J'ai ouvert l'album sceptique mais il m'a de plus en plus conquis au fil des pages. Les auteurs s'attaquent à la description de l'univers concentrationnaire soviétique mais astucieusement, par la bande, en suivant moins les pas d'un de ces "zeks" (déportés politiques) condamnés au goulag arbitrairement, que ceux de sa femme qui enquête sur son sort après son hypothétique libération. Ce portrait de "celle qui reste", ainsi que l'étonnant (mais crédible) "twist" final donnent beaucoup de force à ce récit. Côté dessin, j'ai beaucoup aimé les décors, un peu moins les personnages.
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