Jusqu'à la 92eme page, j'avançais à tâtons, je lisais comme on marche dans le brouillard, sans repères et sans voir le bout de la rue, c'était déstabilisant. Au fil des pages, je pensais que
Dante est trop complexe pour moi, tout comme l'avait été Kafka dans le passé.
Dans Boston, les meurtres se succèdent dans des mises en scène qui ne laissent aucun doute : l'enfer de
Dante déferle sur la ville. Les signes sont reconnus par le «Cercle des Amis de
Dante», un petit groupe privé d'hommes de la littérature et de poètes, fervents admirateurs de
Dante et de sa magistrale «
La Divine Comédie ».
J'ai apprécié les soirées de grands débats sur le Poète florentin et les descriptions de son enfer en vers. le lecteur a le sentiment de participer à ces lectures et oublie même qu'un tueur sévit en semant la terreur et la souffrance, Lucifer est sur Terre.
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