Mademoiselle Scaramouche

Nous sommes en 1672. Zinia, fille d'un maître d'arme, voit son destin basculer : à la mort de son père, elle apprend qu'elle ne serait pas celle qu'elle croyait être. Elle entame une enquête pour découvrir sa véritable identité et le mystère que cache sa naissance. Ce qu'elle ignore, c'est que son enquête soulève l'intérêt d'inconnus qui, à leur tour, se lancent sur sa piste. Ils semblent être à la recherche d'un terrible secret dont elle serait la dépositaire mais dont, pourtant, elle ignore tout.. de mystères en aventures on se retrouve envoûter par cette adolescente délurée. L'auteur nous convie à une enquête méticuleuse et bien ficelée, dans un Paris sous le règne du roi soleil, du temps de Molière, Colbert et Mme de Montespan.

Je n'ai pas vraiment réussi à rentrer dans ce roman, pourtant j'aime bien Jean-Michel Payet peut être est ce les combats d'épées ou l'époque, je ne sais pas trop mais la magie n'a pas opérée pour moi.

Zinia vivait une vie paisible avec son père mais lorsque ce dernier est tué elle va vite se rendre comte qu'elle ne sait pas du tout qui elle est. Elle part alors à la recherche de son identité mais le chemin est long et semé d'embûches.

En un seul mot : ouah !!! J'ai adoré ce roman, l'intrigue avance petit à petit par petites touches, à peine un élèment est résolu qu'un nouveau apparaît, le personnage de Zinia est trés attachant. J'ai aussi beaucoup aimé l'ambiance cape et épée, on retrouve des mousquetaires, le code de l'honneur de ces personnages, le roi Louis XIV est aussi un personnage important dans la fin de l'histoire ( le rôle qu'il joue me semble un peu improbable... mais bon on aimerait bien que les puissant soient plus facilement accessibles). Les nobles sont pour la plupart dépeints sous un côté tantôt négatif ( comploteurs) tantôt positif. On retrouve aussi Molière... Bref une foule de personnages trés intérressante car ils apportent tous quelque chose à l'intrigue.

Ce livre est un subtil mélange entre une quête d'identité pleine de suspenses (celle de Zinia qui cherche à savoir qui elle est après la mort de son père), de combats d'épée, de poursuites et un soupçon de fantastique, tout ça sur un fond historique (on y croise Molière, Louis XIV, Colbert, les trois mousquetaires...). Un classique qui se dévore sans retenue.

Lors d'un duel, le père de Zinia est tué. Par vengeance, elle tue à son tour le vainqueur. Juste avant de fuir, elle découvre qu'en réalité elle a été adopté ! Elle décide alors de mener son enquête pour découvrir son véritable père...

L'auteur nous transporte au temps de Louis XIV et de Molière avec la jeune Zinia qui se fera passé pour un garçon dans la plus grande partie de l'histoire. A la recherche de sa véritable identité, elle vivra pas mal d'aventures, que ce soit au combat ou au théatre (d'où le fameux pseudonyme de Scaramouche). le lecteur suit avec elle la découverte de sombres secrets.
C'est un livre qu'une copine m'avait parlé et avait adoré. Je ne suis pas forcément fan de ce genre et pourtant je ne me suis pas ennuyé du tout. On vit au rythme du personnage de Zinia donc pas une seconde de répit ! de plus, j'aime la maison d'édition "les grandes personnes" que j'avais découvert avec "Jenna Fox". le format est orginal et sort de l'ordinaire !

Je pense qu'il s'agit d'un livre qui plaira autant aux filles qu'aux garçons ! ;)


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Zinia Roussilière perd le même jour son père et son identité : elle n'est pas la fille de cet homme qui l'a élevé et lui a appris à se battre. Pour résoudre le mystère de ses origines, elle se joindra à une troupe de théâtre pour se rendre à Paris, en endossant le rôle du matamore sous le nom de Scaramouche. Puis à Versailles, au péril de sa vie : un complot dans lequel son vrai père a été piégé et qui n'est toujours pas terminé...
Un roman de cape et d'épée avec une héroïne, c'est assez rare pour être souligné (elles sont parfois navigatrices ou pirates, pas tellement porteuses d'épée). Il y a bien des hommes, mais sans être des faire-valoir, ils ne se sont pas attribué le rôle principal. C'est toujours Mademoiselle Scaramouche qui décide. Et qui s'en sort presque toujours seule, tant intellectuellement que physiquement (bien qu'elle soit des fois obligée, de temps en temps contre son gré, de faire équipe). Preuve (s'il en fallait encore une...), qu'une fille n'est pas le sexe faible.
Même si l'auteur n'échappe pas à quelques maladresses dans le style (pourquoi rappeler à tout bout de champ : "charmante", "belle"...? On le sait), il a fait le pari d'une héroïne vraie et forte, plutôt qu'un héros secondé par une fille falote. Et ça, c'est une bonne chose. de plus, le roman est un hommage au Capitaine Fracasse de Gautier (voire à Gautier tout court. Faire jouer La morte amoureuse 2 siècles avant sa parution, chapeau ! ;-)) : une identité à retrouver, le théâtre (le nom du charriot des comédiens est le même), les complots... Madamoiselle Scaramouche est un mélange du comte de Sigognac et d'Isabelle, les 2 personnages de Gautier. Mais elle est beaucoup plus libre que ses modèles. La fin est également moins convenue et plus ouverte.

A la mort de son père, Zinia découvre qu'un mystère plane autour de sa naissance : elle n'est pas celle qu'elle croit... Elle se lance alors dans une quête pour trouver sa véritable identité. Ses recherches la conduiront jusqu'à Paris où elle rencontrera Molière et même Louis XIV !
Un roman de capes et d'épées pour ados, avec de l'action, des complots, des intrigues de cour, des mystères et même un peu de magie à la fin, où l'on rencontre des personnages historiques : j'ai vraiment aimé.
Et puis cette héroïne, cachée sous son nom de théatre de Scaramouche, est vraiment courageuse, digne héritière des Mousquetaires et de leurs combats à l'épée : elle se bat jusqu'au bout pour découvrir qui elle est et pour laver l'honneur de son père.

Voici un roman de capes et d'épées fort plaisant, qui apporte un ton et une intrigue qui détonnent dans les modes actuelles, qui mettent plutôt en avant romans de science-fiction ou tranches de vie contemporaines. le petit plus, c'est que ce roman ne manque pas de panache : l'héroïne aux cheveux rouges, Zinia, a un caractère bien trempé très séduisant, et on se laisse vite emporter dans cette histoire aux rebondissements multiples. J'ai adoré cette ambiance dans laquelle les épées s'entrechoquent, où les plument des chapeaux virevoltent et où il y a sans cesse un bruit de fond de cavalcades de sabots de chevaux sur les pavés. On se croirait dans un roman d'Alexandre Dumas ! Complots, intrigues royales, poisons, duels, secrets d'Etat,... Ce qui ne gâche rien, c'est que le thème du théâtre est également très présent dans ce roman. Molière fait ainsi son apparition en tant que personnage à un moment donné. Ça m'a donné très envie de lire et/ou de voir des pièces de théâtre. Justement, j'ai beaucoup aimé Truffaldin, un acteur qui ne parle que par rimes, souvent avec beaucoup d'esprit, ce qui rappelle un peu le ton humoristique de Cyrano de Bergerac :
- [...] Chaque jour est une nouvelle aventure ! Et nous vivons dix vies, cent vies en endossant les défroques de nos personnages !
- Oui, quand nous arrivons à manger à notre faim !
- Qu'importent les nourritures terrestres lorsque nous portons celles de l'âme !
- Il est vrai que ni Shakespeare ni Molière
Ne peuvent remplacer une tourte au gruyère.
La langue est belle et précieuse, et on plonge directement dans l'époque du Roi Soleil, avec un véritable plaisir. L'intrigue m'a souvent parue tirée par les cheveux, et usant et abusant d'heureuses coïncidences, mais ce roman est visiblement beaucoup inspiré du style des romans feuilletons, avec des rebondissements très fréquents et des liens inattendus entre des personnages qu'a priori rien ne reliait. le style, riche, travaillé et souvent volontairement ampoulé, peut aussi sembler parfois un peu lourd. Toujours est-il que j'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce roman, qui multiplie avec délice les clins d'oeil littéraires et qui s'amuse beaucoup avec ses personnages. Une lecture agréable, pleine d'allure et d'allant, qui a le mérite de m'avoir fait rêver.
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J'ai beau fouiller dans ma mémoire, je ne crois pas avoir déjà lu un livre de cape et d'épée ou l'héroïne est féminine! Et ça fait du bien !!
J'adore le fait que la jeune Scaramouche est brave, intrépide et qu'elle ne recule devant rien pour venger son père et rétablir la vérité. Elle est un pendant féminin de d'Artagnan, mais au lieu des trois mousquetaires, elle a comme compagnon d'arme une belle troupe de théâtre ambulant. Ils sont autant comiques que charmant et leur présence ouvre la porte à une foule de rebondissements. Si le lecteur raffole de voir Zinia qui ne se laisse impressionner par personne, il est aussi heureux qu'elle reçoive autant d'aide durant sa quête.
Le récit a un bon rythme et l'action ne se fait jamais attendre. Les combats sont épiques et les fuites sont rocambolesques. L'intrigue nous captive, mais elle est aussi facile à suivre grâce à l'écriture fluide de Jean-Michel Payet. Pour des lecteurs de tous niveaux et de tous âges.
Bref, un excellant roman d'aventure où les filles peuvent briller et se voir autrement qu'en demoiselle en détresse.

Un roman qui m'a déçu pour deux raison.

L'une est que il est un peu trop jeunesse pour pouvoir être apprécié plus âgé, et ma lecture en a pâti.

L'autre est qu'il n'a pas répondu à mes attentes en terme de genre.

En effet j'espérais quelque chose à la Les trois Mousquetaires, de l'aventure, de l'action, de l'intrigue... mais pas de magie. Et dès que cet aspect à commencer à intervenir dans le récit... pourtant j'adore la fantasy ont je fais mon ordinaire ! - mais ça n'a pas pris et gâché le peu de plaisir que j'avais commencé à gagner.

Après il n'est pas mauvais en soit... mais il n'était pas ce que je cherchais. D'où un arrondissage à trois étoiles plutôt que les deux de mon ressenti.