Aux chiottes, la vérité. La vérité est surestimée. (p.183)
Pour la première fois de sa vie, Joe Madden se soumet à une force supérieure et, dans sa soumission,pour la première fois il se sent libre.
J'aime cet homme, oh ! oui, mais j'enfonce lépée jusqu'à la garde et ne fais rien pour le soulager. C'est dur, d'aimer les hommes, mais il faut dresser ceux que l'on garde.
[...] Ray avait dit vrai: l'intimité est une porte que l'on ouvre ou que l'on laisse close. Ce qui importe, c'est de l'ouvrir, non à qui on l'ouvre.
Joe éprouve ce même sentiment qui l'a poursuivi sa vie entière -la conviction que toute dispute est viciée et que la victoire laisse un arrière-goût aussi amer que la défaite (p. 227).
Il m'a appris que croire exige une force de caractère plus grande que douter.
Sans doute parce que les arbitres ne perdent jamais, mais revers de la médaille ils ne gagnent jamais non plus
La différence entre qui nous croyons être, qui on nous faisait croire que nous étions, et qui nous étions.
En rentrant chez lui, il se rend compte que ce qui le trouble le plus, c'est simplement de se sentir troublé.