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Critique de Pixie-Flore


"Puisqu'il faut des hommes", pour nourrir la bête hideuse, la guerre. Celle-ci, c'est celle d'Algérie. On rencontre Joseph qui en sort et rentre chez lui, accueilli en paria, car il n'a prétendument pas été là où les héros sont censés être.

Cette bande-dessinée nous plonge dans ce que l'humanité a de plus hypocrite et nauséabonde. Ils ont bon dos tous ces gens à juger ceux qui reviennent. Qui sont les héros ? Qui sont les planqués ? Qui sont les salauds ? Cette histoire pose les bonnes questions et pointe du doigt les contradictions, la propagande, les idées toutes faites sans arguments et sans faits à l'appui.

C'est vraiment très intéressant d'évoquer la guerre d'Algérie sous l'angle des traumatismes de ceux qui sont revenus, du décalage entre l'avant et l'après guerre. C'est un sujet sensible encore aujourd'hui. Philippe Pelaez le fait avec parcimonie, par flashback. Il parle aussi d'amour, de secrets et des relations brisées. J'ai trouvé que c'était très bien abordé et les illustrations de Víctor L. Pinel accompagnent bien le texte.

"Puisqu'il faut des hommes" est une bande-dessinée subtile et touchante.
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