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Critique de cicou45


En fait, je sais maintenant pourquoi je n'ai pas lu ce livre plus tôt, j'ai deux parents profs et j'ai toujours été une bonne élève, de l'école primaire jusqu'à ma licence mais je crois que les années qui m'ont fait le plus souffrir sont celles que j'ai passées u collège. Si les cancres souffrent, les élèves qui ont le "malheur" d'aimer l'école ne sont guère plus heureux. Eh oui, j'ai bien écrit malheur car pour moi, les années de 6ème et 5ème furent particulièrement pénibles. Ce n'est que maintenant, alors que je vais avoir trente ans le mois prochain, que j'arrive à tirer un trait sur celles-ci.

Ici, Daniel Pennac nous raconte à la fois combien il était pénible pour lui d'être un cancre à l'école puisqu'il était le petit dernier d'une fratrie de quatre et que ses aînés avaient tous réussi brillamment leurs études. Il nous décrit comment son frère Bernard, l'aidant autant bien que mal à révises ses leçons et nous confie que seulement trois ou quatre professeurs, tous passionnés de la matière qu'ils enseignaient, l'ont amené progressivement à s'intéresser lui aussi à ces dernière. Puis, le petit Daniel a grandi et ce fut à son tour de se lancer dans la voie de l'enseignement, après avoir réussi son agrégation...Eh oui, comme quoi, les dés ne sont jamais (ô grand jamais) jetés d'avance !
Il nous entraîne alors dans un long discours sur l'école, sur ce qu'elle fût, sur ce qu'elle est devenue aujourd'hui et sur ce qu'elle deviendra peut-être demain...

Un ouvrage très bien écrit mais avec, à mon goût, parfois trop de citations d'auteurs ou de philosophes et qui nous amène parfois à perdre le fil de la narration. Un très bel ouvrage cependant qui vaut à être découvert !
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