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Critique de colimasson


Dans le prolongement de l'exercice personnel du Métier de Vivre, Cesar Pavese propose ici trois récits de solitudes insolvables. Ses personnages sont rompus, en vacance d'humanité, remis d'un cataclysme dont ils ne se souviennent peut-être presque plus eux-mêmes.


Dans la première nouvelle (Par chez nous), la jeunesse des personnages maintient encore une forme de distance d'avec le cynisme assez caractéristique de Pavese, dernier sursaut de la possibilité d'une forme de lien à l'autre, mais la relation se présente alors comme dévoration. Dans les deux autres nouvelles (La prison, La maison sur la colline), les tourments politiques ont fini d'éloigner les hommes les uns des autres. La solitude y devient une condition innée, d'abord souffrance, éloignant chacun de la réalité, puis le sauvant au moment où il l'accepte comme cessation du combat – alors la mort de l'âme triomphe.
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