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Critique de IreneAdler


Zinia Roussilière perd le même jour son père et son identité : elle n'est pas la fille de cet homme qui l'a élevé et lui a appris à se battre. Pour résoudre le mystère de ses origines, elle se joindra à une troupe de théâtre pour se rendre à Paris, en endossant le rôle du matamore sous le nom de Scaramouche. Puis à Versailles, au péril de sa vie : un complot dans lequel son vrai père a été piégé et qui n'est toujours pas terminé...
Un roman de cape et d'épée avec une héroïne, c'est assez rare pour être souligné (elles sont parfois navigatrices ou pirates, pas tellement porteuses d'épée). Il y a bien des hommes, mais sans être des faire-valoir, ils ne se sont pas attribué le rôle principal. C'est toujours Mademoiselle Scaramouche qui décide. Et qui s'en sort presque toujours seule, tant intellectuellement que physiquement (bien qu'elle soit des fois obligée, de temps en temps contre son gré, de faire équipe). Preuve (s'il en fallait encore une...), qu'une fille n'est pas le sexe faible.
Même si l'auteur n'échappe pas à quelques maladresses dans le style (pourquoi rappeler à tout bout de champ : "charmante", "belle"...? On le sait), il a fait le pari d'une héroïne vraie et forte, plutôt qu'un héros secondé par une fille falote. Et ça, c'est une bonne chose. de plus, le roman est un hommage au Capitaine Fracasse de Gautier (voire à Gautier tout court. Faire jouer La morte amoureuse 2 siècles avant sa parution, chapeau ! ;-)) : une identité à retrouver, le théâtre (le nom du charriot des comédiens est le même), les complots... Madamoiselle Scaramouche est un mélange du comte de Sigognac et d'Isabelle, les 2 personnages de Gautier. Mais elle est beaucoup plus libre que ses modèles. La fin est également moins convenue et plus ouverte.
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