle pas tout le fin mot de cette fugue, et le temps se fait long jusqu'aux premières révélations...
Et puis le roman prend un autre virage à la deuxième partie, plus intense et dramatique. Nous découvrons enfin la face cachée de nos deux jeunes héros.
Si j'ai préféré cette seconde partie et davantage accroché avec le récit, j'ai peu aimé le style. J'ai trouvé beaucoup de dialogues brefs et surfaits, beaucoup d'événements qui s'enchaînent très rapidement avec nombres d'ellipses, dans un registre très jeunesse et prévisible. Cela reste léger il m'a manqué un peu de profondeur d'humour ou d'originalité pour adhérer complètement à un récit dont le thème a déjà été vu.
Mais à vrai dire l'auteur a réussi à m'embarquer sur ses derniers chapitres, là où le ton n'est plus à la légèreté ni aux faux semblants. Enfin le roman a sonné juste, touchant et captivant.
Nombreux verront une similitude avec "Nos étoiles contraires", mais à part le thème de deux jeunes qui se sont rencontrés autour de la maladie j'ai trouvé les deux romans très différents. Là où il y avait de l'humour et des figures de style qui nous embarquaient le sourire et les larmes aux yeux dans le roman de John Green, on a ici un style plus simple et des photos qui illustre ce carnet de voyage. Car oui, au final on a l'impression de lire un carnet ou le journal intime d'Axi.
