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Critique de LauBlue
Vitor, arrêté en 1946 sur dénonciation injustifiée et anonyme, est envoyé dans un goulag sibérien pendant dix ans. A la mort de Staline, des milliers de prisonniers sont libérés mais nulle trace du retour de Vitor. Kalia, sa femme décide de partir à sa recherche.
Comme pour mesurer la pesanteur de l'absence et la dureté de la réalité, les dessins aux contours larges et les couleurs, sombres, rehaussées de clair-obscur renforcent l'atmosphère oppressante évidente. La peur, sans cesse la peur. Et la puissance d'un amour fou. Celui de Kalia qui n'aura de cesse de lutter pour retrouver Vitor.
Récit à vif, alternant inquiétudes et espoirs, Lapière et Pellejero bouleversent par le réalisme avec lequel ils plongent le lecteur dans l'horreur des camps sibériens, contrebalancé par la force d'un amour que ni les privations, ni les souffrances ne parviennent à détruire.
Bouleversant.
Comme pour mesurer la pesanteur de l'absence et la dureté de la réalité, les dessins aux contours larges et les couleurs, sombres, rehaussées de clair-obscur renforcent l'atmosphère oppressante évidente. La peur, sans cesse la peur. Et la puissance d'un amour fou. Celui de Kalia qui n'aura de cesse de lutter pour retrouver Vitor.
Récit à vif, alternant inquiétudes et espoirs, Lapière et Pellejero bouleversent par le réalisme avec lequel ils plongent le lecteur dans l'horreur des camps sibériens, contrebalancé par la force d'un amour que ni les privations, ni les souffrances ne parviennent à détruire.
Bouleversant.
